When Huby met Berty.

[Lucas Boizerd]

Note hrp : Ce qui suis n'a rien de quelque chose d'officiel, Boïzerd ne s'est pas filmé, et ce que j'écris sur le fond de sa pensée n'est pas forcément ce qu'il pense ou du moins l'intégralité de sa pensée. Je ne voudrais pas spoïler Kimmy sur ce que pense vraiment Lucas, donc c'est ptêt le fond de sa pensée, peut-être pas, ou peut-être est-ce une partie de tout ça.

En fait, c'est juste une mise en forme pour vous résumer plus ou moins l'historique des relations entre Lucas et Kimmy, et du moins ce que je m'en rappelle.

Si Kimmy veut compléter, confirmer ou infirmer...

[Lucas Boizerd]

Résumé des épisodes précédents :

Episode 1 : La menace Fantomas : le point de vue de Lucas façon très confession intime.

Gros plan sur les narines d’un beau gosse,  l’image est mauvaise et semble être prise le soir par un gars ne sachant pas y faire avec les nouvelles technologies.

Cet engin filme-t-il  ? Certes ?  Non je vous défends de rentrer  dans le bureau !

Dézoom et cadrage bon an  mal an sur le visage précieux du dandy.  Malgré ce que l’on pourrait penser, il est seul, mais fallait faire des effets de manches pour ne pas rendre tout ça trop chiant. Ouai parce que vous êtes conscient que je ne fais ça que pour vous hein, hein !

Ma première rencontre avec Kimmy ?  Evidemment que je m’en souviens, c’était celle d’une balle de gros calibre avec ma rate. Un sacré feu d’artifice !

Il sourit et laisse un blanc.

En fait, pour être exact, je ne sais pas si nous nous sommes rencontrés ainsi, mais on m’a beaucoup envoyé en l’air. Je ne vous raconte pas le nombre de membres de la youyou power force qui ont visités mes entrailles avec divers ustensiles ces dernières années. Heureusement que je connais bien Marise au bureau des réincarnations…  … …  Attendez deux secondes.

Il pose la caméra et sort du champs. On l’entend dicter alors.

Note pour plus tard, vérifier pourquoi Marise me réincarne sans cesse dans des corps féminins.

Il revient dans le champs, et reprends.

Désolé pour l’aparté, mais Marise sous ses airs de Guadeloupéenne libidineuse de chez Didier, je la soupçonne de bosser pour Kobal.

Il se racle la gorge, et reprend.

En fait, mes premiers vrais échanges avec mademoiselle Fender se sont déroulés au sein de l’auberge de ce vieux sournois de Brian. Un mec louche mais mon patron l’adore. Je disais donc que c’est là que je l’ai vraiment vu pour la première fois. Une angèle sous la forme d’une petite fille, avec un sacré caractère. Ses compagnons avaient tendance à la couver.  

Vous me connaissez, enfin non, mais bon, il se trouve que j’ai un faible pour la gente féminine, un gros faible. Bien sûr, elle paraissait une enfant, mais j’ai tout de suite senti la femme qu’il y’avait en elle, et puis vous savez, les roy de France ne se gênaient pas beaucoup non plus, un peu comme le prêtre du cabaret.

Le curé vous dîtes ? Admettons.

Elle était touchante lorsqu’elle parlait de son amour pour les humains et de son attirance pour leurs qualités artistiques. Moi-même les humains, enfin surtout leurs femmes, me passionnent. Dans ma grande bonté, j’ai pensé qu’elle était digne que je lui apprenne l’art du tango. Elle ne s’en sortait pas si mal, et j’ai trouvé son air provocateur fabuleux. Accepter de danser avec un démon aussi illustre sous les yeux de ses camarades, un sacré bout de femme  je vous dis.

La camera se coupe.

[Lucas Boizerd]

Episode 2 : l’attaque des clowns : façon très Sergio Leone.

Immac-Town.  

Boïzerd marchait depuis des heures dans le désert urbain à la recherche d’un peu d’ombre. Le soleil était haut. La chaleur étouffante. Les cheveux gras, la barbe naissante, Lucas voyait son salut marqué d’un M rouge.

A la limite de l’insolation, il s’engouffra dans le tunnel menant à la diligence de fer souterraine. Enfin, il pourrait rallier l’autre bout de la ville en paix et prendre un bain.

Tou-Toum, Tou-Toum Le rythme de la diligence le berçait. Tou-Toum, Tou-Toum. Bientôt il prendrait un bon repas chez Lulu la nantaise, quelle félici. PAN !

Réveil brutal, un pied tendre avait tenté de l’abattre, là, sans crier gare. Nom d’un iroquois, ce n’était pas un mais UNE pied tendre !

Eh bien Mademoiselle, en voilà des manières.*

Lucas ?

Mademoiselle Fender ?

Et voilà l’angèle de Michel lui proposer un duel, seul à seul en face à face. Après avoir tenté, en vain, de faire jouer ses phéromones, le cow-boy accepta.
Un peu plus tard, nos deux héros se retrouvaient dans les souterrains, face à face, prêt à combattre. Les affiches publicitaires étaient closes et les boulettes de tickets de métro roulaient sous le vent.

Les gros plans sur les regards trahissaient déjà la suite. Malgré une volonté de bien faire, l’un comme l’autre n’arrivèrent à se toucher.  Croyaient-ils réellement en leurs causes ou s’agissait-il plutôt du plaisir de s’évaluer, de jouer avec la mort avec l’autre ? Sombre et sordide combat, Kimmy nécessairement troublée par le malin se donna elle-même le coup fatal. Était-ce le signe d’un doute naissant ?

*dialogues non-contractuels.