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Ca c'est du critique...
#1
Hier, c'était mon 666e message.
Hier, il s'est passé ceci (et je suis arrivé à 20h00 chez moi au lieu de 18h30, heureusement qu'on s'est arrêtés en gare (forcément pas là où je m'arrête) et que je n'étais pas trop loin de mon domicile) :

Zurich/Berne (AP) Une chute de tension a semé la pagaille mercredi en fin d'après-midi sur le réseau CFF. Les lignes de contact ont vu leur tension passer de 15.000 à 12.000 volts, a précisé à l'agence de presse AP Michele Bamert, porte-parole des CFF. Ce qui a eu pour effet de sermer le chaos dans les horaires du réseau suisse.
Dans la gare principale de Zurich, des trains à deux étages se sont trouvés immobilisés. Dans tous les convois de voyageurs à deux étages se trouvant entre Berne et Zurich, les installations de climatisation se sont déclenchées. Les perturbations ont été également importantes en Suisse centrale.
L'origine de la baisse de tension n'était pas encore connue en fin de journée. Elle se trouve vraisemblablement au Tessin, a ajouté la porte-parole. Des investigations étaient en cours et, en fin de journée, on ne savait pas encore qu'elle serait la durée des perturbations. AP


BERNE - Les CFF ont connu la plus grande panne de leur histoire. Plus aucun train n'a circulé dès 17h45 et plus de 100 000 voyageurs sont restés en rade, la plupart en gare, durant plusieurs heures. A 22h00, la situation commençait lentement de s'améliorer.
Une chute de tension dans l'alimentation des lignes de contact à 17h23 au Tessin, qui ne fonctionnait plus qu'avec 12 000 au lieu de 15 000 volts, s'est répercutée pour une raison encore inconnue sur l'ensemble du réseau suisse.
Porte-parole des CFF, Jean-Louis Scherz a avancé deux hypothèses au «19:30» de la TSR: un court-circuit ou une ligne de transport hors-service entre les usines électriques alpines et le réseau CFF.
Face à ces inconnues, les voyageurs sont eux aussi restés un certain temps dans l'ignorance. Vers 19h00, les CFF leur ont demandé de quitter les wagons, afin qu'ils soient au moins à l'air frais, car la climatisation ne fonctionnait plus.
Seuls ceux dont les trains s'étaient arrêtés sur des ponts ou dans des tunnels ont dû rester à l'intérieur en attendant qu'on vienne chercher leurs convois avec des locomotives diesel.
Dans les gares, les services de remplacement s'organisaient d'autant plus fébrilement que l'on remarquait que la panne ne serait pas résorbée avant un moment. Mais, vu l'heure, il n'a pas été facile de trouver des bus, et surtout des chauffeurs. Les CFF ont exprimé leurs excuses aux victimes de la panne.
Dès 20h00, le courant est revenu progressivement, d'abord en Valais. Des premiers trains ont relié Brig à Lausanne. Un trafic réduit a également repris sur la ligne Bienne-Delémont-Bâle et un train des BLS a quitté Berne pour Neuchâtel peu avant 22h00.
En Suisse alémanique, la circulation des trains a recommencé petit à petit dès 20h45 entre Lucerne et Zurich, Olten ou Bâle. Au Tessin, des trains régionaux circulaient au diesel entre Bellinzone, Chiasso et Locarno.
Les CFF espéraient pouvoir ramener mercredi soir les quelque 100 000 passagers touchés par la panne chez eux. Ils ont promis à ceux qui ne pourraient pas rentrer qu'ils prendraient en charge la nuit d'hôtel.
Selon Hansjörg Hess, responsable des infrastructures aux CFF, le trafic devrait pouvoir reprendre à l'horaire dès jeudi matin mais il n'est pas exclu que des problèmes subsistent. Aussi, les CFF conseillent aux voyageurs de reporter leur départ quand cela est possible.


