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L'Arène
#1
Après être passé par la salle de la Machine à Café, Livius a marché quelques temps dans le dédale de couloirs qui forme, en partie, ce lieu de rassemblement des démons qu'est l'Antre. Il entre alors dans une pièce  sans fermer la porte derrière lui et on peut alors l'entendre s’affairer. En réalité, il est en train d'étaler le sable qu'il a amené dans cette grande pièce circulaire. Au bout d'une dizaine de minutes il semble avoir terminé sa besogne et alors nul doute n'est possible : cette grande pièce qu'il vient d'aménager est une arène, digne de celle du Colisée à Rome. Voici donc une petite description pour les plus curieux d'entre vous.

Quote:Parfaitement circulaire, cette salle aux dimensions imposantes à de quoi donner le tournis. Environ cent mètre de diamètre, une bonne trentaine de mètres de hauteur, son sol est recouvert de sable, comme les arènes d'autrefois. Des colonnes inspirées de l'ordre Toscan se trouvent à intervalles réguliers sur tout le tour de la salle et montent jusqu'au plafond vouté dont les pierres semblent avoir été taillées il y a peu.

Ne cherchez pas de trappes en espérant trouver l'accès à une quelconque hypogée, il n'y en a tout simplement pas. Le fait est qu'il n'y a pas d’esclaves enchainés, de gladiateurs en attente de gloire ou d'animaux affamés dans les sous-sols pour combattre les démons qui se présenteront en ce lieu. Sur le pourtour de la salle se trouvent tout ce que vous pouvez souhaiter pour vous entrainer : mannequins d'entrainement faits de bois et de paille, armes d'entrainement en bois (épées, bâtons,...) disposées sur des râteliers, obstacles pour réaliser des parcours, armures en cuir aussi diverses que variées, bref tout ce qu'il faut pour le bonheur d'un Baalite vivant il y a deux mille ans. Notez cependant que tous ces éléments semblent dater de l'époque à laquelle Livius semble appartenir, vous ne trouverez par conséquent aucune arme récente et aucun appareil technologique, que ce soit pour l'entrainement au combat, la musculation ou quoi que ce soit d'autre, tout est "à l'ancienne ici".

Sur la paroi qui fait face à la porte qui permet d'accéder à cette pièce, entre deux colonnes, vous pourrez apercevoir une plaque de marbre finement ouvragée sur laquelle il est gravé "L'Arène".

Livius quant à lui, après avoir réalisé l'aménagement de cette salle, s'allonge sur le sol, face contre terre, jambes et bras écartés, et reste là, sans bouger pendant de longues minutes. Est-ce là sa façon de méditer ? Peut-être s'est-il simplement endormi, ou alors attend-il ainsi qu'un démon ose entrer et le défier dans L'Arène ? Oui, c'est certainement ça... Le sourire qui se dessine sur ses lèvres ne peut que signifier qu'il attend la confrontation...
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#2
Je viens de croiser Livius le Romain se dirigeant vers le couloir de la machine à café. il porte en bandoulière sur ses épaules des sacs de sable.

** Mais qu'est ce qu'il fabrique ? **

j'hausse les épaules avec circonspection et décide d'assouvir ma curiosité. Je le laisse prendre de la distance devant moi et je le suis discrétement. il passe derrière une lourde porte en bois certies de motifs en fer forgés. La porte reste entrouverte et je me place a l'angle de celle-ci. Une salle gigantesque surmontée d'une voûte tout aussi impressionnante se cachait là. je l'observe répandre et étaler les sacs de sable qu'il transportait quelques instants plus tôt.

** Une salle de lutte, une arène de combat, un temple pour le pugilat !! **

Une fois que le travail semble accomplit je le vois s'allonger  au sol pour s'impregner de la force des lieux. j'ôte le haut de mes vêtements et j'entre alors en frappant dans mes mains.

" Admirable aménagement Livius ... mais le repos du guerrier c'est après  la lutte ! "

Lui lancais je sur un ton de défi amical.

