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Un étrange message…
#1
Un jour comme les autres à l’Immac-sur-Sable, pas meilleur et au moins aussi mauvais que d’habitude. Et puis vers 18h le fax du commissariat reçu un message étrange. Enfin… Etrange, mais toujours moins que les évènements se déroulant tous les jours dans la rue.

Ce message aurait normalement finit dans la corbeille du commissaire, si ce dernier n’avait pas appris le même message avait été envoyé par fax à la mairie, à la direction de l’Immac-Hebdo, au gérant de la discothèque et au prêtre de l’église.

Un tel effort de communication devait bien valoir une certaine considération : Au lieu d’en faire une boulette, le commissaire accrocha la feuille sur un panneau auprès des publicité et des flyers que le commissariat, attrapa sa veste, se saisit de son képi et oublia tous cela en pensant à la soirée TV qui l’attendait chez lui.

Sur le panneau, le message reste, offrant un court instant de lecture divertissant pour les quelques officiers et prévenues qui circulaient dans le couloir de temps à autre.

On peu y lire :

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Dix petits nègres bien armés s'en furent dîner,
L'un d'eux but à s'en étrangler
- n'en resta plus que neuf.

Neuf petits nègres bien armés se couchèrent à minuit,
L'un d'eux à jamais s'endormit
- n'en resta plus que huit.

Huit petits nègres bien armés dans le Devon étaient allés,
L'un d'eux voulut y demeurer
- n'en resta plus que sept.

Sept petits nègres bien armés fendirent du petit bois,
En deux l'un se coupa ma foi
- n'en resta plus que six.

Six petits nègres bien armés rêvassaient au rucher,
Une abeille l'un d'eux a piqué
- n'en resta plus que cinq.

Cinq petits nègres bien armés étaient avocats à la cour,
L'un d'eux finit en haute cour
- n'en resta plus que quatre.

Quatre petits nègres bien armés se baignèrent au matin,
Poisson d'avril goba l'un
- n'en resta plus que trois.

Trois petits nègres bien armés s'en allèrent au zoo,
Un ours de l'un fit la peau
- n'en resta plus que deux.

Deux petits nègres bien armés se dorèrent au soleil,
L'un d'eux devint vermeil
- n'en resta donc plus qu'un.

Un petit nègre bien armé se retrouva tout esseulé,
Se pendre il s'en est allé
- n'en resta plus... du tout.

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#2
Le commissaire s’affairait dans son bureau, quand il reçut un courriel. Le titre du message l’offusqua un instant, puis il se rappela soudain un message que le commissariat avait reçut.
Apres l’avoir lut, il téléphona à la mairie et à la discothèque, qui lui confirmèrent avoir reçut le même message de la même manière. Incapable d’avoir le prêtre de l’église au téléphone, le commissaire décida de s’y rendre directement.
Apres tout, l’église n’était jamais que de l’autre coter de la place. Il quitta son bureau après avoir éteins son ordinateur, se répétant le message.


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Dix petits nègres bien armés s'en furent dîner,
L'un d'eux de 1m95 pour 114 Kg, but 4 jours à s'en étrangler

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#3
Dans le centre ville, un passant sortit du métro pour se rendre a la mairie. Arrivé à la surface, il remarqua une phrase marquée en gros a la craie :

« - n'en resta plus que neuf. »

Bien qu’étonné par cette inscription qui jurait avec les tags habituels des gamins de la banlieue avoisinante, l’homme n’y prêta que peu d’attention mais préféra se dirigé vers un attroupement de passant visiblement choquer a quelque mètre de là.
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#4
La journée allait bon train. La secrétaire de la mairie venait de raccrocher le téléphone et commençait à dépouiller le courrier de l’hôtel de ville quand elle tomba sur une lettre qui la fit réagir. Suivant les consignes qu’elle avait reçut, elle appela aussitôt le commissariat qui lui confirma que le même message était arrivé à l’église et à la direction de l’Immac-Hebdo. Alors que le commissaire lui répondait, la secrétaire entendit un agent de police entrer dans le bureau de son supérieur pour confirmer que le gérant de la discothèque avait lui aussi reçut la lettre disant

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Neuf petits nègres bien armés se couchèrent à minuit,
L'un d'eux, de 1m82 pour 63 Kg, deux jour plus tard à jamais s'endormit

