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Le Beau Bar à Brian
Cet échange d'informations semblait aller de soi puisqu'il s'agit d'un ennemi commun, Galila. Mais tout le monde ne semble pas être du même avis. Visiblement, le chevalier a des choses à dire et se tait quand on commence à s'intéresser à lui. Je te montre la mienne si tu me montres la tienne ? Je m'attendais à un échange franc et sans arrière-pensée et on se retrouve dans une négociation sans queue ni tête.

Alors s'il s'agit de conversations de comptoir, je peux faire : "Le fond de l'air est frais, c'est pas faux, vous l'avez dit, tout ça..."

Maintenant, pour parodier un romain qu'il me semble avoir connu :  "Ce que j'ai dit, je l'ai dit..."


40' lève son verre à la santé de Victorious, signe qu'il n'a rien à ajouter, et s'intéresse de nouveau à sa bière belge.
Valium sourit.
Fait semblant de regarder une montre fictive a son poignée.

Et pendant ce temps à Veracruz, ou à Immac, M.Hulstein nous fait une crise cardiaque.
Mais bon, ça on s'en fou.

C'est un dommage collatérale d'un machination absolument pas machiavélique.


Sur ceux il fait un sourire aimable à Shagshog.


Capitaine Laylax!
Se serait la premiére fois qu'il l'appel capitaine?

Vous étes for-mi-dable!

C'est vrai vous au moins vous balancez pas cache votre nom démoniaque a l'ennemi juste pour qu'il prenne le contrôle de vous.


A l'égard de Galila.

Hum, c'est dur a dire... mais... Je compatis presque...
Presque hein...
Un rire fuse, celui de Victorious.

Pied et poing liés hein... Depuis Juin que je suis sur cette affaire, on m'as foutu la paix quand personne ne savais ce qu'il se passait. Quant l'affaire à été un peu connu, fin août, et que j'ai demandé de l'aide, certains on voulu me voler le dossiers, en m'accusant de pouvoir jouer les Cassandre, parce que je trahissait.

J'ai été à la limite de l’insubordination avec un Capitaine.

Plus discret avec une Juge, mais elle a bien fait sa crise contre moi. Vous avez même eut droit à une de ces prises de têtes ici même.

Pieds et poings liés, je ne le suit pas. Parce que j'ai fait en sorte de ne pas l'être.


Se tournant vers 40some, il ajoute:

Ceci dit, je ne peut pas faire n'importe quoi. Il y a une juge et une capitaine, et j'ai été tendre avec aucun des deux. Le format que tu veut est impossible.

Il caresse son menton des doigts, comme s'il cherchait ses mots.

Je suis "pieds et poings liés" en quelques sorte.

Rire et clin d’œil. Un geste pour Valium au cas ou ce dernier veuille le suivre, et l'andréalphus prends le chemin de la sortie. Cette fois, il faudra le stopper physiquement, le mots ne suffirons plus.

On est seul mon Valou'. T'avais raison, j'ai perdu mon temps. J'espère que ce seras comme Le Todd le dit... Ha oui, la crise cardiaque du maire... T'inquiète, sûr que les humains ont sût gérer.
Bon c'est pas bientôt finit ces minauderies ? Serviteur Galila, ne pensez pas que c'est en nous traitant de débile qu'on va abonder dans votre sens. Monseigneur Joseph ne tolérerait jamais un écart de ce type et croyez moi bien... moi non plus.

Le regard est sans équivoque... Il est sérieux là le Léo.

Je préfère encore lécher les bottes du serviteur Silver que de m'abaisser à faire confiance à des démons. Et vous pouvez lui demander, ça me ferait doucement suer. Et puis regardez, il faut quand même être con pour ne pas voir qu'il essaie de vous soutirer des infos gratos. Qu'est-ce qui vous dit qu'il ne va pas se barrer une fois que vous aurez tout bavé ?

Et là Victorous décide de s'éloigner.

Quel talent d'acteur... il m'arracherait presqu'une larme. Il critique les anges de ne vouloir trahir les leur alors qu'il n'a pas les couilles d'aller jusqu'au bout de sa démarche. Pourtant la trahison, c'est typiquement démoniaque que je sache ! Il doit avoir l'habitude. C'est que de la comédie je vous dis ! Et vous ange Galila, vous êtes tombé en plein dans le panneau.

Non non, il n'aime pas du tout provoquer... Cela n'est qu'une simple illusion de l'esprit. Le ton railleur me direz-vous ? Une simple illusion auditive...
Les propos du Todd rendent l'angelot songeur.
Ben... je crois que j'arrive à te comprendre.

Chris regarde alors la créature de Uphir avec compassion:
T'as des envies, mais tu peux pas compter sur l'empathie des autres pour les surmonter.
Du coup, tu te sens seul et frustré, et t'es rongé de l'intérieur par tes désirs.


Puis, avec un sourire approbateur.
Mais tu as raison, nous ratons le coche.
Il faut ignorer ce pauvre type, et s'occuper de ce qui compte vraiment.

Je vais commencer par demander au père de dédier la messe de dimanche à cet évènement.
Ça soudera nos frères dans cette épreuve qu'Il nous envoie, et renforcera Nos Valeurs.


Ce disant, l'angelot se lève, et se dirige vers la sortie.  C'est qu'il en oublie même son mug...
Empathie? Frustration? Valeur?

Visiblement, Chris  se parlait tout seul sans savoir à qui il parlait. D'ailleurs, la créature ne parvenait pas à voir autre chose qu'une proie de l'enfant qui venait titiller ses instincts.

