"Chez-Jules", salle de pause du Café des Anges (2)

[Skin]

Dites... Vous voulez pas la laisser tranquille un peu?

Les vannes à répétition et les "il faudrait si et ça", ça commence un peu à la saouler. Et j'vous avouerai que moi aussi.
Skin sortait de sa torpeur. Disons que voir la VM se faire plomber par Jules lui avait tout de même tirer un sourire.

Arrêtez de prendre Kimmy pour un lap'reau de 2 jours. Et tirez pas sur des clopes quand elles sont posées sur les lêvres. Vous lui avez arraché un morceau de peau et du coup elle saigne.

En effet, elle saignait de la lèvre inférieure. J'ai testé ça pique.

[Galila]

  Le Novalis observe Richter, sans expression particulière. De la réflexion peut-être.

- C'est un peu plus compliqué que cela.

  Les commentaires de Skin le font se retourner, même s'il n'a rien à en dire. Du coup, il revient à l'Ange de Guy.

- Je crois qu'on reconnaît facilement Kimmy, quand même, fait-il en souriant à nouveau un peu. Juste un peu. Je ne sais pas si elle en veut à quelqu'un, pour ça je crois qu'il faut voir avec elle. Hm... Kimmy, est-ce que tu veux un mouchoir ? demande-t-il tranquillement à l'intéressée.

[Ruben Rystick]

Un meurtrier d'enfants ? Il s'insurge subitement, mais se ravise car elle annonce que ce n'est point le lieu pour en parler. A voir sa tronche, nul doute qu'il se torture le cerveau sur cette annonce, et ses dents, tellement serrées qu'on ne pourrait y glisser une aiguille, montrent bien ce qu'il en pense.
Il met un certain temps a retrouver son sourire. En fait, dès que Richter l’appelle "Ruby". Cela semble lui plaire au plus haut point.

La RATP ? Il regarde de part et d'autre comme si l'explication allait lui sauter dessus en douce. Vous rejoindre ? son regard se fait encore plus interrogatif.

Il se saisit d'un petit morceau de vélin dans l'une de ses bourses, et d'un coffret en bois qu'il ouvre sur le comptoir. A l'intérieur une magnifique plume blanche (d'ange), un encrier empli de noir, et un petit sac fermé. Prenant son temps, il se saisit de la plume, la trempe dans l'encrier, puis griffonne sur le bout de parchemin.
Lorsqu'il a terminé, il ouvre le petit sachet et en sors du sable qu'il verse dessus pour sécher l'encre. Méthodiquement il nettoie la pointe de la plume, la range, rebouche l'encrier, remet le sable blanc dans le sac et referme le tout pour finir par le glisser dans sa sacoche de ceinture.

Avec un grand sourire, il tend le papier a Richter.

Voilà mon intitulé terrestre, ainsi que mon numéro de euh téléphone.
N'hésitez point a m’appeler, pour quoi que ce soit ! un clin d’œil discret qui en dit long. Bien en tendu, je vous laisse finir vos affaires quand a cette sordide histoire que vous me contez. Peut-être pourrais-je vous aider a ce sujet d'ailleurs, si de soutien vous voudriez quérir.
Ou sinon, contactez moi dès que vous en aurez terminé, et nous pourrons ainsi travailler de concert ! Il médite sur ses dernières paroles, pensant utiliser le jeu de mots dans l'une de ses compositions.

Sans la regarder et a mi-mots, il ajoute comme pour lui-même : et je vous chanterais toute la passion que notre rencontre fait naître en moi ... le feu de vos yeux et l'exquise douceur de vos lèvres ... et la promesse de ... Soudain il s'extirpe de ses pensées, se remémore où il se trouve et sourit joliment a la demoiselle en libérant tendrement sa main.

[Richter]

Richter glousse devant "l'ignorance" de Ruben de ce qu'est la RATP
Je ne suis pas la mieux placée pour parler de cela, mais si cela vous intéresse réellement, je peux vous introduire à une personne plus apte à vous faire rentrer dans notre communauté.
Elle reçoit entre-temps le papier puis jette un coup d'oeil sur ce dernier par curiosité, c'est en découvrant le nom humain de Ruben Rystique qu'elle ouvre plus grand les yeux d'étonnement.
Eh bien ça alors...
Elle regarde à nouveau l'ange dans les yeux tandis qu'elle plie le papier et qu'elle le range dans un endroit sur. Répondant à l'invitation à le contacter elle dit
Je n'y manquerai pas
Elle lui rend son clin d'oeil puis va se commander un cacao

[Kimmy Fender]

Kimmy choisit d'ignorer la remarque de Shagshog, pour mieux se concentrer sur celle de sa cible du moment : Riffel.
Autant dire qu'elle ne semble pas ravie du tout, d'ailleurs elle descend de son tabouret et se rapproche du visage du Jordi au point de lui hurler littéralement à la figure (hé oui ! elle a grandit).

