08-23-2011, 01:08 PM
(This post was last modified: 08-23-2011, 01:13 PM by Prevention Sante Immac.)
La vie d'Immac n'est pas faite que d'assassinats, de mystérieux bruit de bouchon de champagne qui sautent, de guerre de de gang au pied d'une salle de concert ou de crissement de pneus de voitures convoitées.
Immac est certes une ville agitée, peut être plus que New York ou Mexico, mais des scènes beaucoup plus anodines s'y déroulent également. Lecteur, si tu cherche de l'action, passe ton chemin, tu ne liras ici que banalité.
Les enfants vont à l'école, les gens se promènent dans le parc de la mairie. Beaucoup de personnes vont dans les bas fond pour sortir en discothèque sans qu'il ne leur arrive rien. Et parfois les mêmes se rendent deux jours plus tard à la messe sans qu'ils se doutent jamais de la malfaisance du premier lieu et de la sainteté du second. Ainsi vas la vie de ces humains, au cœur d'une guerre qu'ils ne soupçonnent pas.
Nous sommes fin juin, station fleuve. Les beaux jours commencent leurs arrivées, quoique le petit matin porte toujours son vent frais. C'est le début de l'été, et un groupe de trois bénévoles descendent d'une rame de métro. L'été, la saison ou les corps se dénudent, et ou bien des tentations se font jour. La saison ou les couples se dé-fonds le plus facilement, la saison de l'amour et de la tromperie.
Quoi de plus naturel donc qu'une association qui a pour but la prévention sexuelle se lance dans une distribution de prospectus. De simple morceau de papier, dont la plupart finiront de toutes façons dans les poubelles les plus proches, mais ces bénévoles ont les yeux brillants de l'idéaliste.
Si l'on se penche sur le prospectus, il s'agit d'un papier tout à fait commun qu'on trouverais facilement dans un centre de dépistage par exemple. Mais un véritable habitué remarquerais que parmi les recommandations habituelles manque celle de la prudence quant aux partenaires multiples. Peu de mention également quant à la sélection nécessaire, basée sur le choix de sa/son compagne/compagnon d'une nuit sont faites.
C'est anodin de toutes façons. Et la distribution se passe sans histoire notoire, sauf au moment ou une bénévole percute une trentenaire sans faire attention. La femme, visiblement une cadre, ou quelque chose d'approchant, qui manque de tomber s'arrêtera pour aider la bénévole maladroite.
Et voilà le seul rebondissement de la journée... Ne vous ais je pas dit que c'était inintéressant?
Immac est certes une ville agitée, peut être plus que New York ou Mexico, mais des scènes beaucoup plus anodines s'y déroulent également. Lecteur, si tu cherche de l'action, passe ton chemin, tu ne liras ici que banalité.
Les enfants vont à l'école, les gens se promènent dans le parc de la mairie. Beaucoup de personnes vont dans les bas fond pour sortir en discothèque sans qu'il ne leur arrive rien. Et parfois les mêmes se rendent deux jours plus tard à la messe sans qu'ils se doutent jamais de la malfaisance du premier lieu et de la sainteté du second. Ainsi vas la vie de ces humains, au cœur d'une guerre qu'ils ne soupçonnent pas.
Nous sommes fin juin, station fleuve. Les beaux jours commencent leurs arrivées, quoique le petit matin porte toujours son vent frais. C'est le début de l'été, et un groupe de trois bénévoles descendent d'une rame de métro. L'été, la saison ou les corps se dénudent, et ou bien des tentations se font jour. La saison ou les couples se dé-fonds le plus facilement, la saison de l'amour et de la tromperie.
Quoi de plus naturel donc qu'une association qui a pour but la prévention sexuelle se lance dans une distribution de prospectus. De simple morceau de papier, dont la plupart finiront de toutes façons dans les poubelles les plus proches, mais ces bénévoles ont les yeux brillants de l'idéaliste.
Si l'on se penche sur le prospectus, il s'agit d'un papier tout à fait commun qu'on trouverais facilement dans un centre de dépistage par exemple. Mais un véritable habitué remarquerais que parmi les recommandations habituelles manque celle de la prudence quant aux partenaires multiples. Peu de mention également quant à la sélection nécessaire, basée sur le choix de sa/son compagne/compagnon d'une nuit sont faites.
C'est anodin de toutes façons. Et la distribution se passe sans histoire notoire, sauf au moment ou une bénévole percute une trentenaire sans faire attention. La femme, visiblement une cadre, ou quelque chose d'approchant, qui manque de tomber s'arrêtera pour aider la bénévole maladroite.
Et voilà le seul rebondissement de la journée... Ne vous ais je pas dit que c'était inintéressant?