Une panne sans précédent dans l'histoire ferroviaire suisse
Des centaines de milliers de passagers en rade dans tout le pays durant 2 heures - «A l'air libre» vers 19.15 heures - Le Département fédéral des transports déplore
Zurich/Berne/Lausanne (AP) Une panne sans précédent a immobilisé les trains dans toute la Suisse mercredi durant 2 heures à la suite d'une chute de tension. Peu avant 18.00 heures, des centaines de milliers de passagers se sont trouvés en rade dans les gares ou en rase campagne. Beaucoup se sont rendus à pied à la prochaine gare en suivant les voies. Les premiers trains ont pu recommencer à circuler vers 20.00 heures.
Dans les gares principales, par exemple à Lausanne et à Zurich, les trains se sont trouvés immobilisés d'un coup. Dans tous les convois de voyageurs à deux étages se trouvant entre Genève et Zurich, les installations de climatisation se sont déclenchées pour le plus grand malheur de leurs occupants en cette journée de canicule.
Beaucoup de trains ont roulé lentement jusqu'à la prochaine gare. Pour certains, des motrices diesel sont venues les chercher pour les remorquer jusqu'à la prochaine station, a précisé Roland Binz, porte-parole des CFF, qui a présenté les excuses des CFF à l'ensemble des voyageurs touchés. En manque d'information, beaucoup de voyageurs sont descendus des wagons pour se rendre à la prochaine gare à pied en suivant les rails.

Evacuations «à l'air libre»
Dans l'heure suivant cette panne sans précédent, les CFF ont commencé à évacuer les trains restés en rade qui avaient encore des voyageurs. Le chef de l'information des CFF, Werner Nuber, a déclaré à la radio alémanique DRS que tous les passagers devaient avoir retrouvé l'air libre à 19.15 heures. Quant à l'hypothèse d'un sabotage, Werner Nuber a déclaré qu'il ne pouvait encore rien dire.
L'origine de la baisse de tension n'était pas encore connue avec exactitude en fin de journée. Elle se trouve vraisemblablement au Tessin, a ajouté Michele Bamert, porte-parole des CFF.
Les premiers trains des CFF ont pu circuler vers 20.00 heures, selon Hansjörg Hess, chef des infrastructures des CFF. La compagnie a d'abord rétabli le courant et les liaisons dans les régions centrales où se trouvent beaucoup de voyageurs. Elle n'a pu le faire que par étapes, tronçons par tronçons, afin de ne pas déstabiliser l'alimentation du réseau et provoquer un nouveau »black out». Dans l'intervalle, de nombreux bus ont été mis en service, ainsi que des trains tirés par des motrices diesel.

Objectifs visés
Notre premier objectif est d'acheminer tous les passagers encore aujourd'hui, a expliqué dans la soirée Hansjörg Hess, chef des infrastructures des CFF. La compagnie espérait également pouvoir rétablir un horaire normal jeudi, mais il faut encore s'attendre à quelques fausses notes, aussi bien dans la composition des trains que dans leur ponctualité.
Sur le terrain, des voyageurs ont choisi de passer la nuit à l'hôtel, plutôt que de se confier à un horaire incertain. Les hôteliers de la ville de Berne, par exemple, n'ont pas eu à se plaindre: il n'y avait plus une seule chambre de libre dans la capitale fédérale ce mercredi soir.

Pas seulement les CFF
La panne a immobilisé non seulement le réseau CFF, mais également toutes les compagnies ferroviaires alimentées par ce réseau. La compagnie BLS (Berne-Loetschberg-Simplon) a ainsi elle aussi subi une panne générale. De leur côté, les Chemins de fer rhétiques dans les Grisons ont subi d'importants retards dès 17.30 heures. A 19.00 heures, ils ont découplé leurs lignes de celles des CFF et ont eu recours à leur propre réseau d'alimentation, a précisé Peider Härtli, porte-parole de la compagnie. La ligne du «Matterhorn Gotthard Bahn» entre Zermatt et Andermatt était totalement paralysée.
A Berne, le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication (DETEC) a déploré cette panne générale du réseau CFF. Le DETEC a suivi attentivement la situation et s'est informé des travaux en cours pour réparer cette panne, a expliqué Hugo Schittenhelm, porte-parole. Le DETEC est convaincu que les CFF ont fait tout ce qu'ils pouvaient faire pour rétablir le fonctionnement du réseau ferroviaire. AP
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#2
Héhé :lol: falait pas etre au 666ème message.
Il t'est arrivé quoi au 111ème? T'as gagné au loto? Smile
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#3
Il semble que la foudre se soit abattue sur la ligne à haute tension entre Vernayaz et Puidoux, ce qui a provoqué une surtension et un déclenchement, avant de mettre le feu à un transformateur en gare de Vernayaz, a précisé à l'AP Jean-Philippe Schmid, porte-parole des CFF. Contrairement à ce qui a été dit jeudi soir, l'usine même de Vernayaz n'est pas concernée.

source:
http://www.edicom.ch/news/suisse/050624113759.fr.shtml
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