03-17-2006, 04:48 PM
Si quelqu’un te gifle sur la joue droite, tends-lui aussi l’autre
(Mt 5,39).
Chapitre I : New York, New York (air connu)
Voyant arriver Malback, l'homme à la pancarte lui fit un signe et s'avança vers lui.
- "Mister Malback, I presume ?"
- "En effet, je peux savoir ce que vous faites là ?"
- "Le Capitaine Fleubeleubl m'a envoyé vous chercher. Je m'appelle Bob. La voiture attend dehors.
- "C'est pas ce qui était prévu. Je devais le rejoindre chez lui par mes propres moyens."
- "Question de sécurité. Nous craignons que l'information de votre arrivée, ainsi que des données concernant votre mission aient été interceptées par les autres. Ceci dit, avez vous fait bon voyage ?"
- "Sans problèmes. Bon on y va alors, mais je n'aime pas trop les changements de dernière minute."
Les deux hommes rejoignirent le parking. Il montèrent à bord d'un monstrueux 4x4 Chrysler, et s'engouffrèrent dans le trafic.
Malback, soucieux, jouait avec la poignée de la portière.
- "Ca c'est de la voiture, hein Mister Malback. C'est américain, synonyme de qualité, de puissance et de consommation excessive de carburant. Quasi indestructible. On a fait renforcer les portières et l'habitacle avec des plaques de plomb et des barres d'acier."
- "Mmh. Je ne m'intéresse pas aux bagnoles. C'est une occupation de blaireau."
- "Ah... Première visite de notre bel Etat, Mister Malback ?"
- "Non, et pour ta gouverne c'est Capitaine Malback."
- "Ah, j'ignorais que... Humf, enfin nous arrivons."
La Chrysler s'engagea sur la rampe d'un parking souterrain, et commença à descendre de plus en plus profondément dans les niveaux.
- "Il habite au sous-sol ton boss ou quoi ?"
- "Non, nous y sommes."
La voiture arriva dans un parking désert, les phares éclairant les piliers de béton sale. Elle stoppa dans la 11ème allée, le conducteur émit un appel de phares, et à une vingtaine de mètres un autre appel lui répondit.
- "Dis moi, bob, c'est quoi ton plan à deux balles ?"
- "Ne vous inquiétez pas, Mis.. Capitaine, tout est normal. nous allons procéder à un échange de véhicules. Sécurité, sécurité..."
Bob descendit de la Chrysler, laissant les clés sur le contact. Trois types descendirent de l'autre voiture, s'avançant à leur rencontre dans la pénombre.
Quelques secondes plus tard, Malback rejoignit le conducteur.
- "Et c'est qui ces mecs ?"
- "Tes nouveaux copains, mother fucker !"
Sur quoi Bob fit mine de s'enfuir, mais Malback le rattrapa par le col, et l'envoya valser contre la voiture. Il se retourna ensuite face aux trois mecs. Crânes rasés, bombers... L'un deux avait une batte de base-ball, l'autre un couteau et un poing américain, et le troisième un uzi, ce petit pistolet mitrailleur qui faisait fureur chez les gangs.
Malback eut juste le temps de sauter derrière un pilier, esquivant de justesse une première rafale.
- "Au nom de Notre Seigneur Jésus-Christ, rend toi, démon ! Sors les mains sur la tête !"
- "C'est ça, tu veux pas que je me mette une petite plume dans le cul aussi ?!"
Le type au uzi s'approcha silencieusement du pilier, le contourna sur la pointe des pieds et surgit, prêt à balancer une rafale sur... personne !
- "Seigneur Tout Puissant, il a disparu !"
Pendant que les deux autres se répartissaient dans le parking, afin de prendre la position en tenailles, le mec au uzi scrutait le parking. Deux bras sortirent du pilier derière lui et lui agrippèrent les épaules. Surgissant du bloc de béton, Malback lui posa le genou au bas du dos, et lui chuchota à l'oreille :
- "Ca, ça s'appelle Passe-Muraille..."
Crac !
