Au fond à droite ou bien c'était à gauche ?

[Saï]

Une petite table avec deux sièges autour semblent attendre patiemment que deux personnes viennent s'y assoir. Des heures et des heures durant ces pauvres chosent n'attendent qu'à devenir utile. Arrive Saï qui marche tranquillement dans la salle et aperçoit la table au fond à droite. Ils 'approche la regarde un moment puis il se tourne vers le fond à gauche de la salle visiblement assailli par le doute.
Et son regard commence à aller d'une table à l'autre ne sachant pas quoi faire.

Putain. C'était droite ou gauche une fois au fond ? Mais merdeuh !

Après une longue hésitation il se dirige vers le fond à gauche question de principe Kobalien. Il s'assied et sort un stylo avec lequel il se met à dessiner des seins partout autour de lui pour passer le temps.

[Lucas Boizerd]

Des bites... Boïzerd en était à sa douzième, alternant entre les étrons, les paires de seins, et autre fléchage rose fuchsia.  

"Tu trouveras facilement" qu'il lui avait dit.  Pour ça, aucun risque de se perdre, tant Saï avait recouvert les couloirs menant à LA salle de dessins plus idiots les uns que les autres et encore, je ne vous parle pas des pièges à ours, ou autres tapettes géantes utilisant des culottes de petites filles en guise d’appât.

Bref, passablement énervé d'être pris pour un demeuré, Lucas rejoint l'artiste incompris. Arrivé dans la salle, le dandy siffle son admiration devant la déco...

Eh bien, vous avez mis les petits plats dans les grands à ce que je vois !

Ironique, il s'assoit aux côtés de son comparse.

[Saï]

Saï sourit et range son stylo après l'avoir refermé. Il regarde autour de lui alors qu'il n'y a rien de spéciale puis fouille dans sa poche. Il en retire une poignée de confettis qu'il lance au dessus de Lucas.

Félicitations. Tu as trouvé le chemin sans te perdre. Si tu as récupéré toutes les culottes, tu seras capable de déchiffrer le nom de celle qui te les offres.  Dit-il avec le plus grand sérieux du monde. Personne n'a jamais du voir ça. Un jour à marquer d'une pierre blanche.

Bon parlons peu mais parlons bien.

Il fait un instant de silence pour rendre cette phrase plus solennelle. Bon il essaye ca ne veut pas dire que ca marche.

On se fait un peu chier à Immac en ce moment. Et comme me faire chier c'est pas mon crédeau, je me dis qu'on peut faire des choses ensemble.
Oui enfin rien de salace je laisse ça à X-Fel et ses subordonnées.

[Lucas Boizerd]

Boïzerd se racle la gorge et range la petite culotte à pois qui dépasse de son tuxedo. L'air grave, il écoute Saï puis lui répond.

C'est que nous ne sommes plus très nombreux, mais je vois ce que vous voulez dire. ll nous manque un peu de liens, de supplément d'âmes comme certains disent.

Il fait un geste pour se caresser le menton, puis se ravise. Marrant ça comme il a l'air de ne pas vouloir utiliser de trop sa main droite.

Enfin, j'ai peine à croire que quelqu'un comme vous se soucie de la solitude des âmes. Dîtes m'en plus ?

[Saï]

Saï se gratte la tempe pas pour réfléchir mais juste parce que cela semble le gratter.

Ah mais j'aime pas la solitude. Imagine un monde avec juste moi et rien que moi. Je m'emmerderais au bout de deux secondes. Si ce n'est pas une.
Non je pense plutôt à partager les talents que nous avons pour un objectif plus grand. Dominer le monde en exterminant les limaces et les escargots grâce à la bière.

Il regarde Lucas, lui laissant largement le temps de réagir à ses derniers mots.

Bon d'accord juste dominer Immac pour le moment. Le monde peut attendre. Mais c'est vrai quoi depuis combien de temps sommes nous juste des observateur et réagissons nous seulement à ce qui se passe ? Un peu trop à mon goût. Alors j'aimerai un peu me sortir les doigts du cul et agir pour changer.

Pas toi ?
Et Immac a tellement de chose à proposer.

[Lucas Boizerd]

Lucas fit une petite moue dubitative, c'etait pas là première fois que ce dessert là était servi. C'est pas qu'il voulait faire sa sucrée le dandy, mais on peut se demander ce qu'il pourrait bien monter avec monsieur farces et attrapes.  Boïzerd resta silencieux, pesant le pour et le contre de la proposition.

Soit. Je marche, mais à une condition : je souhaitée que vous me présentiez à la propriétaire de ces petits dessous en coton. Par ailleurs, ce n'est pas à deux que nous changerons la face d'immac...

[Saï]

Saï sourit content d'avoir pu conclure une affaire. Il tend la main vide vers Lucas.

Top là alors.

Il réfléchit un peu avant d'ajouter.

Je me disais qu'un peu de puissance de frappe pourrait aider. Et en plus il est marrant. Tu sais le géant vert lilliputien ? Le Gaziel là. Je suis sûr qu'il y a moyen de moyenner si on le laisse creuser notre QG dans la roche de l'antre.

[Tabou]

Sur ces entrefaits, mangeant des bonbons, Tabou se pointe et demande:

Alors, les gars, ça cause de quoi? De la fin du monde? Ou plutôt de la fin de notre monde... Car il y en a tant d'autres, je les ai vu, moi. Héhé.

Evidemment, l'air dément est de rigueur avec un tel discours (sans la bave toutefois).

[Lucas Boizerd]

Boïzerd signe le pacte, en tapant de la main gauche.

Par contre, s'ils font fuir mes conquêtes, je ne répond de rien.

Arrive alors un type dans son complet rouge, mangeant des bonbons. Un gars banal quoi, à tel point qu'il ne semble pas à Boïzerd le connaitre.

Bonjour Sir, mais peut-on savoir qui vous êtes ? Ce ne sont là pas des manières d'intervenir dans les discussions d'autrui.

Il regarde Saï.

Vous connaissez ce monsieur ?

[Tabou]

Le mec regarde Boïzerd et se contente de dire, très sérieux:

Vous avez raison, j'aurais du d'abord vous frapper et ensuite parler. C'est ce que font toujours les démons de Baal et personne n'y trouve à redire. Personne ne peut parler ensuite il faut bien l'avouer aussi.