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I am the void! [RP secret]
#1
Leon s’avança doucement vers la maison, prêt à tout. Entrant par la porte ouverte dans la masure, il repéra immédiatement l’homme près du feu. S’approchant, il lui tendit la photo d’Ashley, la jeune femme qu’on l’avait envoyé recherché dans ce village perdu d’Espagne et demanda à l’autochtone, en anglais, s’il l’avait vu. L’homme, plutôt âgé et barbu, le paysan moyen si l’on veut, lui répondit sur un ton peu amène en espagnol. Leon, qui parlait autant espagnol que l’auteur de cette chronique, s’excusa donc et commença à faire demi-tour, lorsque l’individu saisit une hache et s’approcha de lui, l’air menaçant. Instinctivement, Leon , agent spécial du gouvernement américain et ancien flic, dégaina son pistolet, braquant l’individu en lui intimant de ne plus bouger, ordre non suivi par deux fois. Du coup, l’Américain fit feu, utilisant trois balles en pleine tête pour tuer son opposant. Un mec pas tout à fait humain ce paysan, se dit Leon. Le bruit d’un moteur de camionnette interrompit ses pensées, comme les cris et coups de feu de ses collègues espagnols. Le bruit des pas et des voix des paysans dehors n’augurait également rien de bon. Voyant 3 hommes armés d’outils agricoles s’approcher de la maison d’un pas traînant et l’air pas franchement heureux, Leon monta à l’étage, se mit à la fenêtre et les alluma.

Ceci fait, il rechargea, redescendit, et poursuivit sa route vers le village, tuant encore quelques autochtones hostiles en route. Arrivé au village sans prétention et ayant, vu la réaction des autochtones, déjà mauvaise réputation, l’agent américain prit le temps d’observer les lieux. Il ressortit de ce repérage aux jumelles que les villageois semblaient nombreux, mais paisibles, bien que le barbecue sur la place du village avec un policier embroché au milieu laissait supposer qu’eux aussi allait se montrer des hôtes désagréables.

Arme à la main, l’agent s’approcha, repéra une paysanne seule derrière une maison, lui tira une balle dans la tête, la jeta au sol d’un bout coup de pied puis la massacra avec son couteau. Voyant que les autres villageois l’avaient repéré, il résista un moment à l’extérieur, puis, devant la foule de plus en plus nombreuse et hargneuse, décida de battre en retraite dans une maison, dont il obstrua la porte d’un lourd meuble, tout en sachant bien que ses ennemis finiraient par passer par les  fenêtres. La technique du canardage depuis l’étage ayant fonctionné déjà une fois, Leon se décida à monter à l’étage où il trouva d’ailleurs, accroché au mur, un bon vieux fusil à pompe, chargé, ainsi que des cartouches sur un meuble non loin. Il commença à arroser les villageois qui passaient par les deux fenêtres lorsque soudain, un bruit de tronçonneuse se fit entendre. Un rien inquiet, l’Américain se retourna, vit une foule montant l’escalier, foule qu’il arrosa copieusement avec son pompeux. Confiant, il fit à nouveau face à la fenêtre, juste à temps pour voir un paysan portant une sorte de sac en toile de jute sur la tête se jeter sur lui avec une tronçonneuse et lui trancher la tête. Visiblement, il ne trouverait pas Ashley….

Marinette pesta et posa sa manette. Visiblement, elle n’était pas encore une hardcore gameuse et ça se voyait. Tout en s’allumant une clope, elle réfléchit un peu, puis spontanément, se leva, se rendit à son bureau, ouvrit un tiroir, en sortit un gros livre rose, avec un logo Hello Kitty et la mention « Secret love » inscrit en dessous. Ouvrant la serrure dorée et kitsch qui ferme l’ouvrage avec une clef portant un cœur rose, Marinette s’assied, prend une plume et commence à écrire :


Cher journal, cela me fait bizarre de t’écrire, de couvrir tes si belles pages blanches de ma noire écriture. Pourtant, je sens qu’en tant que juge, il m’est nécessaire de me confier à quelqu’un. Alors, ce sera à toi. Je n’ai pas vraiment assez confiance en qui que ce soit ici, donc je préfère graver en toi mes réflexions, pensées, sentiments et j’en passe. Mais commençons par le début, je vais me présenter, ce sera plus simple. Je m’appelle Marinette, ange de grade 0 au service de Dominique, actuellement en poste à Immac, ville des plus étranges de par son fort taux d’alignés au sein de la population. Un poste plutôt calme, si on excepte l’affaire Gruthenwald, inévitable dans un tel contexte, quoique… mais j’y reviendrai sans doute. Les anges sont dans l’ensemble plutôt sympathiques, ce qui doit coïncider avec la forte quantité d’anges masculins parmi la population locale. Bien sûr, il y a quelques… fortes têtes, je crois qu’on peut les qualifier ainsi, mais rien d’insurmontable.

