[Démon only uh uh uh] Publicité "Au Kobal masqué" ...

[Jose Speraie]

... en vente chez tous mauvais disquaire démoniaque

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C'est en vitesse que vous sortez de la FNAC D*, votre nouvel achat bien empaqueté dans son sac.
Il vous tarde de revenir chez vous, afin de pouvoir glisser le DvD neuf dans la platine. Et c'est oscillant entre euphorie et fébrilité que vous foncez dans votre sweet home. (attention ... chez les démons tout est relatif !)

...

Enfin arrivé, et vous ne prenez même pas la peine de torturer votre familier. Ouh non ... vous sortez en tremblant votre DvD de son sac plastique.

Vous avez déjà tellement entendu l'album au bar de Foufouge (ou a la discothèque "Le Bigoût" de "Montaigneux sur Poive" en Enfer) que vous pourriez chanter a capella toutes les pistes de l'album. Mais là ce n'est pas pareil, il s'agit bien du live ...
Le parodie de l'année !!
Celle ou un paquet de démons se ridiculisent en costume pour chanter des contrefaçons ...

Quel esprit vicieux a t-il pu commercialiser et vendre ce produit aux démons ?

...

Donc toujours aussi excité qu'une bande de termite devant une planche de chêne non-traitée, vous glissez l'objet de toutes vos convoitises dans le lecteur et appuyez sur "play" ...

les chanteurs déguisés commencent a défiler devant l'écran et vos yeux larmoyants :

*(Fédération Nationale d'AChats Démoniaque)

[Jose Speraie]

Pendant que Chrysanthème pose sa question, une [glow=red,2,300]musique[/glow] résonne. Pendant l'amorce, un clown au visage de trois pieds de longs agite des petits chiens empaillés de façon exagéré.

Lobotomisé, ça m'as fait voir certains Prince sous un autre jour.

Voila donc ce que sans se départir de son sérieux, et avec une mélodie incertaine, iVicto' se met à chanter:

Abalam, Abalam,
Entends ce nom qu'on clame,
Abalam, Abalam,
De l'esprit jusqu'à l'âme
Étends la vaste folie
Et la cruauté aussi

Abalam, Abalam
Le démon sans menace
Abalam, Abalam
Même si on perd ta trace
Dans le cœur au fond
Dans le cœur rampant
Comme en le dévorant!

Le bien beau chaos est ton cerveau
Nous tous nous travaillons du chapeau
Kobal, et Beleth sont avec toi

Abalam, Abalam,
Avec tes serviteurs
Abalam, Abalam,
Tu t'empares par la peur,
De nos humains
Sans t'abstenir
Jusqu'à les affranchir

Abalam, Abalam,
Prince-Démon au cœur mort
Abalam, Abalam
Bien plus fort depuis lors,
Tu es toujours au rendez vous
N'importe quand n'importe ou
Tu es toujours au rendez vous
Toujours avec nous.


Une chanson lourde, qui corresponds bien à l'humeur du clown triste. Visiblement le nombre de pieds n'as pas toujours été respecté. Et les rimes pauvres ou riches s'alternent sans logique. Mais l'oeuvre originale n'était pas si exquise que ca.

[Jose Speraie]

Un petit instant de silence et un écureuil venu d'on ne sait ou saute sur la scène et commence une petite chorégraphie disco sans musique espérant que le silence se fasse. Quand les gens surpris se mette a regarder le petit rongeur, [glow=red,2,300]une musique débute[/glow], alors le rongeur saute sur le micro pour le renverser et commence a chanter d'une voix très grave, contrastant avec le petit animal chétif.

Un Kobal doit avoir une très grosse *bip*
Mais c’est pas tout,
Mais c’est pas tout
Il lui faut aussi un costume de castor
Mais c’est pas tout
Mais c’est pas tout
Car ce qu’il doit avoir et surtout
C'est d'la tactiqu',
De la tactiqu', dans la pratiqu'.
Comme le prince Baal a sa cravate,
Le Kobal a sa tactiqu’
Attendez un peu que j'vous expliqu' :
La taca taca tac tac tiqu'
Du Kobal...
C'est de foutre le boxon
En sortant d’un gros fion
La taca taca tac tac tiqu'
Du Kobal,
C'est d'avoir avant tout
Un slip avec des trous.