- "Oups ! Je crois bien qu'il s'agissait de la colonne vertébrale de votre petit camarade... Elle va marcher beaucoup moins bien maintenant..."
Les deux types se ruèrent vers lui. Malback esquiva le coup de batte du premier, sortit ses griffes et lui porta un coup au ventre. Le type tomba par terre en hurlant. Le deuxième en profita pour lui planter son cran d'arrêt dans le dos. Malback se retourna, agrippa la tête du skin et dans le même mouvement l'envoya avec toute sa force contre le pilier. La face transformée en bouillie sanglante, le mec eu quelques spasmes et s'effondra à plat ventre, sa tête provoquant un "scouitch" mouillé en rentrant en contact avec le bitume.
Malback se rapprocha du type à la batte, toujours par terre en train de hurler. il essayait vaguement d'empêcher ses intestins de sortir du trou béant qu'il avait à la place du ventre. Le démon le repoussa du pied sur le dos, le maintenant avec sa botte, lui plongea une main griffue dans le bide, saisit une pleine poignée d'organes et la tira violemment à lui (shlarf!)
Il ramassa le poing américain, et se dirigea vers Bob, qui reprenant conscience tentait de remonter au volant de la Chrysler. Malback s'approcha de la vitre du conducteur, et lui montra les clés de la voiture.
- "C'est ça que tu cherches, Bob ?"
Tétanisé, Bob n'eut même pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait qu'il se retrouvait à genoux prêt de la voiture, Malback le maintenant fermement d'une clé de bras. Ce dernier enfila le poing américain, fit craquer ses phalanges et le frotta rapidement contre le cuir chevelu du pauvre type.
- "Et un petit shampoing pour cette petite raclure de fiotte qui va crever dans d'atroces souffrances, un !
Alors, Bob, c'est quoi ces conneries ? Hein ? Ca fait deux tentatives d'assassinat dans la même journée, pour une mission secrète ça fait beaucoup je trouve. Ah oui, il faut que j'arrête de frotter si tu veux parler."
- "Hââââ... Ma tête... Mes cheveux... rhââââ..."
- "Bon, visiblement tu ne comprend pas..."
Malback se débarrassa du poing américain couvert de cheveux et de morceaux de peau sanguinolents, ouvrit la portière, lui cala la tête dans l'ouverture, et rabattit la portière un grand coup.
BLAM !
- "Mon Dieu, Bob, ça doit faire atrocement mal !"
BLAM !
- "Allez, passe à table, Bob."
BLAM !
- "Si tu crois que ça me fait plaisir..."
BLAM !
- "...tu te trompes. J'ai horreur de faire ça."
BLAM !
- "En tout cas, tu avais raison en ce qui concerne la solidité des portières... Pas une égratignure !"
BLAM !
- "Allez un petit dernier pour la route..."
BLAM !
Bon, visiblement il n'est plus en état de parler...
Malback retira le cran d'arrêt qu'il avait toujours planté sous l'omoplate, retourna auprès des autres cadavres, essayant de trouver des indices, des papiers... Rien. Il alla jusqu'à leur voiture, mais ses recherches se révélèrent infructueuses.
En revenant, il aperçut Bob, rampant au milieu d'une flaque de sang à quelques centimètres du uzi. Avant qu'il n'ait eu le temps de bouger, Bob se saisit de l'arme, se colla le canon dans ce qui lui restait de bouche et appuya sur la détente. Dans un boucan d'enfer, la moitié supérieure de son crâne explosa, projetant des morceaux d'os, de chair et de cerveau dans toutes les directions. Dans la même seconde, tout disparu dans un "plop" sonore, ne laissant qu'une légère odeur de souffre dans l'air.
Tout en réfléchissant à ce que ce merdier voulait dire, Malback entreprit de déposer les cadavres des skins dans leur voiture, les arrosa d'essence, y mit le feu en leur crachant un souffle brûlant, et sortit du parking avec la Chrysler.
Sur le chemin, il croisa des camions de pompiers toute sirène dehors, se dirigeant en sens inverse.
- "Et maintenant, à nous deux, Capitaine Fleubeleubl... J'espère pour toi et ta famille que t'as une explication en béton armé..."