C'est avec un relâchement de sa position défensive que le démon d'Uphir accompagne le départ du jeune ange, se demandant surement quelle était la signification de sa dernière intervention.

- Mais bien sûr, Leodagan, les règles sont les mêmes pour tous, mais apparemment, pas celle de la politesse, puisque si je vous comprends bien, nous devons vous écouter nous traiter de grouillot, de con, de faible d'esprit et j'en passe et des meilleurs, toute la journée sans que l'inverse ne soit possible. De toute façon, ne soyez pas idiot, vous devez bien vous douter que l'avis des Joseph, je m'en balance puisqu'il est évident. Ah et... aha... hahaha, très drôle votre répartie sur la trahison, très drôle.

  Ne prenant même pas la peine de répondre au reste des paroles de Leodagan, Galila adresse un regard à Valium, le premier depuis qu'il s'est placé à côté de Victorious, et un bref sourire. A 40some, rien, il ignore son intervention qui a obtenu réponse de la part de l'Andréalphus. C'est Shagshog qui intéresse maintenant le Novalis.

- Ami, soit vous retirez votre ordre et j'essaie de faire changer le Chevalier Victorious d'avis, soit vous le maintenez et nous perdons à jamais l'occasion de rassembler les informations sur le sujet. Vous pourrez toujours vous convaincre plus tard que nous n'avions pas besoin de ce qu'ils savent, mais depuis le temps que les événements avancent, certaines informations ont disparu et d'autres le feront encore au fur et à mesure. Viendra un temps où il sera trop tard, même avec de nouveaux moyens.

  Puis Galila se lance pour rattraper le Chevalier des Plaisirs Infernaux et lui saisit un bras.

- Renégat, je ne servirais à rien. Ni à mon camp, ni au vôtre. Je ne vois guère l'intérêt d'aller jusque là. Vous, vous avez tenu jusqu'à maintenant, malgré ce qu'en pensaient vos collègues et les brimades qui en ont découlé, vous vouliez le fin mot de l'histoire, vous voulez toujours trouver qui fait ça et pourquoi. Ne renoncez pas pour des mots prononcés au mauvais moment par des inconséquents. Immac n'a pas à devenir le terrain de jeu d'une troisième force. Vous avez ma parole que je ne chercherai pas à vous tromper si nous arrivons à faire cet échange.

  L'Ange prend l'une des amaryllis qui orne sa chevelure et se rapproche de Victorious pour la glisser dans la poche de sa chemise. La lassitude se lit sur son visage mais tout en installant la fleur à sa nouvelle place, il sourit gentiment à l'Andréalphus, remontant ses yeux bleus vers le regard de celui-ci.

- Depuis le départ de certains, la modération et la réflexion ne sont plus vraiment des mots du dictionnaire angélique. Ils sont lassant et bornés. Ne partez pas, s'il vous plaît... murmure-t-il pour les seules oreilles du Démon.
Resté jusqu'alors silencieux et très discret jusqu'alors, se contentant de consciencieusement vider la carafe de cognac offerte par Skin avant son départ, Dariel dévisse son postérieur de son siège pour rejoindre l'ange de Novalis, auquel il adresse un bref sourire amusé.

Tout ceci est louable mais vous semblez craindre d'aller jusqu'au bout de vos convictions, malgré que ce soit pour le plus grand bien.

Il adresse un regard à Victorius.

Vous aussi, si vous me permettez l'expression qui ne vous convient peut être pas. Vous voulez à tout prix que tout soit fait au grand jour alors que vous saviez, et si ce n'était pas le cas ça devrait l'être à présent, que ça ne marcherait pas.

Il secoue la tête et hausse les épaules.

Vous parlez d'ouvrir les yeux aux autres et gardez les vôtres obstinément clos. Il est maintenant un peu tard pour vous résigner à faire ce que vous auriez du faire depuis le début : vos confrères vous renieront aussi sûrement que le feu brule.
Aux grands maux les grands remèdes, je vous propose de passer par un intermédiaire neutre. Au moins aurez-vous la certitude de ne pas être trahis par le camp d'en face.
Autrement je doute que vous fassiez changer d'avis vos camarades et supérieurs.
Kcinnay sourit au discours du jeune ange !!! enfin elle suppose que c'est un ange, car elle ne le connait pas ?
à voix basse, elle lâche :
[sup]Quelqu'un de neutre ... HUM ....  mise à part à la rigueur Brian lui-même !!!
Mais est-il si neutre que celà ???? mystère !!![/sup]

s'adressant à Dariel :

Vous pensez à qui pour faire le lien entre nos deux mondes antagonistes ?
C'est dur de sortir quand même! D'abord, un simple mot est capable de vous stopper. Puis on voit que tout ce qui se passe est inutile, et que tout le monde, même ceux qui était pour l'échange à l'origine, vous suggère de partir. Alors on affermit sa volonté, bien décidé à enfin se casser de la pièce.

Mais voila qu'on vous retient par le bras. Le regard que l'andréalphus jette à celui qui le retient n'as rien de très sympathique. Et alors qu'il le laisse déposer sa fleur dans sa poche de chemise, tout en écoutant cet étrange murmure, rien n'adoucit ces yeux. Nul doute que lorsqu'il prends le végétal entre ses doigts, ce n'est pas pour l'admirer.

Pourtant, le démon suspends son geste, celui de se débarrasser de la plante, aux paroles de Dariel. Il ouvre à demi la bouche pour répondre, lorsque Kcinnay y vas de sa question. Puis il la referme, s'intéressant à la réponse de ce quasi inconnu, toujours la fleur entre ses doigts.

Apparemment, sa question en devenir était la même que celle de la Ouikka.


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