Marti... heu... Victo' au commissariat

[Victorious]

Un homme cinquantenaire, bien bati, bien conservé, rentre avec une certaine précipitation dans le commissariat de la vieille ville. Un petit peu de sueur sur le visage semble attester que le skatboarde qu'il a à la main à été utilisé, ce qui est plutôt cocasse pour son âge.

Jettant un regard inquiet derrière lui, comme s'il s'attendais à être suvis, l'homme retrouve une contenance, cale son skateboard sous le bras et s'approche de l'acceuil. Un sourire fatigué se place sur son visage pendant qu'il s'adresse à Céline Gigot, visiblement l'agent préposé à la réception des visiteurs.

Bonjour Mademoiselle. Je suis Monsieur Cuvelier. J'ai rendez vous avec l'adjudant Roland... Je croit que je suis un peu en avance... Je peut patienté si nécessaire...

Puis il ajoute l'aire moins formel.

J'ai un peu... courut pour venire ici... Rien de grâve hein, mais ou sont les toilettes s'il vous plaît? Je boirais bien un verre d'eau...

Il agite son skateboard comme pour s'expliquer...

Une lubie... Un jour je serais doué.... Traversé la ville en skate, c'est pas facile.

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La jeune femme de l'accueil sourit au nouvel arrivant, avant de lui dire:

Oh oui, bien sûr. Il vous attend dans son bureau. Les toilettes sont sur la gauche juste avant son bureau, qui est au fond du couloir du même côté.

Elle note quelque chose, puis ajoute:

Bonne soirée monsieur!

[Victorious]

Wilfried à quand même la présence d'esprit de ranger son skate avant d'aller dans le couloir, il prends le temps d'aller au toilette... pour y boire un coup. Puis il se rends dans le bureau indiqué, sans méfiance apparante, et salut l'occupant poliment:

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L'adjudant Roland est un homme dans la 30aine, vêtu de l'uniforme réglementaire, portant une petite moustache noire, comme ses cheveux, coupés courts. Il invite son hôte à prendre place et le dévisage de ses yeux gris-verts, avant de lui dire:

Bien, j'ai cru que c'était votre femme qui venait monsieur Cuvelier, c'est cela? Enfin, cela ne fait rien puisqu'elle nous a dit que c'était votre téléphone que nous avions appelé, information confirmée par une recherche informatique.

Ceci dit, il ouvre un dossier et en sort deux photos, l'une d'une voiture, avec le pare-choc arrière gauche salement enfoncé et le feu arrière gauche brisé. L'autre avec un mot, qui dit:

Je suis vraiment navrée,

Veuiller me contacter à ce numéro pour le remboursement...

Avant de dire:

Une plainte a été déposé contre X pour les déprédations sur le véhicule de Duroc, infirmière cheffe de l'hôpital d'Immac. Or, le numéro laissé par le vandale est le vôtre. Afin de vous discréditer, je vais vous demander votre emploi du temps et aussi de m'écrire quelque chose sur cette feuille, afin de vous innocenter également graphologiquement monsieur. Car le terme "navrée" peut tout à fait être une ruse. Oh et si vous avez l'emploi du temps de votre femme, cela m'arrangerait, ainsi qu'une pièce écrite de sa main. Sinon, je devrais la convoquer aussi.

Il tend une feuille vierge à Vic' ainsi qu'un stylo et attend.

[Victorious]

Wilfried prends le stylo, et entreprends de rédiger les premiers vers du Corbeau et du Renard... Si Wielfried est un cinquantenaire, coach de son état, le démon qui l'habite à déjà de multiple incarnation, dont les 5 précédentes dont il se souvient précisément. Notamment, il continue de parlementer par voie épistolaire avec Delafaille au travers d'Annabelle Mercenier, une vieille incarnation morte depuis.

J'ai déjà eut ce problème dans les année 80... C'est bizarre, je ne suis plus sur le devant de la scène maintenant. A l'époque on voulait juste m'empêcher de faire un circuit... C'est d'autant plus curieux vu la forme que ca prends: si j'étais visé pourquoi ce féminin? C'est peut être quelqu'un qui a eut un accident et qui à fait croire aux éventuels témoins qu'il laissait un numéro de téléphone bidon?

Wilfried scrute l'adjudant pendant qu'il prononce ces paroles.

La dame as des raisons de croire que ce n'étais pas un accident? On jurerais une demande d'arrangement à l'amiable.

Puis il se ré adosse sur le siège.

On en arrive à la partie gênante... J'étais à l'hôpital hier... J'ai essayé de voire le Docteur Cocyx pour des renseignements sur le service de médecine du sport. Une infirmière m'as renseigné, mais j'avais la flemme de me rendre à la mairie, donc j'ai aussi essayé de lui demander des infos sur la marche à suivre pour mettre en place une manifestation sportive en 2011. Par erreur, ou par mauvaise foi, elle m'as donné des informations erronées.

Plutôt que d'aller à la mairie, j'ai été voire une amie: Lucrèce Laubé, politicienne de son état... Hé... Heu... j'ai passé la nuit chez elle... En tout bien tout honneur... On a bu, on parlé... 'fin... Pas besoin que me femme soit là pour l'entendre hein...

Wilfried toussote gêné...

Le numéro de téléphone de Lucrèce est le 704...

HRP/Il s'agit de José Spéraie, qui as la couverture politicien.../HRP

Heu... et si la personne qui as répondu au téléphone ce matin n'était pas ma femme.... ce serais grave? Je connais pas son emploi du temps à elle, mais elle était pas à l'hopital hier... en fait, elle as justé répondu à mon prtable... c'est peut être pas la peine de l'embêter avec.... Enfin ca me créerais des problèmes en tout cas.

HRP/ à toute fin utile, je peut tenter une détéction des sentiments au milieu du discour?

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L'adjudant prend le texte, appelle un gendarme, à qui il le remet en le remerciant puis reprend:

Bien, nous allons contacter cette femme. Et visiblement, Mme Duroc ne veut pas d'un arrangement à l'amiable. Quant à votre femme... elle viendra nous voir quand même. Sur ce, vous êtes libre monsieur. À bientôt j'espère, mais dans d'autres circonstances.

HRP: pas besoin, tu n'as rien à apprendre de particulier /HRP

[Victorious]

Wilfried se lève, un peu contrarié...

Pas de blague avec la dame hein? Secret professionnel tout ça, tout ça, je connais mes droits: je regarde la télé. Z'avez pas le droit de lui donner mon emploi du temps...

Bon... Hé bien au revoir. Vous avez mon numéro si vous voulez me contacter... Appelez moi plutôt le soir en fait... Je sait jamais ce que j'ai fichu de mon téléphone le matin, et pis ça me réveille.

Wilfried semble ignorer, ou feint d'ignorer, que l'appel de l'adjudant Roland à eut lieu en début d'après midi. Sur ces dernières paroles il quitte les lieux. Prends le temps de saluer l'agent Gigot à l' accueil, et sort du commissariat.

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Le gradé lui sourit en lui disant:

Oh ne vous en faites pas, moi, je ne regarde pas la télé, je lis les codes.