"Bâptisons cette enceinte de notre sang et de notre sueur à la gloire du Prince Baal !!"

j'esquisse un sourire alors que je m'étire faisant ainsi craquer mes articulations. Puis je me met en position de combat les jambes arquées et le dos vouté. prêt à jaillir et à en découdre avec mon alterégo.
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#3
La voix de Diaoul tire le gladiateur de sa méditation. Le sourire qui orne son visage s'étire alors qu'il reconnait la voix de celui qui sera son premier adversaire. Il se relève en prenant appui sur ses coudes et observe pendant une seconde son compagnon Baalite. Après l'avoir détaillé, il répond.

"C'est un honneur que d'avoir pour premier adversaire un frère Baalite. Cette Arène ne pouvait espérer meilleure confrontation pour son ouverture. Tu as raison, offrons ce combat à notre glorieux Prince par le sang et la sueur."

Il baisse alors la tête vers le sol, ses mains se dirigeant également vers le bas il marmonne quelques paroles inaudibles, probablement à l'attention du Prince de la Guerre, puis il fait face à son adversaire.

"Diaoul, si tu es prêt, combattons."

La position qu'il adopte semble moins martiale que celle de Diaoul. Il semble plus relaché, moins alerte... Mais Diaoul étant un soldat de Baal doit certainement se douter que cette attitude cache quelque chose. Il incline la tête vers l'autre Baalite, synonyme que le combat peut démarrer.
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#4
Livius se redresse et me regarde avec une évidente satifaction. Il accepte de relever le défi.

"C'est un honneur que d'avoir pour premier adversaire un frère Baalite. Cette Arène ne pouvait espérer meilleure confrontation pour son ouverture. Tu as raison, offrons ce combat à notre glorieux Prince par le sang et la sueur."

deux Baalites sont en lice, le jeu va être musclé et rapide. le choc des corps puissant...

"Diaoul, si tu es prêt, combattons."

Je suis sur la brèche.. je l'observe en respirant un peu plus profondement. l'assaut est imminent. il fait quelques pas dans le sable et ne me lache pas des yeux. il n'adopte pas de posture défensive particulière. il a l'air sur de lui. Je crois qu'il attend que je donne le coup de gong de ce match de lutte démoniaque. la tension est palpable, mais saine, la partie s'annonce corsée.

Je grogne un coup et je serre les poings. Puis je jaillis dans sa direction mâchoire entrouverte et regard furibon, les bras tels les pinces d'un crabe prêtes à l'enfermer dans un terrible étau.

ARRRGHHHHHHrrrr!!!!!!!!!

http://i36.servimg.com/u/f36/15/86/52/99/bfdbf11.png

Mon estimation de sa vélocité n'est pas assez juste. Alors que je suis sur le point de le ceinturer par la taillle, il s'y soustrait d'un bon mètre et mes bras se referme dans le vide.

**Huhh!!??!.... arghh il m'a échappé **
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#5
Après avoir pris quelques nouvelles auprès de Saï et Sideto, et après une bonne douche, Boïzerd déambule dans l’Antre. Un peu rêveur, un peu nostalgique,  son regard se pose ça et là sur les marques du passé.  

Vers l’Est, si tant est que la notion de point cardinaux soit à propos ici, ce couloir menait au QG des Héllions et de la traitresse Lahmi. Plus loin, cet escalier de pierre menait aux salons « philosophiques » que tenait Valkyrja. Ah Val’, un sacré bout de femme… Le poulpe le paiera un jour.

Mais au sol, qu’est-ce donc ? Un peu de sable en petit amas sur les dalles, comme s’il en était tombé d’un sac ou d’une brouette. Oh cela n’a pas été fait par le petit poucet, mais tout de même, il lui semble évident qu’une grande quantité de sable a été déplacée au bout de ce couloir. Quel olibrius irait transporter du sable par grande quantité ?