(à suivre...)
(Mt 5,39).
Chapitre I : New York, New York (air connu)
Voyant arriver Malback, l'homme à la pancarte lui fit un signe et s'avança vers lui.
- "Mister Malback, I presume ?"
- "En effet, je peux savoir ce que vous faites là ?"
- "Le Capitaine Fleubeleubl m'a envoyé vous chercher. Je m'appelle Bob. La voiture attend dehors.
- "C'est pas ce qui était prévu. Je devais le rejoindre chez lui par mes propres moyens."
- "Question de sécurité. Nous craignons que l'information de votre arrivée, ainsi que des données concernant votre mission aient été interceptées par les autres. Ceci dit, avez vous fait bon voyage ?"
- "Sans problèmes. Bon on y va alors, mais je n'aime pas trop les changements de dernière minute."
Les deux hommes rejoignirent le parking. Il montèrent à bord d'un monstrueux 4x4 Chrysler, et s'engouffrèrent dans le trafic.
Malback, soucieux, jouait avec la poignée de la portière.
- "Ca c'est de la voiture, hein Mister Malback. C'est américain, synonyme de qualité, de puissance et de consommation excessive de carburant. Quasi indestructible. On a fait renforcer les portières et l'habitacle avec des plaques de plomb et des barres d'acier."
- "Mmh. Je ne m'intéresse pas aux bagnoles. C'est une occupation de blaireau."
- "Ah... Première visite de notre bel Etat, Mister Malback ?"
- "Non, et pour ta gouverne c'est Capitaine Malback."
- "Ah, j'ignorais que... Humf, enfin nous arrivons."
La Chrysler s'engagea sur la rampe d'un parking souterrain, et commença à descendre de plus en plus profondément dans les niveaux.
- "Il habite au sous-sol ton boss ou quoi ?"
- "Non, nous y sommes."
La voiture arriva dans un parking désert, les phares éclairant les piliers de béton sale. Elle stoppa dans la 11ème allée, le conducteur émit un appel de phares, et à une vingtaine de mètres un autre appel lui répondit.
- "Dis moi, bob, c'est quoi ton plan à deux balles ?"
- "Ne vous inquiétez pas, Mis.. Capitaine, tout est normal. nous allons procéder à un échange de véhicules. Sécurité, sécurité..."
Bob descendit de la Chrysler, laissant les clés sur le contact. Trois types descendirent de l'autre voiture, s'avançant à leur rencontre dans la pénombre.
Quelques secondes plus tard, Malback rejoignit le conducteur.
- "Et c'est qui ces mecs ?"
- "Tes nouveaux copains, mother fucker !"
Sur quoi Bob fit mine de s'enfuir, mais Malback le rattrapa par le col, et l'envoya valser contre la voiture. Il se retourna ensuite face aux trois mecs. Crânes rasés, bombers... L'un deux avait une batte de base-ball, l'autre un couteau et un poing américain, et le troisième un uzi, ce petit pistolet mitrailleur qui faisait fureur chez les gangs.
Malback eut juste le temps de sauter derrière un pilier, esquivant de justesse une première rafale.
- "Au nom de Notre Seigneur Jésus-Christ, rend toi, démon ! Sors les mains sur la tête !"
- "C'est ça, tu veux pas que je me mette une petite plume dans le cul aussi ?!"
Le type au uzi s'approcha silencieusement du pilier, le contourna sur la pointe des pieds et surgit, prêt à balancer une rafale sur... personne !
- "Seigneur Tout Puissant, il a disparu !"
Pendant que les deux autres se répartissaient dans le parking, afin de prendre la position en tenailles, le mec au uzi scrutait le parking. Deux bras sortirent du pilier derière lui et lui agrippèrent les épaules. Surgissant du bloc de béton, Malback lui posa le genou au bas du dos, et lui chuchota à l'oreille :
- "Ca, ça s'appelle Passe-Muraille..."
Crac !
- "Oups ! Je crois bien qu'il s'agissait de la colonne vertébrale de votre petit camarade... Elle va marcher beaucoup moins bien maintenant..."
