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"Chez-Jules", salle de pause du Café des Anges (2)
Le Jordi attend patiemment, tenant toujours le bras de sa belle tel un dandi. Une fois que la position semble décidée, il accompagne Kimmy jusqu'à sa chaise et la lâche enfin.

Non non, il ne la plante pas là comme une cruche, bien qu'elle le mériterait parfois. Non non, en parfait gentleman, il tire la chaise :


Si vous voulez bien prendre la peine...

En attendant que la demoiselle se décide, il fait signe à Jules.

Monsieur... pouvons-nous avoir la carte ?

Il pourra toujours attendre d'après le signe aimable qui reçoit en retour. Traduisez : "ça ne va pas la tête, tu m'as pris pour un serveur ?".
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Kimmy fait un signe de tête appréciateur aux attentions du Jordi. Juste avant de s'assoir, elle murmure en se penchant vers Riffel, mais suffisamment fort quand même :

« Ne faites pas attention aux réactions des autochtones très cher, il semblerait que nous soyons tombé dans un infâme boui-boui.
Mais nous n'avons pas le choix, aussi faisons contre mauvaise fortune bon cœur : il s'agit de la seule hostellerie des environs !
»


De là à dire qu'ils sont bourrés, il n'y a qu'un pas. Mais ils ont l'air de se déplacer sans encombre...
A voir si Jules a entendu maintenant, et comment il va le prendre...

En attendant, Lady Kimmy prend place sur son siège.
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Voyant le manège des deux anges, Forty passe derrière le bar et après un clin d'oeil à Jules, s'équipe du nécessaire du petit serveur.

C'est donc un blandine ayant laissé son imper au vestiaire et troqué sa cravate contre un noeud-pap', une serviette blanche posée sur le bras, qui s'approche de la table. Il y dépose assiettes, verres et couverts ainsi qu'un menu.


Puis il se dirige vers Galila...

Vous permettez ?

...et lui subtilise une rose rouge qu'il revient déposer dans un petit soliflore sur la nappe blanche.

Bienvenue au café des anges, messieurs-dames. Prendrez-vous un apéritif ?
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Vous m'en voyez peiné mon cœur. J'aurais tellement souhaité vous emmener dans un lieu à la hauteur de votre classe naturelle...

Tu parles d'une classe... Entre les cheveux mouillés et les fringues. Soit Riffel a sacrément fumé, soit il est aveugle.

Il regarde ensuite le manège de Fortysome avec surprise. Un instant il doute sur la démarche à suivre... Doit-il continuer le jeu et laisser le Blandine jouer le serveur ou reprendre une attitude plus classique. Un coup d'oeil à Kimmy... Allez, faut bien savoir s'amuser de temps en temps.

Enfin... j'ai eu peur de devoir passer commande moi-même.

Il fait signe à Kimmy de faire son choix.

. Avez-vous une envie particulière ? Ne vous faites pas prier
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Kimmy affiche un grand sourire en voyant la réaction de 40some, et fait un signe de tête affirmatif à la question du Jordi.

« Je pense que pour une telle occasion, une bouteille de champagne de serait pas de trop, n'est-ce pas ?
Et je sais que vous affectionnez tout particulièrement le Armand de Brignac, très cher...
»

Après tout, elle s'en fout, c'est Riffel qui invite !
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Forty lève un sourcil de majordome stylé...

Je ne suis pas sûr que nous ayons cela dans nos caves, mais je puis toutefois vous conseiller un Dom Pérignon rosé de 1971, qui sans atteindre la valeur d'un Armand de Brignac pourra satisfaire vos papilles sans que la crise cardiaque de monsieur ne ruine le dîner de mademoiselle.  :mrgreen:
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Épine entre dans la salle avec sa grâce légendaire. Il se dirige direct au bar et commande une pinte de Guinness qu'il vide d'un trait.

HAAAAAAAAAAA. Une autre Jules steup. J'ai grand soif. On a une cible qui nous fait courir plus que raison.

Il prend donc son deuxième verre et se retourne en s'accoudant dos au bar. C'est d'abord Forty qu’Épine remarque en mode maitre d'hotel. Il tique légèrement et sans manquer le spectacle et demande à tenancier à brule pourpoint.

Dis donc Jules c'est parce qu'ils n'ont pas payé leur conso qu'ils ont un gage les trois loulou là bas? Tu ne les a pas épargnés ma foi. Remarque ils font classe.

Épine s'empresse de sortir un billet pour payer ses conso.
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Le quoi ?

Chassez le naturel, il revient au galop. bien sûr, Riffel n'y connaît absolument rien en matière de champagne. Heureusement pour lui, Forty lui sauve la mise, sinon il aurait eu un sacré découvert sans comprendre pourquoi le bougre.

Si cela convient à Mademoiselle, allons-y pour le Don Périnion.

Visiblement, il ne sait absolument pas ce qu'il commande. Mais il a clairement envie de faire plaisir à Kimmy.


Vous voudrez manger un petit quelque chose avec j'imagine... quelque chose de fin et raffiné... comme vous.

Gros sourire charmeur. Riffel est dans son rôle de Don Juan et ne s'en sort pas si mal au final. Il ne fait pas d'allusion à la remarque d'Epine. Celui-ci aura tout de même le droit à un signe de tête aimable si l'occasion se présente.

Le Jean-luc par contre aura sûrement le droit à un regard blasé de Jules pouvant se traduire par : "M'en parles pas, je ne sais pas quelle mouche les a piqué", avant de se voir avec un nouveau verre sous le nez.
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Kimmy fait une petite moue de femme un brin déçue mais qui fait avec... Elle lève légèrement les yeux au ciel.

« Bien, bien... Un "simple" Don Périnion me conviendra tout à fait très cher...
Quant aux hors d’œuvre... Ma foi, j'ai une folle envie de foie gras et de caviar ! Qu'en dites-vous mon ami ?
»

Le rustre / plouc / malotru (rayez les mentions inutiles) accoudé au bar n'a même pas le droit à un regard.
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Le rustre/ plouc/ malotru, lui sourit à Jules et jette des cacahuètes en l'air pour les gober ensuite. On a la classe ou on ne l'a pas.
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