Je bosse sous les ordres du Serviteur Beretta, Premier Juge du lieu. Malgré le fait qu’elle soit une femme, elle m’est sympathique, car on sent qu’elle se donne pour sa communauté. Toutefois, au vu de certaines de ses réactions, je me demande bien si elle restera avec nous encore longtemps. Et ne crois pas que j’écris cela en ayant les dents qui rayent le parquet, au contraire, cela m’arrange qu’elle soit la cheffe, je n’aime pas avoir de responsabilités. Pourquoi ? Je ne sais plus trop, foutu effacement de mémoire, mais je me sens mal rien que d’y penser. La situation a donc intérêt à rester ainsi, ce sera mieux pour tout le monde.

Pour ce qui est de ma façon de concevoir la justice, elle est assez simple au fond : nous devons punir, mais pas pour des raisons technocratiques et dénuées de raison ou pour des raisons sentimentales telles que la vengeance, mais dans un but social : celui de rétablir l’équilibre au sein de la communauté ou du Grand Jeu le cas échéant, équilibre brisé par la faute à punir. De plus, cette punition se doit d’être comprise par le condamné, afin que celui-ci comprenne son erreur et ne la répète pas. En cas de grave déviance, à savoir la non-assimilation répétée du pourquoi cet acte est fautif doit être prise au sérieux rapidement et traiter de manière adéquate, à savoir un stage de reconditionnement, voire la mort, il ne faut jamais faire dans la demi-mesure en de tels cas.

Quant à la prévention, elle doit être de tous les instants, nous devons pouvoir anticiper un comportement fautif et le prévenir, ceci afin que l’équilibre et donc l’ordre reste présent dans nos rangs. C’est ainsi que nous parviendrons à la victoire finale, mais le chemin est encore long et le prix à payer élevé. D’ici à cette victoire, nous, serviteurs de Dominique, devons continuer à travailler sans relâche, vigilants en permanence, guettant la moindre faute, afin de la prévenir et si nécessaire, de la punir.

Sur ce, je te laisse te remettre de ce premier contact et te dit à bientôt, je pense que je vais communiquer avec toi assez souvent, car j’ai encore beaucoup à partager au sujet de moi-même.

Gros becs, Marinette

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#2
1945, Italie. Les soldats américains, soutenus par leurs puissants chars, investissent rapidement une ville italienne, que les troupes SS leurs ont abandonnés. Les renseignements indiquent que les nazis ne se sont retirés que pour mieux contre attaquer. Aussi, les GI sont-ils particulièrement attentifs et nerveux. Rapidement, par petits groupes, ils prennent position dans diverses maisons laissées à l’abandon, tandis que les chars se placent dans des rues d’importance stratégique.

Pendant un bref instant, le silence, angoissant, règne. Et puis, soudain, ils arrivent. Des hommes courent dans la direction des troupes US et commencent à tomber sous une pluie de balles. Les soldats sont soulagés : l’ennemi ne semble pas aussi fort que prévu. Et puis, vient ce terrible bruit. Celui si caractéristique d’un engin chenillé. Et pas du genre petit, le chenillé. Par les fenêtres, les soldats américains virent la chose arrivée. Et là, ils surent que tout allait basculer. Car les Allemands leur avaient réservé une jolie surprise : un char Tigre II, le plus gros blindé possible. Un premier char américain fit feu, sans même sembler endommager le véhicule adverse, celui-ci riposta, son projectile traversa la cuirasse du blindé de l’Oncle Sam puis explosa. L’équipage survivant commença à fuir. Puis, ce fut le tour d’un deuxième, puis d’un troisième et finalement, le jeu fit comprendre à la joueuse que c’était les vilains SS qui avaient gagné. Celle-ci poussa un grognement de mécontentement puis s’alluma une clope.

Non décidément, ce n’était pas ce soir que Marinette deviendrait une joueuse de talent. Aussi se décida-t-elle à écrire à nouveau à son journal, qu’elle a décidé, dans un moment de manque d’inspiration de nommer… Kitty.

Chère Kitty,

J’avoue que ton nom n’est guère original, mais que veux-tu, on ne peut pas toujours être originale dans la vie, ma vie l’étant, je crois déjà assez, je préfère parfois des choses simples. Aussi vais-je commencer par te présenter ici brièvement les personnes avec qui je vis et travaille.

Tout d’abord, à jamais premiers dans mon cœur, mes chats. Ils sont au nombre de trois : Adolf, le blanc avec du noir « juste où il faut » si tu vois ce que je veux dire =), Célestin, le plus mignon, qui est tout roux, donc forcément satanique. Et bien sûr, Marinette, toute blanche, immaculée, comme moi, c’est pour ça qu’elle porte mon nom. Haha, je déconne.

Ensuite, les anges que je fréquente le plus à Immac. D’ja, y a le Serviteur du Jugement Dernier Beretta, qui fait un putain de taf’ même si je la vois pas souvent. Elle devrait aussi se détendre et arrêter de toujours s’engueuler avec l’Ami du coin, je crois d’ailleurs que ça c’est calmé depuis que celui-ci à obtenu ce grade d’Ami d’ailleurs, mais je vais en parler après.