Transformation !
Allez, allez!
En p’tit garcon!
Allez, allez,
un p’tit air con!
Allez, allez,
J'connais l'métier.
La taca taca tac tac tiqu',
Du Kobal,
C'est de s’prendre au sérieux
Quand on fistera Dieu !

Les pingouins, les vieilles, les chats  moi j’les aime pas
Mais c'est pas tout,
Mais c'est pas tout.
Les coincés, c’est pas vraiment ça
Mais c'est pas tout,
Mais c'est pas tout.
Les gens disent : "Oh, les Kobal quand on a
Les voit pas, ca sent pas bon
Je réponds du tac au tac,
Car, pensez, j'ai ma tactiqu',
Attendez un peu que j'vous expliqu' :
La taca taca tac tac tiqu',
Du Kobal,
C'est d'être toujours là
surtout si on l'attend pas.
La taca taca tac tac tiqu',
Du gendarme,
C'est d'être comme les morpions
accroché au piston.

Transformation !
Allez, allez!
En bel étron!
Allez, allez,
ca sent pas bon!
Allez, allez,
J'connais l'métier.
La taca taca tac tac tiqu',
Du Kobal,
C'est d'être constamment
Taré à 100% .

Puis l'écureuil sort de la salle en moonwalk

[Jose Speraie]

énorme cet écureuil!
Moi aussi je veux essayer.

Minimax monte sur scéne et lance [glow=red,2,300]la musique[/glow]
Bien entendu, il chante à peut prés aussi mal que l'original

Je suis chevalier multi praticien
Je suis chevalier multi praticien
Je sais transplanter un coeur
terrasser les flébites
chevalier multi praticien
Je suis chevalier multi praticien
Je sais transplanter un coeur
terrasser les flébites

Je fais des concours d'exploision
Je suis vraiment trop bon
Je fais des concours de robot
Qui me battra à super mario
Trop bon

chevalier multi praticien
Je suis chevalier multi praticien
J'm'occupe des ordinateurs
et de physique quantique
chevalier multi praticien
Je suis chevalier multi praticien
J'm'occupe des ordinateurs
et de physique quantique

chevalier multi praticien répare votre voiture
mieux que n'importe quel garagiste,
Un phare, une bielle, un piston, un pneu crevé, votre pot
Je fabrique ce que vous voulez,
Un god, une moto, une centrifugeuse, une lampe,
Une console, un médicament, un hélico, un ordinateur, car je suis...

chevalier multi praticien
Je suis chevalier multi praticien
J'crée des nouveaux composés
comme celui qui file la diarhée
chevalier multi praticien
Je suis chevalier multi praticien
J'crée des nouveaux composés
comme celui qui file la diarhée

[Jose Speraie]

Si je chante?

Ah, ah!
Eh bien, oui, on peut essayer de pousser la chansonnette!
File-moi ce micro, tu risques de blesser quelqu'un avec!

Stilf prend le micro avec le sourire.

Allez, hop, musique, maëstro!

C'est sur [glow=red,2,300]cet air[/glow] que la chanson commence...

Je suis un démon voleur
Un démon de Valefor
Mon coeur ne vibre que pour de l'or
Démon voleur, démon de Valefor

Suis-je meilleur suis-je pire
Qu'un familier condor
Je vole , je pille, même du roquefort
Démon voleur, Démon de Valefor

Je suis arrivé à Immac
Avec quedalle dans le sac
Je cherche une petite section
Avec des potes pour faire le con

Autour de moi j'entends rire
Le démon de Kobal
Celui qui chante avec moi très fort
Démon voleur, démon de Valefor  Stilf essaie de prendre à partie le démon de Kobal pour le faire participer

