"Chez-Jules", salle de pause du Café des Anges (2)

[Galila]

  Il faut croire aussi que le Novalis n'avait pas vu Kimmy, car lorsqu'elle parle il lui jette un coup d'oeil et ça ressemble à celui qu'il a lancé au chasseur en entrant. Un peu atténué tout de même, peut-être l'effet des consommations.

[Epine]

Épine semble dubitatif.

Mouais un concours de lancer de couteau c'est peut être un peu dangereux. Faisons donc un concours de buveur de verre.

Épine se dirige déjà vers une table et met deux chaise face à face.

[Kimmy Fender]

Se rapprochant d'Epine :

Ca dépend... Jouer avec Riffel c'est clair que c'est risqué pour lui. On aura tous envie de le taper... Sauf si on joue par équipe.
Mais ceci dit, lancé de couteau c'est rigolo quand même. Surtout sur cible mouvant. Genre, tu vois, si on prend Galila par exemple...

Et de désigner le Novalis à Epine, avec un grand sourire.

[Richter]

Huhu, chiche que si je me mets à courire, Riffel ne sera pas fichu de me toucher... Aucun de vous d'ailleurs
dit-elle avec certitude

[Riffel]

Non rien...

La réponse du Novalis est répétée, doucement. Le Jordi semble pensif deux secondes puis soupire.

Comme d'habitude... Il n'y a rien. Tu pousses les gens à se confier... Mais toi. Y a jamais rien hein ?

Le ton est clairement ironique.

Kimmy et moi avons le droit à un regard en coin sorti de nulle part, mais à part ça il n'y a rien.

Visiblement Riffel n'accepte pas ce ènième refus d'explication. Sa patience a des limites et elles ont été franchies.

Tu sais quoi Galila. Malgré toute l'amitié que j'ai pour toi, tu peux aller te faire foutre !!

Le chasseur repose le jus de fruit que Jules venait de lui servir et se dirige vers la sortie d'un pas énervé. Apparemment, il n'a plus envie de jouer aux flechettes ni de prouver à Richter qu'il la touche quand elle veut.

Va-t-il enfin franchir la porte ? La réponse au prochain épisode...

[Richter]

Dans le genre pour plomber l'ambiance, c'est pas mal. C'est donc quelque peu dégoûtée que Richter retourne s'asseoir. Lançant à son tour un regard interrogatif vers Galila, mais elle ne le fait pas longtemps, quelque part elle est curieuse et aimerait savoir, d'autre part ça n'est son business. Elle prend donc son verre et trinque avec Ezialle

[Galila]

  Au départ, le Novalis reste interloqué par la réaction du chasseur, yeux écarquillés et air interrogatif imprimé sur ses traits fins. Puis alors que celui-ci hausse le ton et pose son verre, Galila éclate de rire. Il se précipite après le Jordi et lui saisit le bras, fermement. Calmant son hilarité, il s'éclaircit la gorge rapidement.

- Il faut arrêter de penser que je suis exempt des défauts de tout le monde, tu sais. Parfois je suis énervé alors que les gens n'ont rien fait de mal, pourquoi leur en tiendrais-je rigueur ? Donc non, il n'y a rien. Mais je peux te dire ce qui m'énerve si tu veux, ajoute l'Ange des fleurs sur un ton taquin.

  Et si son collègue se laisse faire, amadoué par ces quelques paroles, l'Ami se penche pour lui déposer ses raisons au creux de l'oreille, un sourire amusé sur les lèvres.

[Riffel]

Apparemment, le Jordi ne tient pas, cette fois, à être amadoué vu qu'il ne se laisse pas approcher. Il retire même son bras rageusement pour prendre de la distance et fixe le Novalis sans sourciller. Lui n'est pas d'humeur à rire.

Et bien vas-y. Balance.

Il attend la réponse mais ne se la laisse pas sussurer à l'oreille.

[Galila]

  Bien que restant calme, c'est un regard de défi que Galila pose sur le chasseur. Ses yeux étincèlent mais il ne dit rien, se contentant de fixer son interlocuteur.

[Alyssia]

Un gros soupire... Il vient d'Alyssia, qui, si elle est discrète, n'en est pas moins présente.

Elle se détourne du duo, comprenant que ceci est une affaire privé, et touille rêveusement son verre vide.

Alors Richter !

La voila qui interpelle joyeusement l'ange d'Ange, quittant sa morosité pour ce faire.

Tu va mieux depuis la dernière fois qu'on s'est vu ? Je t'ai aperçu au tribunal je crois... Et puis plus rien.