Puis, viennent les gens qui rôdent dans les bars, soit Riffel et Daeminus. Galila y rôde aussi parfois, mais j’y parle pas parce qu’il est noir et sert Novalis (j’espère que Skin ne lira jamais ce journal, sinon, elle va encore me faire la morale). Nan mais je déconne, c’est que parce qu’il sert Novalis que je lui cause pas. Je suis pas raciste, seulement élitiste. Après, j’avoue qu’il a un charme certain avec sa touffe de cheveux, mais que s’il était plus… réveillé disons, ben, on aurait peut-être plus de relations.

Où en étais-je déjà ? Je m’égare moi avec tous ces gens dont je dois te parler. Ah oui, je me relis et je vois qu’en fait, c’était de Riffel et de Dae que je voulais te parler. Ce sont deux Serviteurs, l’un de Jordi, l’autre d’Ange. Ce sont de bons vivants et ils sont agréables à vivre, comme tous les hommes. Je m’entends très bien avec les deux d’ailleurs, même si, d’après Riffel, Daeminus craque pour moi. On pourrait même dire que c’est mon amoureux, mais chut, tu le dis à personne hein (promis, je t’en dirai plus sur ma vie sentimentale palpitante, mais pas aujourd’hui).

Viennent ensuite nos autorités, soit le Maître Neven (on dit pas Maîtresse, ça fait cuir et domination, ‘fin je sais pas si c’est pour ça) et l’Ami Shagshog. Ce dernier était Serviteur de Michel, afin qu’il n’emploie son talent de lécheur de timbre à d’autres fins que la philatélie, ce qui lui a valu une promotion. Enfin, c’est mon avis, parce que sérieux, il sait se battre, mais c’est tout. Et moi, j’en attends plus d’un Ami (tu auras donc compris que c’est pas mon Ami. Ptain, ce que je suis drôle). Je ne le fréquente donc pas trop.
Maître Neven est elle plutôt cool, limite un peu trop, même si je crois qu’on est un peu en froid depuis que je me suis pas pointé à la promo du gros barbare à temps, parce que j’avais pas eu le mémo. Faudra que je fasse sa fête à Camille, c’est sûrement de sa faute. Il sera privé de  croquettes bière.

Tiens, puisqu’on en parle, Camille c’est mon actuel serviteur, un avocat. Il est noir, mais c’est pas grave, il cause bien et m’est très utile. Pis ça reste un homme, pas une putain de gonzesse infoutue de faire un truc intelligent de ses journées.

Toujours dans les collègues, mes camarades de mission, Hjordis et Lyn Fulgur qui servent Michel et Jean. Ce sont deux bonnes femmes, mais du genre efficace, donc j’ai rien à leur reprocher. On bosse ensemble et c’est tout. Cela me convient bien je dois dire.

Enfin, les petits rigolos, comme Skin, Oniriel, Fortysome, Yoxie, SMT, Silver ou les petits nouveaux. Je vais pas leur mettre de la couleur, ils sont pas assez importants. Mais donc pour les présenter en quelques mots : Skin est (ou était, paraît qu’elle est partie, de toute façon, je la voyais pas, elle était noire. T’es priée de rire, sinon je te renverse mon café dessus) une Serviteur de l’Armure Divine, du genre arrogante, pleine de gentillesse à en faire se flinguer un être humain normalement constitué, bref DETESTABLE (mais moins que l’aut’ gros naze). Oniriel sert Blandine, il est sympa, mais souvent ailleurs. Fortysome a le même supérieur, c’est un ange tout à fait correct que j’apprécie, mais avec qui je n’ai pas plus de contact que ça. Yoxie lui sert Guy, mais nous quitte. Dommage, il était rigolo ce jeune gothique. Tiens, ça me fait penser que je ne t’ai pas parlé de Dhawid, notre autre Guy que je croise jamais, donc… on va pas en causer, okay ? SMT pour Sœur Marie Thérèse, celle qui rend quand (gag facile, je sais) est une Michel du genre mal dégrossie. Hjordis c’est l’incarnation de la subtilité à côté et avec son look viking, c’est pas gagné, je te laisse donc imaginer SMT. Enfin, Silver est un Joseph qui a du être incarné dans un enfant de chœur abusé par tout le diocèse, voire tous les évêques locaux et qui en a gardé des séquelles, notamment avec son absence d’humour et son côté froid. Il a pas du avoir une vie facile en tous les cas, du moins, je l'espère… Les petits nouveaux, c’est des mecs qui se la jouent « Revaïveul Mediévol » comme disent les jeunes humains. Je vais garder mes distances avec eux, pas qu’ils tentent de me convertir à leurs idées bizarres.

Comme tu le vois, je suis entourée de beaucoup de monde, pas toujours recommandable, mais je fais avec. La prochaine fois, je te parlerai d’autre chose, genre de ma fonction de Juge, j’ai plein de trucs intéressants à raconter, mais tu vas devoir te taire, c’est secret-défense tu vois ? En attendant, raconte-moi ta vie avec mes sous-vêtements, je suis sûr que c’est passionnant.

Doux baisers,

Marinette

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