Il se laissera séduire
Par ma jolie chanson
2 démons de plus, c'est un quatuor
Démon voleur, Démon de Valefor Allez, tous avec moi

Je suis arrivé à Immac
Avec que dalle dans le sac
Je cherche une petite section
Avec des potes pour faire le con

Seul parfois je soupire
Pourquoi faire cet effort
La chansonnette ce n'est pas mon fort
Démon voleur, démon de Valefor

Je ne suis qu'un démon voleur
Qu'un démon de Valefor
J'ai la peau rouge, pas la couleur or
Démon voleur, Démon de Valefor

Mais un jour je ferai le tenor
Démon voleur, démon de Valefor
Je chanterai sur le mont Trivor
Démon voleur, démon de Valefor



En sueur, le démon repose le micro sur la table, salue et va se servir un verre d'eau avec des glaçons, dont il se verse la moitié sur la tête.

Sans déconner, on crève de chaud sous cette cagoule!

[Jose Speraie]

Niko monte sur scéne et tapote dans le micro.

un, deux ! Un, deux !

[glow=red,2,300]Une musique ringard[/glow] commence à monter et Niko se cache derrière son chapeau attendant les premières paroles pour le lancer en l'air.

Parfois, je pense à ça, aux griffes et cornes qu'on ne cache pas.
Vous me trouverez spécial mais parfois, la nuit j'en dors pas
C'est une évidence quand j'vois les trucs auquel je pense
Me faut de la patience devant toutes vos déviances.

Souvent je pense à ça, mais sans doute, vous ne le saurez pas.
Le principe number one, c'est la discrétion et voila.
Fini les incendies, les jets d'acide et les PT
Sauf si y'a pas d'témoins, la vous pouvez vous amuser.

Il se lance dans une chorégraphie improbable ( la même que le clip )

C'est mon rêve ! Mon droit d'y croire !
Mon espoir ! Que tous le monde soit comme ça !
respectueux, des règles et des devoirs
Pour me plaire, mais si vous faites les cons,
Je serais laaaaaaaaa  !!!!

Souvent je me demande, si ce que j'demande vous dépasse.
D'accord, y'a des combats, mais la on vous suit à la trace
Prenez de la distance, un p'tit peu de prévoyance
Y'a toujours la vengeance, en public, on cache sa puissance

Re choré

C'est mon rêve ! Mon droit d'y croire !
Mon espoir ! Que tous le monde soit comme ça !
respectueux, des règles et des devoirs
Pour me plaire, mais si vous faites les cons,
Je serais laaaaaaaaa  !!!!

J'vous d'mande f'faire attention, me prenez pas pour un con
y'a toujours des égouts, pour leur défoncer le trou.
Après, c'est moi qui douille, et puis j'en ai plein les couilles
Pensez un peu à moi, qui me tartine la Geisha

C'est mon rêve ! Mon droit d'y croire !
Mon espoir ! Que tous le monde soit comme ça !
respectueux, des règles et des devoirs
Pour me plaire, mais si vous faites les cons,
Je serais laaaaaaaaa  !!!!

[Jose Speraie]

à la voix qui avait interrogé sur la résistance au feu de la scène, le doute n'était pas permis sur la personnalité qui allait faire son apparition sur scène.
n'empêche....
la silhouette qui s'avance sur scène, tout en rappelant vaguement le forgeron, laisse planer un doute.
Seule la certitude que ne pénètrent pas dans l'antre des travelos mal rasés rassure les démons présent.
Héphaïstos, s'avance sur scène, méconnaissable
a ses pieds, des cuissardes à talon,noires, montent jusqu'à mi cuisse.Ses jambes gainées par la résille noire de bas apparaissent entre le haut des cuissardes et le bas d'un body noir en lycra moulant -un peu trop moulant peut être, certains avec de bons yeux pouvant voir dépasser une couille.
le bustier noir couvert de plumes noir de jais, laisse deviner le haut d'une plantureuse poitrine, tandis qu'un boa de plumes noires, jeté négligemment sur ses épaules mets en valeur le rouge flamboyant de sa chevelure qui semble douée d'une vie propre
Adolfus le suit, arborant de petites lunettes miroir et une guitare électrique qu'il tient un peu comme un fusil.
Le maquillage du chevalier est clairement raté, même si les lentilles vertes qu'il porte donne a son regard un air... enfin, un air quoi.
En même temps, son déguisement aurait gagné en crédibilité s'il s'était rasé les jambes, mais bon, on ne peut pas nier, y a un effort.
Sur un discret hochement de la tête, Héphaïstos commence à danser lascivement tandis que adolfus se lance dans un numéro d' air guitar après avoir lancé la [glow=red,2,300]bande son[/glow] sur le ghetto blaster discrètement placé à ses pieds