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#5
Le jeune couple revient de la mairie ou ils viennent de fixer la date de leur union. La vie et la mort sont tellement omniprésents à l’Immac que l’on ne complique plus avec des doutes existentiels, on en a plus le temps. Pour preuve : il y a encore du sang à quelque mètre du ban ou ils s’arrêtent, et pourtant cela ne les empêche plus de s’y assoir pour s’embrasser. Soudain elle se relève d’un bon : une petite écharde vient de piquer sa cuisse. En riant il l’assoie sur ses genoux. Tournant la tête vers l’endroit où elle était il comprend l’origine de l’écharde : quelqu’un a gravé quelque chose au couteau dans le bois:

« - n'en resta plus que huit. »
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#6
Alors qu’il vérifiait les comptes du bar, le directeur de la discothèque vit le videur lui faire un signe. Venant à la porte il se rendit compte que celui-ci discutait avec le facteur. Apres avoir saluer ce dernier, il prit possession d’un télégramme qui lui était adressé.
De retour dans son bureau il l’ouvrit, le lut, et appela le commissariat qui lui confirma la réception du même message, que se soit à la mairie, à l’église ou au siège de l’Immac-Hebdo. Se demandant encore quel était le sens de ces messages, il le relut à haut voie, comme pour lui-même.

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Huit petits nègres bien armés dans le Devon étaient allés,
L'un d'eux, de 1m67 pour 53 Kg, deux jour voulut y demeurer

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#7
Il s’était amusé toute la nuit et quand il sortit prendre l’air le jour pointait déjà.
Il avait bien bu, bien danser et bien baiser sur les banquettes de la discothèque.
Comment une ville aussi petite et minable pouvait contenir autant de canons et d’horreurs, il ne pouvait pas le dire, mais chaque nuit dans la boite équivalait à ce qu’il avait vécu en dix ans de décadence dans l’alcool le sexe et la drogue avant de venir vivre ici.
Il traversa tant bien que mal le parking pour finir par vomir sur le carré d’herbe à proximité des magasins d’en face.

Apres s’être vidé sur quelques pâquerettes malheureuses, il releva la tête. C’est alors qu’il remarqua que le mur venait d’être tagué à la bombe de peinture rouge.

Le tag disait :

« - n'en resta plus que sept. »
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#8
Le père sorti sur le parvis de l’église afin de fermer la grande porte pour la nuit, laissant la porte secondaire, de moindre taille et placé au cœur même de la porte principale, ouverte pour les visiteurs et les croyants noctambules.

Il s’approcha ensuite du panneau d’affichage des activités religieuses de la paroisse pour y mettre les dernières informations de l’archevêché quand il remarqua une affiche qui s’y trouvait scotché. Après l’avoir lut, il se rendit au commissariat, où il appris que la même affiche avait été collé dans le commissariat, auprès de la discothèque, de l’Immac-Hebdo et de la mairie.

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Sept petits nègres bien armés fendirent du petit bois,
Pendant deux jours, en deux l'un, de 1m67 pour 50 Kg, se coupa ma foi

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#9
L’homme venait d’acheter ses chips et son pack de bière. Il se dirigeait maintenant vers la gare quand il fut percuté par quelqu’un qui semblait vraiment pressé, à la limite de la panique. Il passa le coin de la boutique quand il vit le liquide qui coulait sur la route. Sur le trottoir souillé, on pouvait lire gribouiller grossièrement à la hâte

…«esta plus que si» …
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#10
Le commissaire lisait un rapport parlant des activités de contrebande entre les Docks et les Bas-Fonds et lorsque le téléphone sonna, il décrocha machinalement. La voie au bout du fil, qui était lente et semblait s’ennuyer, lui dit qu’il y avait un message pour lui.

Un coup d’œil à l’identificateur d’appel lui appris que l’appelant était un service de messagerie téléphonique, le genre de service que l’on paye on-line pour qu’il délivre les message a votre place.

Il décida d’accepter le message. Apres l’avoir écouté, il ne prit même pas la peine de vérifié auprès de la mairie, la discothèque, l’église ou l’Immac-Hebdo, il était convaincu qu’ils avaient tous reçu ce message qui disait :



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Six petits nègres bien armés rêvassaient au rucher,
Apres deux jours, une abeille l'un d'eux, de 1m82 pour 63kg, a piqué

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