Curieux, Lucas s’approche jusqu’à entrer dans le majestueux colisée. Deux golems de muscles s’y affrontent, seuls au centre de la lumière, seuls au milieu de l’arêne.
Le bel homme, teint frais et cheveux de soie, porte les yeux sur  les deux gladiateurs qui s’exercent. Ni une, ni deux, le démon s’assoit en tribune, dernier spectateur d’une danse désuète qui pourtant ne manque pas vigueur.

Il ne veut pas déranger ces hommes qu’il ne connait pas. Le seul bruit qu’il émet provient du froissement du tissu de son pantalon à pinces lorsqu’il croise les jambes. Il est d’une autre époque. Il  lisse le col de sa chemise blanche hors de prix et observe les combattants d’un autre âge.

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#6
Le premier assaut n'est pas très concluant pour Diaoul en effet. Livius, très concentré, ne quitte son adversaire des yeux à aucun moment. Peut-être pour tenter de l'intimider ou tout simplement pour lui montrer sa détermination. Quoi qu'il en soit, il prend l'avantage en défense en utilisant une technique simple mais efficace : le pas en arrière. Exécuté de façon suffisamment rapide, ce pas en arrière permet au gladiateur de se tenir à une distance suffisante pour pouvoir prendre l'initiative d'une attaque et donc potentiellement dominer son adversaire.

Tout concentré qu'il est, il ne fait pas attention à l'arrivée de Lucas Boïzerd, actuellement seul et unique spectateur de ce combat de Baalites.

Son adversaire ayant entamé le combat par une technique de lutte, Livius préfère donc se tenir à distance, imaginant que le contact doit être ce que préfère Diaoul et ce dans quoi il excelle. Le romain avance d'un pas très rapide et décoche alors un direct du droit à son adversaire : simple, sobre et efficace. Immédiatement suivi d'un coup de pied chassé au niveau du plexus, profitant de la garde déstabilisée suite au premier coup. La vitesse d'exécution ne laisse aucun doute, il vient d'utiliser l'Art de Combat octroyé par son Prince.

Le premier coup atteint Diaoul en plein milieu du visage. C'est un coup de poing simple, mais parfaitement exécuté et qui, de plus, n'est pas retenu, bien qu'il ne soit pas décoché avec la même puissance qu'on accorderait à un ange. Livius ne semble pas vouloir ménager son vis à vis. Le deuxième coup, le coup de pied, touche lui aussi et devant la puissance fait reculer Diaoul de quelques pas, juste ce qu'il faut au romain pour maintenir sa zone de sécurité.

C'est manifestement un enchainement parfaitement réfléchi puisque les deux adversaire se retrouvent exactement dans la même position qu'une seconde auparavant, à ceci près que Livius a pris un avantage dans la confrontation. Pendant toute l'exécution ses yeux n'ont pas quitté ceux de son adversaire et il est toujours resté parfaitement concentré. Son visage n'exprime rien, si ce n'est la volonté de remporter ce duel. Il ne cherche pas la démonstration de puissance ni la dissimulation de ses facultés, il semble tout simplement prendre au sérieux son adversaire et ce combat. Une chose est certaine, Livius le Gladiateur est un expert du combat au corps à corps et n'est pas du genre à être tendre avec ses adversaires... Même s'il s'agit d'un combat amical. Il est une pure création de Baal.






Jets de dés correspondants
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#7
Sans un mot, c'est un autre spectateur en costume cravate impeccable qui vient s'installer sur les banc de l’arène. Son visage est parfaitement neutre, mais la lueur rouge sous sa mèche semble s'intensifier quand il regarde les combattants en pleine action.
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#8
La réplique du gladiateur ne se fit pas attendre. Une telle ouverture dans ma garde était une veritable invitation à la mornifle en plein tronche. et il ne s'en priva pas le moins du monde. J'eu tout juste le temps de voir arriver l'ombre de son poing au milieu de mon visage avant que le choc ne m'abassourdisse le temps d'un clignement de cils. Sous l'impulsion de mon élan, mon corps basculé vers l'avant ne put esquiver le revers de savate qui me percuta le buste en me renvoyant là d'où je venais. Je porte la main à mon visage et la passe sur la zone légèrement douloureuse. Je fais une petite moue d'acceptation avant de faire craquer mes cervicales.

