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Le Beau Bar à Brian
Toujours rêveur, Chris commence de siropter son infâme mixture, quand les propos de la créature de Uphir attire son attention.
Il pose son mug, et se dirige alors vers LeTodd, un sourire aux lèvres.

Ben moi, j'aime bien votre coté calme et posé.

En fait, vous êtes un peu comme un nounours en guimauve.
Un côté un peu bourru au départ, mais un intérieur dégoulinant de sensibilité et de compassion.


Le sourire de l'angelot se fait de plus en plus chaleureux, ce dernier ne prêtant attention qu'au démon de la pollution:
C'est bien de voir une créature qui recentre les propos sur les sujets importants.
Et quand je vois comment ce crime atroce vous marqué, pour un peu, c'est moi qui vous embrasserai.
La proie vient de nouveau lui parler ? Le todd se met en position de défense. Non pas qu'il ait peur de l'enfant, mais plutôt de ses propres instincts de chasseur. D'ailleurs, il jette un œil à Brian qui fronce déjà les sourcils.

C'est marquant en effet. Je pensais l'école sous protection angélique et je découvre que votre gradé principal juge les crimes qui s'y passe comme peu intéressant. Quelle ironie que ma propre administration m'interdise de tels actes. A vous voir, je dois avouer que l'envie de répéter cet acte jouissif me titille énormément. D'un certain coté, je suis jaloux de la liberté que s'est offert cet individu. Mais je suis tellement satisfait de voir que cela ne vaut pas le coup de s'y intéresser pour certains d'entre vous.

Il se tourne vers Le blandine et semble se délecter un instant de sa colère.
Victorious tends une main à 40some. Il lui fait un doigt?! Ha non, trois doigts sont tendus

Trois fois. Trois fois, j'ai compté.

Dit t'il sibyllin.

Trois fois qu'on menace de me passer sous les œuvres d'un Joseph. Je ne suis pas le démon le plus facile à retrouver. Hors contrat d'assassinat, on peut même dire que vous n'avez aucune chance. Par contre votre Joseph là...

Victorious désigne Silver.

...lui il est très reconnaissable. Alors faites une croix sur ce que je sait.

Je suis venu pour cet échange d'info, je l'ai proposé. Le danger, je le perçois. Vous avez bien prit le temps de tergiverser, du coup j'avance la requête que le première info, c'est à vous de la donner.

Sinon sans cela, j’étaie en train de demander à votre Novalis qui allais donner cette première info. Avant qu'il ne décide de lancer ce conciliabule, parce qu'il n'as visiblement pas l'autorité nécessaire pour agir, je posais la question. J'aurais peut être accepté de commencer, si les choses s'étaient faites sur le champ.

A présent, vous semblez penser que vous avez le temps de voir d'autres piste. C'est amusant...
la jeune fille rentre dans le Bar et s'assoit légèrement en retrait de Victorious mais à bonne distance des autres démons et elle écoute sans rien dire la conversation
Devant l'attitude prudente de la créature, Chris ne s'approche pas, mais poursuit sa discussion:
Haaaaa, vous êtes super intelligent.

On était tellement intéressés par les auteurs, qu'on en a oublié de s'intéresser à la victime.
J'ai même pas entendu une seule fois son prénom...


L'intérêt de l'angelot semble croitre, quand la créature parle de la liberté de l'assassin.
C'est pas la peine de me rassurer, hein.
Si c'est une "liberté pas prévu", c'est sur que ses patrons l'ont puni pour son manque de discrétion et que tout est fini.

Vous qui comprenez sa logique, c'est quoi le message de ce déséquilibré ?
"Touche, c'est toi le loup, tu m'attraperas jamais ?"
La griffe dorsale du Todd commence à s'agiter. Soit c'est de l'énervement, soit c'est de l'excitation.

Sans vouloir vous vexer, je n'imagine pas que vous compreniez le subtil plaisir qu'on ressent quand on ôte une vie innocente. Ne cherchez pas d'autre message autre que le plaisir.

De plus, je ne sais de cette affaire que ce que j'ai lu; Vous devriez plutôt chercher des témoins pour en savoir plus sur l'acte de ce charmant "déséquilibré".


Un coup d’œil à Victorious.

Ne voyez vous pas qu'il est inutile de continuer, chevalier? Les anges ont déjà raté le coche avec Marcus, pourquoi voudriez vous soudainement qu'il en soit autrement maintenant? Que cet ennemi commun déloge les anges s'ils sont prêt à le laisser faire. Nous n'en seront certainement pas triste.

40' repose son "verre de cocher" et s'appuie confortablement au dossier de sa chaise. Il regarde le chevalier Victorious avec le sourire, comme deux collègues de travail qui se racontent la dernière bévue de leur chef de service.

Rodomontades que tout cela... C'est vous qui avez évoqué le sujet d'après ce qu'on m'a dit. Vous êtes autant demandeur d'informations que nous si ce n'est plus. Si vous étiez aussi sûr de vous, vous ne vous abaisseriez pas à évoquer l'affaire dans un endroit où vous serez certains d'avoir des oreilles compatissantes, voire attentives.

