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"Chez-Jules", salle de pause du Café des Anges (2)
Après les paroles de Galila, la main de Riffel reste sur son dos, comme si ce contact pouvait l'apaiser.

Je ne sais pas si je peux t'aider au niveau douceur, mais pour le viennois pas de problème !

A peine sa phrase finit, il se redresse un peu et remarque qu'Oniriel l'a dépassé sur cette idée.

Ah ben tiens, j'ai été pris de court !

Il adresse un sourire et un clin d'oeil à l'ange de Blandine, comme pour le remercier de soutenir un compagnon.
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Quand le jeune médecin entent les dernier mots de Galila il ne pu s'emperchée de si mêlée. Et d'un voix hésitante

Sa a été si terrible que sa? On ne ce connais pas mais vu ton états je n'ai pu m'emperchée de te posé cette question
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- Noooon, je suis juste mort, mais ce n'était pas si terrible... Bon, en fait, la traque n'a pas durée des heures et des heures, mais c'est particulièrement stressant. Et je suis une petite nature aussi, répond l'Ange de Novalis en riant. Au fait, je ne pense pas que nous nous soyons déjà croisés. Je suis Galila.

  Il tend la main à ce collègue qu'il n'avait encore jamais croisé. Une tasse atterrit devant lui. Relevant la tête, il adresse un sourire éclatant au serviteur de Blandine.

- Oh ! Merci Oniriel. Pour l'instant ça va aller, je n'ai rien qu'un peu de repos et de douceur ne puissent soigner, enfin... je parle pour ici. Mon nouvel incarnat est dans un sale état, bien entendu. Et les souvenirs de Bertrand et Maximilien resteront gravés en mon âme.

  Semblant réaliser quelque chose, Galila se tourne vers Riffel. Ses yeux bleus paraissent s'allumer et une étincelle d'amusement vient danser dans ses prunelles. Il se penche pour lui murmurer quelques mots à l'oreille. Un peu songeur après ceci, son attention s'envole sur les volutes s'échappant de sa tasse dérivant sur les légères circonvolutions.
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Chance qui buvait tranquillement avec le Daniel n'avait rien manqué de la conversation. Il regardait Galila d'une façon étrange, comme s'il ne semblait pas tout à fait comprendre ce que disait le Novalis. Visiblement pendant plusieurs secondes il fit un effort pour ne pas dire une connerie, où en tous cas quelque chose qui pourrait blesser Galila, mais il ne put s'abstenir de parler à son tour.

"Malheureusement, dans toutes les guerres il y a des morts... C'est triste pour les serviteurs qui nous ont quitté, pour les humains qui ont ainsi perdu la vie et pour toi mon ami, mais c'est ainsi. On ne peut pas revenir là-dessus."

Il regarde alors le Novalis droit dans les yeux.

"La tristesse ne te va pas du tout. Et puis dans ce genre de cas, sans oublier ceux qui nous ont quitté, il faut aller de l'avant. Portes un toast à leur mémoire et balaye la tristesse. C'est ce que tu as de mieux à faire."

Le discours sonnait un peu faux malgré toute la volonté du Laurent. Il dégageait l'impression de cacher un discours plus dur, plus radical, et l'effort pour choisir ses mots était visible. Il souriait cependant à l'ange de Novalis, comme pour le rassurer.
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Serra la main de Galila

Moi sais Yoxie Ange de Guy si tes blesser contacte moi je serais ravie de te remettre sur pied la prochaine fois
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  Galila écoute Chance lorsque celui-ci s'adresse à lui, faisant disparaître les vapeurs oniriques en portant la tasse de chocolat à ses lèvres. Ses yeux se fixent en laissant son interlocuteur plonger dans les profondeurs de ce regard comme ils le font assez souvent. Une lueur interrogative y naît pendant le discours, puis elle est remplacée par une nouvelle étincelle d'amusement, curieusement soutenue par un intensité sous-jacente.

- Ma joie quotidienne n'aurait aucune saveur et que très peu de valeur si je ne savais la mesurer à l'aulne de mes peines. Ne t'inquiète pas, je ne suis pas triste pour moi, mais j'honore la mémoire de ces personnes qui nous ont quitté trop vite. Et j'apprécie de me faire dorloter, je ne vais pas m'en cacher, quel intérêt y aurait-il ? demande-t-il, candide.

  Puis, fronçant légèrement les sourcils, il reprend sur un ton toujours aimable et même relativement doux :

- Précise le fond de ta pensée, Chance, je ne vais pas m'offusquer parce que tu as un avis et une philosophie différents des miens. J'apprécie tout particulièrement que tu veuilles me ménager, soit en certain, mais je préférerais que tu ne le fasses pas. La dissimulation ne te va pas tellement.

  A l'attention de Yoxie, l'Ange de Novalis ajoute :

- Enchanté. Je suis blessé actuellement. Ma nouvelle incarnation est dans l'Eglise, au bout du quatrième banc à droite quand on entre par la porte sud.
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Oniriel écoute la conversation sans parler et masse les épaules de Galila en même temps pour l'aider a évacuer la tension des derniers événements.
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Chance prend une inspiration et son visage un air sérieux qu'on ne lui voit pas très souvent, bien que ce soit le cas plus fréquemment ces temps derniers.

"C'est triste effectivement. Mais c'est le "jeu"."

Il mime les guillemets sur le mot "jeu" mais continue sans s'interrompre.

"Le Grand Jeu... Son autre nom c'est la Guerre des Âmes. On est en guerre, c'est exactement ça. Quelles que soient nos actions sur terre, c'est un terrain de jeu, ou un champ de bataille suivant le point de vue. On est là pour faire gagner cette guerre à notre camp, que ce soit par les armes, ou d'autres moyens. Et des pertes, on en a toujours subies et on continuera d'en subir, c'est dans l'ordre des choses. Et plutôt que de ressasser ce qui s'est mal passé, il faut faire en sorte que ça ne se reproduise pas. Cet évènement, ton malheur, vient de me faire prendre conscience de deux où trois choses. Je vais prendre certaines mesures dès maintenant."

Le regard de l'ange de Laurent exprime la détermination et la confiance. Alors qu'il prononce la dernière phrase le ton devient très professionnel et une sorte d'aura émane de Chance, aura du genre charismatique qui laisse penser les autres qu'il va effectivement se mettre au boulot, comme jamais on ne l'a encore vu...
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40' que l'on avait pas vu depuis un moment, entre dans la salle de pause, un dossier "Batte-Mobile" sous le bras. Il se dirige vers Galila.

Cher ami, je suis désolé que nous n'ayons pu sauver votre enveloppe corporelle. j'ai retourné tous les scénarios possibles dans ma tête, malheureusement votre sort était scellé. Il faut dire que la chance n'était pas avec vous : qui aurait pu dire que le véhicule que vous recherchiez contenait les démons chargés de vous éliminer ?

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Tes blesser ? bin j'arrive te soigné.


HRP:  Active ton aura si tes bien dans l'église pendent ce temps je vais faire sortir un humain du coma (si sais pas toi)
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