Les deux types se ruèrent vers lui. Malback esquiva le coup de batte du premier, sortit ses griffes et lui porta un coup au ventre. Le type tomba par terre en hurlant. Le deuxième en profita pour lui planter son cran d'arrêt dans le dos. Malback se retourna, agrippa la tête du skin et dans le même mouvement l'envoya avec toute sa force contre le pilier. La face transformée en bouillie sanglante, le mec eu quelques spasmes et s'effondra à plat ventre, sa tête provoquant un "scouitch" mouillé en rentrant en contact avec le bitume.
Malback se rapprocha du type à la batte, toujours par terre en train de hurler. il essayait vaguement d'empêcher ses intestins de sortir du trou béant qu'il avait à la place du ventre. Le démon le repoussa du pied sur le dos, le maintenant avec sa botte, lui plongea une main griffue dans le bide, saisit une pleine poignée d'organes et la tira violemment à lui (shlarf!)
Il ramassa le poing américain, et se dirigea vers Bob, qui reprenant conscience tentait de remonter au volant de la Chrysler. Malback s'approcha de la vitre du conducteur, et lui montra les clés de la voiture.
- "C'est ça que tu cherches, Bob ?"
Tétanisé, Bob n'eut même pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait qu'il se retrouvait à genoux prêt de la voiture, Malback le maintenant fermement d'une clé de bras. Ce dernier enfila le poing américain, fit craquer ses phalanges et le frotta rapidement contre le cuir chevelu du pauvre type.
- "Et un petit shampoing pour cette petite raclure de fiotte qui va crever dans d'atroces souffrances, un !
Alors, Bob, c'est quoi ces conneries ? Hein ? Ca fait deux tentatives d'assassinat dans la même journée, pour une mission secrète ça fait beaucoup je trouve. Ah oui, il faut que j'arrête de frotter si tu veux parler."
- "Hââââ... Ma tête... Mes cheveux... rhââââ..."
- "Bon, visiblement tu ne comprend pas..."
Malback se débarrassa du poing américain couvert de cheveux et de morceaux de peau sanguinolents, ouvrit la portière, lui cala la tête dans l'ouverture, et rabattit la portière un grand coup.
BLAM !
- "Mon Dieu, Bob, ça doit faire atrocement mal !"
BLAM !
- "Allez, passe à table, Bob."
BLAM !
- "Si tu crois que ça me fait plaisir..."
BLAM !
- "...tu te trompes. J'ai horreur de faire ça."
BLAM !
- "En tout cas, tu avais raison en ce qui concerne la solidité des portières... Pas une égratignure !"
BLAM !
- "Allez un petit dernier pour la route..."
BLAM !
Bon, visiblement il n'est plus en état de parler...
Malback retira le cran d'arrêt qu'il avait toujours planté sous l'omoplate, retourna auprès des autres cadavres, essayant de trouver des indices, des papiers... Rien. Il alla jusqu'à leur voiture, mais ses recherches se révélèrent infructueuses.
En revenant, il aperçut Bob, rampant au milieu d'une flaque de sang à quelques centimètres du uzi. Avant qu'il n'ait eu le temps de bouger, Bob se saisit de l'arme, se colla le canon dans ce qui lui restait de bouche et appuya sur la détente. Dans un boucan d'enfer, la moitié supérieure de son crâne explosa, projetant des morceaux d'os, de chair et de cerveau dans toutes les directions. Dans la même seconde, tout disparu dans un "plop" sonore, ne laissant qu'une légère odeur de souffre dans l'air.
Tout en réfléchissant à ce que ce merdier voulait dire, Malback entreprit de déposer les cadavres des skins dans leur voiture, les arrosa d'essence, y mit le feu en leur crachant un souffle brûlant, et sortit du parking avec la Chrysler.
Sur le chemin, il croisa des camions de pompiers toute sirène dehors, se dirigeant en sens inverse.
- "Et maintenant, à nous deux, Capitaine Fleubeleubl... J'espère pour toi et ta famille que t'as une explication en béton armé..."
(à suivre...)