Le sujet m'intéresse, je l'avoue. Mais si vous souhaitez jouer les marchands de tapis, gardez le dans votre poche avec votre mouchoir par dessus.

Quand à l'urgence de la situation... Peut-être ai-je accordé trop de crédit à des évènement tout à fait anodins et non reliés. La maladie du maire est peut-être tout bonnement naturelle, et le meurtrier d'enfants, un rogue de chez vous que vous avez fini par éliminer en interne.

On m'a d'ailleurs dit que vous aimiez beaucoup vous confronter à la police ces derniers temps. Des petits jeunes un peu remuants dans les pattes, peut-être ?
Franc sourire à l'endroit du Blandine.

Belle tentative, mais même en faisant beaucoup d'effort, vous ne pouvez pas être aussi stupide. C'est impossible.

Il tourne un regard hésitant vers l'Uphir, puis lorgne vers la sortie semblant indécis... Au final, il choisit d'attendre les dernière parole du Novalis.
Pendant ce temps, Léo ne dit rien. De toute façon tout le monde ici sait son avis sur la question vu qu'il l'a répété plusieurs fois. Il se contente donc de regarder la scène qui se déroule devant lui, levant parfois les yeux aux ciel quand son serviteur lâche des bruits mélodieux qui illustre bien l'ambiance : C'est la merde mon capitaine !
  Galila regarde Laylax puis Shagshog.

- Vous faites un concours ? Le premier qui fait capoter l'échange a gagné ?

  L'Ange croise les bras, grinçant.

- Les plus aveugles dans cette histoire, ce ne sont pas les démons. En disant aveugle, au passage, je suis gentil. Croyez-vous donc que ces nouveaux ennemis sont stupides ? Je ne le pense pas. Et quand je n'arrive pas à comprendre ce que veut ou fait un ennemi d'une certaine intelligence, je m'en méfie bien plus. Parce que là, quand apparaît enfin ce à quoi il travaillait, il est souvent trop tard ou personne ne sait comment réagir.

  Le Novalis se prend le menton entre deux doigts et fronce les sourcils en regardant le Michel.

- Apparemment, l'autorité ne vous dérange que quand elle ne va pas dans votre sens. C'est bien pratique, dit-il en hochant la tête d'un air faussement entendu. Vous tous, continue-t-il en s'adressant à ses collègues, je vous dis bravo. Aucun spécimen de cette "raclure démoniaque" n'a proféré de menace à notre encontre depuis que l'idée d'échange a été prononcée. Même les plus désagréables font des efforts. Et vous...

  Galila écarte les bras, totalement incrédule.

- Vous, vous parlez de torturer celui qui fait le premier pas, vous passez la vie des humains au dernier plan - ah oui, c'est vrai, ce sont des pertes regrettables, mais bon, ça ne fait pas de grosses différences dans les statistiques - et surtout, surtout vous changez de direction et de discours uniquement parce que ce sont des démons en face. Mais vous vous écoutez, oui ? 40some... soit vous jouez à je ne sais quoi, soit vous ne vous souvenez même pas que c'est vous qui, le premier, parliez de glaner des informations ici. Dans un cas comme dans l'autre... vous êtes décevant. Maintenant... si un seul essaie encore d'exciter les Démons en leur balançant des amabilités alors qu'il a dit auparavant que les nouveaux ennemis cherchent sûrement à nous dresser les uns contre les autres, je serai persuadé que ce n'est pas grâce aux Anges présent dans cette ville qu'on nous appelle les Intelligences.

  Les yeux du Novalis jettent des éclats à droite et à gauche comme il se tourne et se retourne pour parler aux différentes personnes. Difficile de dire si la colère ou la déception l'emporte, les éclairs zébrant un regard d'océan sous la tempête. Il fait encore un tour pour regarder chacun dans les yeux, grave, et revient à l'Andréalphus :

- Victorious, je n'avais absolument pas le temps de demander carte blanche, notre hiérarchie est particulièrement occupée et vous seriez déjà reparti lorsque j'aurais eu la réponse. J'ai prévenu le seul qui me semblait pouvoir réagir rapidement, et vous l'avez entendu, il m'interdit de faire quoi que ce soit. Sachez que, vu les événements récents chez nous, je pense être considéré au même titre que vous comme une personne indigne de confiance. Quant à vos exigences, je les trouvais sans intérêt, car techniquement, elles n'ont pas vraiment lieu d'être. Je ne partirai pas, je suis toujours pour cet échange et je préfère faire amende honorable pour toutes les bêtises de mes collègues en essayant coûte que coûte de faire avancer les choses, mais je suis pieds et poings liés, conclue Galila en faisant une parodie de révérence.

  Il se relève et fixe le Démon en plantant son regard profond, comme un puits d'eau azur, dans celui de Victorious. Il n'y a plus de sourire, juste une attente, des uns, des autres, une tension palpable.




[HRP]
Pardonnez-moi pour la longueur du message, mais étant donné le nombre de posts entre mon dernier et celui-ci, il fallait bien que je réponde à tout cela et j'étais dans l'impossibilité de le faire ce matin. ^^'


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