Des arbres se penchent :
C'est plus fort, plus fort que tout.
Accrochée aux branches,
L'air me semble encore trop doux.
Dans l'herbe écrasée, à compter les brûlés.
Allumette craquée et tout part en fumée.

Pendant que les champs brûlent
J'attends que les anges viennent,
Et quand la ville ondule
Que jamais rien ne l'éteigne...

Ce soir-là tout s'est embrasés sans invoquer.
Autour de nous, le monde aurait pu s'écrouler.
Les ennemis cernés, des poussières dans les cheveux.
Au long de mes jambes, la caresse du feu.

Pendant que les champs brûlent
J'attends que les anges viennent,
Et quand la ville ondule
Que jamais rien ne l'éteigne...

Les ennemis cernés, des poussières dans les cheveux.
Au long de mes jambes, la caresse du feu.

Pendant que les champs brûlent
J'attends que les anges viennent,
Et quand la ville ondule
Que jamais rien ne l'éteigne...

Pendant que les champs brûlent
J'attends que les anges viennent,
Et quand la ville ondule
Que jamais rien ne l'éteigne...

et tandis que résonne la note finale, la scène s'embrase.
Adolfus s'enfuit en courant, le feu dévorant déjà les pattes d'heph de son pantalon
une larme roule dans l'œil du forgeron.
Tant de beauté, c'est trop

[Jose Speraie]

X-Fel attend que la scène ne brûle plus et s'approche ... avec un nouveau micro.
Il joue alors avec son chapeau et commence à pousser la chansonnette sur l'air de [glow=red,2,300]New-York New-York[/glow]


Start spreading the news, I’m living today
I want to be a part of it - Immac Immac
I don't wanna choose, I'm longing to stay
Right through the very heart of it -  Immac Immac

I wanna wake up in a body, that doesn't sleep
And find I’m king of the town - top of the Lup'

These little town girls, are loving my way
I’ll make a brand Propaganda - in all Immac,
If I can make it there, I’ll make it anywhere
It’s up to you -  Immac Immac

Immac Immac
I want to wake up in a body, that never falls
And find I’m a ER doctor, Deliv'ry boy, king
of the hill
Thief number one

This little town church, will kwow me one day
I’m gonna put a nice device on it - in old
Immac
And if I can make it there, I’m gonna make it
anywhere

It up to you - Immac Immac
Immaaaaaaaaaaaaaac

[Jose Speraie]

Tout en se dirigeant vers le micro, Kabo a un moment de flottement.
Il regarde le flûtiste en grimaçant, et réajuste son non-costume. Le boss a l'air d'attendre sa prestation, faut y aller.

Une troupe de groupies-zombies se tient non-loin, Kabo prend une inspiration et attends que [glow=red,2,300]la musique[/glow] s’élève pour se mettre à chanter.


