12-13-2006, 09:12 AM
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La Tribune d'Immac - samedi 09 décembre.
Page 4 - Faits divers :
Agression ! Règlement de compte entre dealers ou la communauté Islamique d'Immac est-elle visée ?
Deux jeunes musulmans du quartier des sapins ont été admis dans la nuit du vendredi 08 au samedi 09 aux urgences. Selon les rumeurs circulant dans les couloirs de l'hopital, le premier, Farid Abdel, âgé seulement de 21 ans, est mort à la suite de ses blessures quelques minutes après être arrivé à l'hôpital. Le second, Rachid Kader, actuellement dans le coma, aurait perdu un bras et ne pourra apparemment plus jamais marcher. S'agit-il d'un reglement de compte ? Un groupe de radicaux racistes s'en prendraient-ils à la communauté Islamique ? Nous vous communiquerons plus d'informations après l'enquête de la gendarmerie.
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Vendredi 08 décembre, 23h26, Immac-sur-Sable, Quartier des Sapins.
L'homme en costume noir marchait d'un pas décidé sur le trottoir, une carte de la ville entre les mains. La demi-lune était dissimulée par les nuages hivernaux, et une petite bruine commençait à se répandre sur la ville. Depuis plus d'une heure, il refléchissait sur la meilleure stratégie à adopter. A la meilleure façon de se faire obéir. Au meilleur moyen de faire éclater l'incompétence de tous ces laxistes au grand jour. Quand une envie pressante le pris subitement.
Il se raidit, stoppant son avancée pour observer les alentours. Ce soir le quartier était calme. Le calme après la tempête. Pourtant sur sa gauche, la porte d'entrée d'un vieil immeuble était entrouverte, filtrant la lumière des néons. En s'approchant, on pouvait même entendre quelques éclats de voix.
Il poussa la porte qui ne grinça pas. Deux jeunes musulmans, tout ce qu'il y avait de plus banal, discutaient entre eux, une bouteille de coca posée par terre, et une cigarette à la main. Les semelles des chaussures de l'intrus crissèrent légèrement sur le parquet lorsqu'il s'approcha d'eux.
- Nooon téma la dégaîne du keum !
- Trop mortel ! Hé mec, tu cherches quelque chose ici ?
Les sourcils sévères de l'homme se froncèrent avant qu'il ne réponde de sa voix grave et sévère.
- La drogue est une perversion de l'âme et de l'esprit. Votre confession ne vous l'interdit-elle pas ?
- Hé j'confectionne pas, je suis pas un chintok !
- Dans ta face !
Exécutant un signe de croix, il fit un pas vers eux. Sa nuque le piquotait et ses poils s'hérissait sur son corps dans un long frisson.
- Il n'est pas trop tard, Dieu peu vous montrer la voie. Prenez le temps de l'écouter et il vous enseignera.
- Ah ouais ? Hé Rachid t'entend ça ?
- Mais le mec il veut qu'on renie Allah ! T'es ouf ?! Tu cherches la merde ?
Les deux jeunes s'étaient levés des marches et commençaient à s'approcher l'air menaçant. L'inconnu éxécuta un bref mouvement de la main, et une épée bâtarde à la lame bleuté étincelante fit son apparition dans celle-ci.
- Oh putain non mec !
- Votre Dieu n'est que chimère, et son messie invention !
Rachid se retourna, la terreur déformant son visage. Il se mit à courir en direction de la cage d'éscalier, repoussant son ami sur le côté.
- Casses t.. hung !
La poignée avait frappé la colonne vertébrale de plein fouet. Un camion n'aurait pas fait plus de dégât sur un seul point d'impact. Le souffle coupé, Rachid sentit ses jambes se dérober, ou plutôt il ne les sentit plus. L'espace d'une seconde ponctuée d'un geyser de sang, il s'était retrouvé à genoux, complètement sonné. A la limite de sa vision, il pouvait distinguer Farid en train de glisser lentement contre le mur, ses entrailles s'échappant inexorablement de son ventre ouvert.
Un choc mat le fit basculer sur le côté gauche, dans une gerbe de sang. A côté de lui gisait son bras fraîchement coupé. Les yeux exhorbités, la bouche grande ouverte, il ne parvenait plus à prononcer un seul son. Il n'entendit d'ailleurs pas la phrase de son agresseur alors qu'il repartait.
- N'ayez crainte, car si votre âme est pur, Il saura en juger par delà les souffrances.
La fraîcheur de la nuit associée à la pluie fine lui faisait du bien. De nouveau il était occupé à fixer le plan de la ville tout en arpentant les rues, alors qu'au loin, le cri d'horreur d'une femme retentissait dans une cage d'escalier.
