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For a few dollars more
#1
Le courant venait à peine d'être coupé quand l'angèle pénétra dans la Mecque des amateurs d'armes d'Immac. L'obscurité même n'avait pas su stopper le déroulement du bizness malsain d'un homme capable de vendre des automatiques à des gosses.
Sans aucun scrupules.

For a few dollars more.

Elle s'approcha et acheta placidement une carabine, puis fit mine de la vérifier tandis que le flot de clients du magasin ne s'interrompait pas.
Un à un, elle les regarda rentrer, un léger sourire aux lèvres, puis referma doucement la porte du magasin.

L'un d'entre eux sortit un énorme Deagle Bénit et braqua le vendeur. Ian.
Nyrielle héla le deuxième et lui lança le fusil et la boite de balles. L'Amiral.
Les deux derniers semblaient s'être mis en attente.

Nyrielle les dépassa tous et vint se planter devant le vendeur stupéfait sur la gorge duquel elle posa une lame ultra moderne qui aurait pu découper le pauvre type en deux dans le sens de la longueur.

"Listen to me, bastard! C'est un putain de braquage! Alors fais pas de conneries si tu veux pas finir en morceaux, connard!
File le contenu de la caisse en vitesse et montre nous le coffre!

GROUILLE!!"


Il avait intérêt, si il ne voulait pas finir ses jours en tant qu'asexué.
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#2
L'Amiral appréciait le bon matériel. Bon c'était pas ultime mais c'était largement suffisant pour ce qu'il avait à faire. Ces vendeurs, quels abrutis, mais bon ça nous arrange, même si il se paye un bodyguard c'est trop tard, on aura déjà tiré son pognon. Et si il fait faillite on trouvera bien le moyen de faire implanter un nouveau vendeur - mais pas dans les bas fonds cette fois ci.

Tu ferais mieux d'écouter la dame, petit ... elle est sérieuse, surtout dans cet état là. Et puis il fait nuit, il se passe des choses bizarres la nuit, ça serait dangereux pour toi, plus que tu ne l'imagines ...
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#3
Skull arriva essoufflé mais juste à temps pour profiter du spectacle, elle a la classe la Boss !

Pour une carabine braquée, y'a pas un pompe offert normalement ? Moi je dis ça c'est pour pas repartir les mains vides...

Puis il ouvrit un grans sac de sport en attendant tel un enfant devant son sapin de Noël, que celui-ci se remplisse...
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#4
Laurent Trouvé était en train de faire partir les derniers clients de son magasin quand la troupe de rigolos entra.

Ca faisait longtemps qu'on ne l'avait pas braqué.

Les réflexes de ses années passées dans les forces spéciales prirent le contrôle de son corps.

Il dégagea la lame de Natacha d'un geste expert, se jeta sous son comptoir, en tira sa Winchester et visa la pouffe qui avait osé le menacer.

Ils allaient comprendre pourquoi ses frères d'armes l'appellaient "Papy Tromblon".

Jamais vous aurez mon fric, jamais !!!

Et il fit feu.
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#5
Un dur, hein ? Un rebelle ? Genre j'ai un fusil à pompe et je vais tous vous casser la tête ? A d'autres, petit, à d'autres...

Parce que bon, le Ian, il est gentil, il est pas beau mais gentil, mais faut pas que déconner non plus. On lui a pas filé un talent de combat pour des prunes et voir le commando bedonnant sur le retour lui faire le coup du Rambo, ça l'agace, mais ça l'agace...

S'il est capable de faire sauter la rotule d'un démon à vingt mètres de distance depuis une voiture, il doit bien être capable de dégommer la carabine de ce vieux kéké à moins de dix mètres, tout de même.

Alors on vise, on vise... et PAN, dans le chargeur !


[HRP tir à 5 colonnes de malus, PE 5 / armes de poing +3 / maîtrise +2]
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#6
L'arme, en miettes, est arrachée des mains de Laurent, qui se planque derrière son comptoir, certainement à la recherche d'un nouveau moyen de se défendre...
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#7
- Allez, pépé, joue pas au con. Sors de là dessous tranquillement. Si j'avais voulu être méchant je te l'aurais collée vingt centimètres plus haut et tu serais qu'un tas de viande, ça prouve bien qu'on t'en veut pas particulièrement, non ?
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#8
Ian parlait de manière calme, visiblement habitué à briller de par la précision de son tir. Tellement que seuls les gens à côté de lui purent entendre la bribe, qui était en fait destinée au commerçant planqué à l'autre bout de la pièce. Cela fit sourire l'Amiral. Il salua ironiquement le vendeur qui devait à ce moment là penser à la guerre des tranchées.

Allez coco, pête un coup, tu devrais vivre ... faut juste être coopératif.

se tournant vers son camarade

Parle plus fort, il est sourd

hinhin
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#9
Pauline, jusque là un peu paumée au milieu de ce braquage sort l'arme qu'elle venait d'acquérir à son tour et la pointe sur le gérant.

- C'est une belle arme que tu m'as vendue à l'instant. Tu disais quoi ? Ca fait mouche à tous les coups, même un gamin saurait s'en servir, c'est ca ? C'est l'occasion de vérifier si tu ne fais pas de publicité mensongère.
Aller, sors de là. Tu as l'air coriace, à la limite tu pourrais mettre un ou deux d'entre nous hors jeu, mais... six, il faut être réaliste.
D'autant plus que chez nous, il y en a qui ne sont pas beaucoup plus stables que ta poudre. Ils seraient capables de mettre le feu à la boutique, s'ils étaient frustrés, juste pour offrir un joli feu d'artifice aux enfants du quartier.

Sois raisonnable...

Sur ce, la jeune femme contourne lentement le comptoir, histoire de ne pas être surprise par l'éventuel fusil à pompe caché en dessous. "Dieu que ca serait original" se dit-elle.
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#10
Dans un geste desespéré, Laurent se jette sur Pauline, tentant de la désarmer. Malheureusement pour lui, sa cible se révèle plus agile qu'il ne le pensait et elle esquive aisément le mouvement de l'ancien soldat. Il se colle alors au mur, désarmé et vulnérable.

Vous n'obtiendrez rien de moi !
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