** T'as du punch et t'es rapide ... voyons voir si c'est la même en attaque **

Je me redresse donc avec un petit sourire amusé et change ma posture de combat. Mes jambes se liberent et je commence a trotter tel un boxeur sautillant par alternance sur mes appuis. je pars ainsi sur un mouvement de recule en de petites foulées, délassant mes bras dans des mouvements élastiques avant de les relever en garde bien serrée devant mon visage, les coudes bien collés contre mes flancs. le mouvement est circulaire. Obligeant mon adversaire à suivre cette ronde s'il veux conserver une distance sécure. j'execute un rapide mouvement d'avancée de l'ensemble de mon corps de facon saccadée en une petite feinte lui faisant croire au lancement d'une nouvelle attaque. Je lui souris derrière ma garde, je le nargue et l'invite à me montrer de quoi il est capable. Mes yeux lui transmettent un message on ne peut plus clair:
** Approche si tu l'oses! **

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#9
L'ainé actuel des Baalites ne pouvais pas manquer ca... il se place discrètement à coté du Capitaine Berney sans oublier de le saluer par une réverence discret mais sincère

Capitaine... mes hommages...

Ca manque d'ambiance et il fait un peu frais ici... surment l'habitude du volcan huhu

Sideto fixe une des grosse Jarre scultée sur les bords de l'arène et envoie son jet de flamme pour que le feu prenne vie à l'intérieur et répète l'opération sur les trois autres, il se frotte les mains et ajoute

Voila qui est mieux place au spéctacle
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#10
L'espace d'une toute petite seconde, Diaoul pourra lire dans les yeux de son compagnon d'Arène une surprise qu'il ne parvient pas à dissimuler. Peut-être est-elle dûe au fait que Diaoul laisse l'initiative au romain alors même qu'il vient de subir la domination de Livius lors du précédent assaut.

Bien entendu Livius suit le mouvement imposé par son adversaire, afin de maintenir la distance qui lui sied. Il se met alors à imiter son frère Baalite et les spectateurs dans l'arène peuvent se dire à ce moment précis qu'ils vont assister à un excellent combat de boxe. Et il n'auront pas tort, car le gladiateur ne perd pas une seconde, ne semblant pas remarquer la modification d'ambiance apportée par Sideto, pas plus que la présence du capitaine.

La surprise passée, Livius ne se fait pas prier et entre dans le périmètre de son adversaire le poing gauche protégeant sa tempe gauche, légèrement en avant et le poing droit protégeant le côté droit de sa machoire. Il fait une feinte en bougeant l'épaule gauche puis lance un upercut du droit qui vient toucher son adversaire sous le menton avec une puissance non retenue une fois de plus. Il est sans pitié et exploite la moindre faille que son adversaire lui laisse. Le deuxième coup suit, le tout toujours exécuté en moins d'une seconde grâce à ce pouvoir qu'il semble apprécier. Il s'agit cette fois d'un coup de pied fouetté du pied gauche qui passe la garde de son adversaire au niveau des côtes mais vient le percuter avec peu de force contrairement à l'upercut. Et oui... Il ne s'est pas contenté de la simple boxe, il a préféré le pied/poing une fois de plus.

Une fois son pied à terre il ne recule pas cette fois, restant proche de son adversaire pour la suite du combat. Il ne l'a toujours pas quitté des yeux, mais à ce moment précis son regard se fait encore plus intense, comme s'il répondait à la provocation, comme s'il lui disait : "Montres moi ce que tu sais faire !"





Jets de dés correspondants
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