La Tribune d'Immac - samedi 09 décembre.
Page 4 - Faits divers :
Agression ! Règlement de compte entre dealers ou la communauté Islamique d'Immac est-elle visée ?
Deux jeunes musulmans du quartier des sapins ont été admis dans la nuit du vendredi 08 au samedi 09 aux urgences. Selon les rumeurs circulant dans les couloirs de l'hopital, le premier, Farid Abdel, âgé seulement de 21 ans, est mort à la suite de ses blessures quelques minutes après être arrivé à l'hôpital. Le second, Rachid Kader, actuellement dans le coma, aurait perdu un bras et ne pourra apparemment plus jamais marcher. S'agit-il d'un reglement de compte ? Un groupe de radicaux racistes s'en prendraient-ils à la communauté Islamique ? Nous vous communiquerons plus d'informations après l'enquête de la gendarmerie.
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Vendredi 08 décembre, 23h26, Immac-sur-Sable, Quartier des Sapins.
L'homme en costume noir marchait d'un pas décidé sur le trottoir, une carte de la ville entre les mains. La demi-lune était dissimulée par les nuages hivernaux, et une petite bruine commençait à se répandre sur la ville. Depuis plus d'une heure, il refléchissait sur la meilleure stratégie à adopter. A la meilleure façon de se faire obéir. Au meilleur moyen de faire éclater l'incompétence de tous ces laxistes au grand jour. Quand une envie pressante le pris subitement.
Il se raidit, stoppant son avancée pour observer les alentours. Ce soir le quartier était calme. Le calme après la tempête. Pourtant sur sa gauche, la porte d'entrée d'un vieil immeuble était entrouverte, filtrant la lumière des néons. En s'approchant, on pouvait même entendre quelques éclats de voix.
Il poussa la porte qui ne grinça pas. Deux jeunes musulmans, tout ce qu'il y avait de plus banal, discutaient entre eux, une bouteille de coca posée par terre, et une cigarette à la main. Les semelles des chaussures de l'intrus crissèrent légèrement sur le parquet lorsqu'il s'approcha d'eux.
- Nooon téma la dégaîne du keum !
- Trop mortel ! Hé mec, tu cherches quelque chose ici ?
Les sourcils sévères de l'homme se froncèrent avant qu'il ne réponde de sa voix grave et sévère.
- La drogue est une perversion de l'âme et de l'esprit. Votre confession ne vous l'interdit-elle pas ?
- Hé j'confectionne pas, je suis pas un chintok !
- Dans ta face !
Exécutant un signe de croix, il fit un pas vers eux. Sa nuque le piquotait et ses poils s'hérissait sur son corps dans un long frisson.
- Il n'est pas trop tard, Dieu peu vous montrer la voie. Prenez le temps de l'écouter et il vous enseignera.
- Ah ouais ? Hé Rachid t'entend ça ?
- Mais le mec il veut qu'on renie Allah ! T'es ouf ?! Tu cherches la merde ?
Les deux jeunes s'étaient levés des marches et commençaient à s'approcher l'air menaçant. L'inconnu éxécuta un bref mouvement de la main, et une épée bâtarde à la lame bleuté étincelante fit son apparition dans celle-ci.
- Oh putain non mec !
- Votre Dieu n'est que chimère, et son messie invention !
Rachid se retourna, la terreur déformant son visage. Il se mit à courir en direction de la cage d'éscalier, repoussant son ami sur le côté.
- Casses t.. hung !
La poignée avait frappé la colonne vertébrale de plein fouet. Un camion n'aurait pas fait plus de dégât sur un seul point d'impact. Le souffle coupé, Rachid sentit ses jambes se dérober, ou plutôt il ne les sentit plus. L'espace d'une seconde ponctuée d'un geyser de sang, il s'était retrouvé à genoux, complètement sonné. A la limite de sa vision, il pouvait distinguer Farid en train de glisser lentement contre le mur, ses entrailles s'échappant inexorablement de son ventre ouvert.
Un choc mat le fit basculer sur le côté gauche, dans une gerbe de sang. A côté de lui gisait son bras fraîchement coupé. Les yeux exhorbités, la bouche grande ouverte, il ne parvenait plus à prononcer un seul son. Il n'entendit d'ailleurs pas la phrase de son agresseur alors qu'il repartait.
- N'ayez crainte, car si votre âme est pur, Il saura en juger par delà les souffrances.
La fraîcheur de la nuit associée à la pluie fine lui faisait du bien. De nouveau il était occupé à fixer le plan de la ville tout en arpentant les rues, alors qu'au loin, le cri d'horreur d'une femme retentissait dans une cage d'escalier.