Y‘a pas de saison pour un petit carnage
Au fond, pas de raison au principe de discrétion
En marchant tu trucides tout ici-bas
Tu sens leurs tripes au bout de tes doigts

Tu dis que Satan t'a donné un don bien sympa
Tant de choses grâce a lui tu connaitras
Ton cœur est un pack de seven-up
On a trouvé des youyous gelés dans ta start-up

Et tu plantes, plantes, plantes, ces humains que tu hais
Et tu frappes, frappes, frappes, c'est ta façon d'aimer
Cet’ frénésie t'entraines jusqu'au bout de la nuit
Clouant les p’tits anges au plus profond de leurs lits
x2

Tu charges le monde de ta fraiche haine
Le dégoût des règles, chez Andromalius t'emmène
Le cerveau en délire, tu écoutes ce gogo
Tu dis rien, mais tu penses à sa sale tête de veau-au

Et tu plantes, plantes, plantes, ces humains que tu hais
Et tu frappes, frappes, frappes, c'est ta façon d'aimer
Cet’ frénésie t'entraines jusqu'au bout de la nuit
Clouant les p’tits anges au plus profond de leurs lits
x2

Toi qui dessines au fond de ton ennui les pages de leur vie
Un tel comique sans esprit farceur c'est un enfer sans douleur
Mais si tu sors dans ces moments là d’un placard tes idées noires
Tes blagues pourront exploser et nous reviendrons les glousser

Quand le bus est tombé choqué l’abbé renversé
Je sentais bien que la journée était bien commencée
Plus tard la blague était passée, alors que craquent les hommes, mettant la gomme
j'avais zigouillé

Le comique faisait des fous-rires, les vieux croulants sont des souvenirs
On sent tous son dernier soupir lorsqu'on va mourir
Mais ton souffle t'avais lâché car on ne peut que trépasser -Chacun le sait
Pour voir mon masque Mickey

Et tu souris lâche au milieu de la nuit
Des vaches en costume funky
Y a une vieille qui passe et une vache qui choque
Et y a le facteur qui s'éclate et moi qui m’marre du choc

Et tu plantes, plantes, plantes, ces humains que tu hais
Et tu frappes, frappes, frappes, c'est ta façon d'aimer
Cet’ frénésie t'entraines jusqu'au bout de la nuit
Clouant les p’tits anges au plus profond de leurs lits
x2

Kabo quitte la scène sous les cris de délires de ses groupies,
il serait indécent de décrire leur réaction lorsque leur idole se joint au public.

[Jose Speraie]

Résignée... Chrysanthème l'est. Un peu apeurée aussi, car elle sait qu'elle n'a pas toutes ses rimes, et ça, ça pue grave du cul parce qu'une fois qu'on est là-haut, pour improviser, c'est la merde...
Mais elle monte quand même sur scène, en trainant des pieds.

André le familier vient lui apporter l'oreillette et le micro.
Ben ouais : le micro, c'est pour chanter, et l'oreillette, c'est pour communiquer avec Ducon, l'ingénieur son, histoire qu'il sache quoi mettre comme musique. Logique quoi.
Ducon, Chrysanthème connaissait pas son vrai nom, à ce familier. Alors elle faisait comme tout le monde, elle l'appelait par son surnom (pas sûr que ce soit lui qui l'ait choisi celui-là)...

Bref... Elle parle bien une minute, deux minutes avec Ducon... Et elle fait en même temps des signes au public pour qu'il s'impatiente pas.
Ceux qui ont une ouïe digne d'une musaraigne parvienne à entendre quelques bribes de conversation. Apparemment, Ducon refuse de passer la musique que souhaite la Crocell. Du coup, y'a des menaces d'empalement et d'écartèlement qui fusent, et ce n'est que lorsque Chrysanthème aborde la gégène que le familier semble se résigner.
Quel con celui-là...

La Crocell se met en place, c'est-à-dire au centre de la scène, alors que les lumières s'éteignent.
Lorsque Chrysanthème réapparait, elle est à nouveau dans une position digne de Sailor Moon, c'est-à-dire comme ça, mais avec un air plutôt sérieux sur la tronche, et les yeux fermés.
La lumière blanche n'éclaire qu'elle, et forme un croissant de lune sur le fond noir, derrière. Ducon, il faut l'avouer, était plutôt balèze, question lumière.

Quelques notes au piano, la [glow=red,2,300]musique[/glow] commence.
La lumière augmente petit à petit en intensité, en même temps que Chrysanthème ouvre les yeux.
Elle entame sa chanson, d'une voix étonnamment assurée.

