01-08-2011, 06:41 PM
Gendarmerie d'Immac sur Sable, 21h, Vendredi 7 janvier 2010.
Le Capitaine Roumert était comme toujours assis à son bureau, lisant les rapports de ces agents. Visiblement, encore une fois, mais la première cette année, la criminalité était en hausse dans les Bas-Fonds. Et dire qu'on avait supprimer l'antenne de gendarmerie située juste à côté, quel gâchis! Maudites restrictions budgétaires! Si ça n'avait tenu qu'à lui...
Le téléphone sonna, interrompant le fil de ses pensées. Machinalement, le Capitaine tendit la main pour le prendre. Qui pouvait bien l'appeler si tard? Si c'était un petit farceur, il allait lui-même se déplacer pour lui botter le cul avant de le jeter au trou. La voix au bout du fil était celle d'Arthur Hulstein, l'actuel maire d'Immac:
- Bonsoir Gontran, ici Arthur Hulstein à l'appareil? Je ne vous dérange pas j'espère?le ton était poli, presque froid et cela surprit un peu le Capitaine, qui répondit néanmoins:
- Oh bonsoir Monsieur le Maire! Non, pas du tout, je suis toujours disponible pour vous. Que se passe-t-il?
- Il se passe, très cher ami, que je n'apprécie pas DU TOUT votre humour de merde, car je ne crois pas que le mot soit trop fort pour le qualifier ainsi. Je vous attends demain à 10h dans mon bureau. J'espère que vous saurez vous expliquer, car croyez moi, vous avez beau être bien noté, personne n'est irremplaçable et j'ai un ami qui connaît bien Monsieur Hortefeux... Bonne soirée quand même!
Et le Maire raccrocha. Le ton avait été sec, exprimant l'ire de l'interlocuteur du gendarme. Roumert resta bouche bée, se demandant ce qui pouvait bien lui valoir un tel remontage de bretelles. Il se mit à réfléchir, sans pour autant trouver la réponse. Cela attendrait donc le lendemain, lors de l'entrevue avec le maire. En tous les cas, il allait tirer cette affaire au clair, car s'il y a bien une chose que le Capitaine détestait plus encore que les appels téléphoniques anonymes, le bordel en ville et le café froid qui ressemblait plus à de la pisse qu'à du café, c'était d'être accusé à tort.
Le Capitaine Roumert était comme toujours assis à son bureau, lisant les rapports de ces agents. Visiblement, encore une fois, mais la première cette année, la criminalité était en hausse dans les Bas-Fonds. Et dire qu'on avait supprimer l'antenne de gendarmerie située juste à côté, quel gâchis! Maudites restrictions budgétaires! Si ça n'avait tenu qu'à lui...
Le téléphone sonna, interrompant le fil de ses pensées. Machinalement, le Capitaine tendit la main pour le prendre. Qui pouvait bien l'appeler si tard? Si c'était un petit farceur, il allait lui-même se déplacer pour lui botter le cul avant de le jeter au trou. La voix au bout du fil était celle d'Arthur Hulstein, l'actuel maire d'Immac:
- Bonsoir Gontran, ici Arthur Hulstein à l'appareil? Je ne vous dérange pas j'espère?le ton était poli, presque froid et cela surprit un peu le Capitaine, qui répondit néanmoins:
- Oh bonsoir Monsieur le Maire! Non, pas du tout, je suis toujours disponible pour vous. Que se passe-t-il?
- Il se passe, très cher ami, que je n'apprécie pas DU TOUT votre humour de merde, car je ne crois pas que le mot soit trop fort pour le qualifier ainsi. Je vous attends demain à 10h dans mon bureau. J'espère que vous saurez vous expliquer, car croyez moi, vous avez beau être bien noté, personne n'est irremplaçable et j'ai un ami qui connaît bien Monsieur Hortefeux... Bonne soirée quand même!
Et le Maire raccrocha. Le ton avait été sec, exprimant l'ire de l'interlocuteur du gendarme. Roumert resta bouche bée, se demandant ce qui pouvait bien lui valoir un tel remontage de bretelles. Il se mit à réfléchir, sans pour autant trouver la réponse. Cela attendrait donc le lendemain, lors de l'entrevue avec le maire. En tous les cas, il allait tirer cette affaire au clair, car s'il y a bien une chose que le Capitaine détestait plus encore que les appels téléphoniques anonymes, le bordel en ville et le café froid qui ressemblait plus à de la pisse qu'à du café, c'était d'être accusé à tort.