« La croissance ! j't'en foutrais !
J'suis plus adulte dans ma tête que toi pôv naze ! »

Elle se met alors à faire une mauvaise imitation de la voix et des mimiques de Riffel, en caricatural, très fort, et voix de fausset.

« Ouuuuh, mon frère est un démon ! ouuuuuh, il s'est sacrifié pour tous les anges et pour moi ! ouuuuuh, on le mérite pourtant pas... Ouuuuin ! »

Puis elle rajoute, avec sa voix normale, un ton plus bas mais très sérieuse :

« Ta sale raclure démoniaque de frangin est crevée, c'est très bien comme ça.
J'espère que tu le rejoindras bientôt, sale clébard pleurnichard. »

La blessure à la lèvre ne semblait pas tellement être à l'origine de cette soudaine colère.
C'est peut-être un effet cocotte-minute ?

En tout cas, une fois sa gueulante poussée, Kimmy commence à se retourner pour se diriger vers la sortie.
Et le pire, c'est qu'elle n'a même pas fini son coca !

[Riffel]

Le Jordi s’apprêtait à répondre à Skin.

Je ne la prend pas pour une gamine. Elle fera ce qu'elle voudra quand son corps aura...

Pas le temps en fait vu que Kimmy réagit à son tour de sa manière, heuuuuuuuu explosive. Au début, l'ange de Jordi reste con... mais vraiment très con. Estomaqué... Ouais on peut dire cela. Il ne s'attendait pas à ça de la part de Kimmy... Surtout de Kimmy.

Pas un mot ne passe ses lèvres et son teint pâlit jusqu'à ce que la Micheuse conclue sa diatribe et décide de tourner les talons.
Le chasseur ne la laisse pourtant pas se retourner complètement, retenant son épaule d'une main ferme et...

P A F ! C'est le bruit d'une claque hein... pas un coup de poing hein... Nous ne sommes pas des brutes.

Un bon recto dans la face...Il n'y aura pas de verso. D'un geste méprisant, Riffel jette la cloppe kidnappée aux pieds de l'ado et lâche simplement.

Étouffe-toi puisque tu y tiens tant.

[Ruben Rystick]

[pendant ce temps, entre Richter et Ruben ...]

Ruben se pâme de rire et secoue sa main. Oh non merci !

Une communauté ne me siéra guère ! Savez-vous ? Je suis un doux rôdeur solitaire qui piétonne allègrement par monts Z'et par vaux. Un peu sauvage, Une lueur brille dans ses yeux. mais bien sociable, un peu bestial, un brin volage et Il baisse la voix seulement pour elle doucereusement apprivoisable.

Le ménestrel l'interroge du regard quand elle s’éberlue sur son nom. Peut-être nous sommes nous déjà croisés ?

[Shagshog]

Toujours aussi serviable, c'est à Riffel que s'adresse Shagshog cette fois ci.

Nan mais riff, l'intention était bonne mais la résolution.

Une baffe c'est t'jours de haut en bas avec la main bien à plat et une p'tite rotation du bassin. Nan pac'que sans ça t'as pas d'efficacité.

[Galila]

  Le Novalis observe, écoute, hausse les sourcils, les rabaisse bientôt, finit sa dernière gorgée de diabolo et repose son verre doucement.

  Puis il bouge, en direction du Jordi. S'arrête près de lui, main dans les poches.

- Est-ce que tu peux venir avec moi s'il te plaît ? demande-t-il simplement. T'es pas obligé, sûr. Mais je vais juste marcher un peu.

[Kimmy Fender]

La clope, Kimmy s'en fout. D'ailleurs, elle marche même dessus.
Mais la baffe par contre, elle n'a pas l'air de s'en moquer. En se tenant la joue douloureuse, Kimmy pose à nouveau son regard sur Riffel. Un regard bien rempli de haine...

« Tu pleures la mort d'un démon et frappe les vrais anges ? Super !
Celle-là, crois-moi que tu vas la regretter. »

Et pouf, n'apu.
Elle disparait.