"Alors ouais j'me la raconte,
Ouais ouais je déconne.
Nan nan c'est pas Andro
Qui m'a dicté mes codes.
On m'a dit que t'aimais Satan,
Voilà de la boulette.
Sortez les briquets il fait trop dark dans c'te fête...

Alors ouais j'me la raconte,
Ouais ouais je déconne.
Nan nan c'est pas Andro
Qui ma dicté mes codes.
On m'a dit qu't'aimais Satan,
Voilà de la boulette.
Sortez les briquets, (sortez les briquets), (sortez les briquets)...

Y'a comme un goût de haine quand je marche dans la ville,
Y'a comme un goût de gêne quand je parle de ma vie,
Y'a comme un goût d'aigreur chez les dem'z de l'an deux mille,
Y'a comme un goût d'erreur quand je vois le taux de punis,

Me demande pas ce qui les pousse à casser des petits,
Ch'ui pas Chrysalis ch'ui qu'une artiste sans avenir.
Moi ch'ui qu'une boulette me demande pas si j'ai le droit, j'ai que ma foi et je l'assoit et je l'abois,
J'la reçois car j'ai le Froid.

Y'a comme un goût d'attentat, comme un goût d'explosion d'Hépha',
      Comme un goût de soubrette chez Laylax.
Y'a comme un goût de limit' limit' chez not' juge,
      Comme un goût de tabou tabou dans l'grabuge...


Alors ouais on picole,
Ouais ouais on décolle.
Nan nan c'est pas Andro
Qui nous a dicté nos codes.
Nan nan... Génération Satan. (x2)

Y'a comme un goût de viol quand je marche dans la ville,
Y'a comme un goût d'absence au niveau des récompenses,
Y'a comme un goût de peur chez les dem'z de l'an deux mille,
Y'a comme un goût d'affluence quand on parle des sentences.

Me demande pas ce qui les pousse à te casser les couilles,
Ch'ui pas l'admin', ch'ui qu'une petite qui se débrouille moi.
Ch'ui qu'une boulette, me demande pas si j'aime la vie, moi j'aime la rime
Et j'emmerde Juliette juste parce que ça fait 'zizir.

Y'a comme un goût de bad boy, comme un goût d'Al Capone,
      Comme un goût de hardcore (hardcore) avec Victo'.
Y'a comme un goût de limit' limit' chez not' juge,
      Comme un goût de tabou tabou dans l'grabuge...


Alors ouais on déconne,
Ouais ouais on picole.
Nan nan c'est pas Andro
Qui nous a dicté nos codes.
Nan nan... Génération Satan. (x2)

Y'a comme un goût d'X-Fel dans l'inceste et dans l'enfance,
Y'a comme un goût de Stilf dans les caisses de notre Antre,
Y'a comme un goût de démé-démago dans la bouche de Niko,
      comme un goût de mi-michto avec Jojo,
Y'a comme un goût de coup' coup' dans la gueule des anges,
Y'a comme un goût de boum boum dans le cul de mes soeurs,
Y'a comme un goût de ch'ui saoulée de tout ce qui se déroule,
Y'a comme un goût de Sato, de Kabo qui saute dans la foule


Alors ouais on déconne,
Ouais ouais on étonne.
Nan nan c'est pas Andro
Qui nous a dicté nos codes.
Nan nan... Génération Satan. (x4)

'v'  'i'  'v'  'i'  's'  'e'  'c'  't'  'i'  'o'  'n'
'v'  'i'  'v'  'i'  's'  'e'  'c'  't'  'i'  'o'  'n'
'v'  'i'  'v'  'i'  's'  'e'  'c'  't'  'i'  'o'  'n'
'v'  'i'  'v'  'i'  's'  'e'  'c'  't'  'i'  'o'  'n'

Ha ha, ouais grosse..."

...

...

Vous n'aviez jamais vu Sailor Moon chanter du rap ?
Maintenant si.