03-18-2008, 12:34 PM
La jeep bondissait entre les trous et les bosses de la vieille piste de terre défoncée.
Dans un boucan infernal, le moteur rugissant a chaque envolée du véhicule, la tole frottant a chaque fois qu'il retombait au sol, dans un nuage de graviers et de poussiere, la jeep dévorait la route.
Par quel miracle ne s'était-elle pas encore retournée dans ce parcours du combattant réalisé a une vitesse excessive ? Dieu aime les handicapés mentaux, j'vois que ca. Le Livre Saint ne dit-il pas : "Heureux les simples d'esprit, le royaume des Cieux leur appartient" ?
Du sang et de la sueur dans les yeux, la bave au levres, Fougeolle s'accroche au volant comme a une bouée dans la tempete. Pas sur qu'il maitrise quoi que ce soit mais tant que ca avance, et vite, ca le fait.
A l'arriere de la jeep, Malback se cramponne au harnais qui le retient derriere la lourde gatling montée sur le véhicule.
Encore fumante, la rangée de 12 canons rouillés semble bloquée...
"PLUS VITE PUTAIN, PLUS VITE !"
Est-ce de la peur que nous lisons dans les yeux de notre héros ? Non, de la determination plutot (et non pas "plus tot", avant j'avais écrit ça ha ha ha mais j'ai corrigé pour pas que la faute perturbe la lecture des âmes sensibles. Fin de la parenthèse). Quelque chose les poursuit.
Mais, quand soudain, devant !
Fougeolle embraye un grand coup pour passer une pente particulierement rude et la jeep est propulsée dans un arc de cercle élégant, semble s'arreter un instant en l'air avant de retomber lourdement, d'hésiter, et finalement de basculer sur le haut de la pente d'un ravin que nos deux aventuriers du futur n'ont pas vu venir.
La jeep commence a dévaler la pente et nous voyons enfin ce qui suscite la fuite des deux sauveurs du monde libre : ils sont pris en chasse par un petit groupe de cafards géants mutants. Ces insectes de la taille d'un élephant adulte pullulent dans cette région du Mexique.
Au prix d'un effort surhumain, Malback arrive a désenrayer sa machine de mort. Avec un cri de victoire, il pointe le mini-canon vers le cafard le plus proche, un vieux male dont l'une des défenses est pétée et le corps couvert de cicatrice. Toujours en hurlant, il déclenche un ouragan de feu et de métal sur la bete, qui stoppée nette dans son élan, fini par s'écrouler derriere la jeep lorsque son ganglion cérebral décide de quitter le navire.
La jeep glisse sur la pente plus qu'elle ne roule ; les cafards sont rapides mais pas assez ; quelques rafales de gatling les tiennent a distance, et apres un moment ils ralentissent, ne poursuivant leur deux proies que de leurs cris stridents (KRIIIIIIIIIIK – KRIIIIIIIIIIIIIIIII !!) de cafards nucléaires défoncés a l'acide.
Une fois hors de danger, la jeep ralentit, et le terrain plus régulier permet au deux hommes de souffler. Quelques kilometres plus loin, la jeep s'arrete a l'ombre d'une station service désaffectée.
"Et bien, mon vieux Fougeolle, on l'a échappé belle !"
Malback saute a terre, d'un geste athlétique et élégant a la fois.
Il est vétu d'un uniforme récupéré sur le cadavre d'un Nergalit Imperial Guard de niveau 7 : bottines de cuir, pantalon moulant noir et tricot jaune au design futuriste.
Une petite ceinture vient finir d'agrémenté le sobre mais fonctionnel uniforme de combat, dont notre héros aura bien besoin dans quelques minutes.
Fougeolle lui a récupéré un habit d'Imperial Gardener de niveau 0, parce que le vert grenouille lui va bien.
"Mon vieux camarade, nous voici dans de beaux draps. Pas d'eau, presque plus de munitions, et perdus en plein milieu du désert du Mexique.
La base imperiale que nous avons attaqué plus tot dans nos aventures et qu'il serait trop long d'expliquer ici qu'est-ce qu'on a fait pour arriver si vite au Mexique ne nous a pas permit d'en apprendre plus mais mon instinct me dit que nous touchons au but. Ah ! Mourrons-nous dans les affres de la soif si pres de la victoire ? Srajitas est ici, je le sens."
Pour toute réponse, l'Homme de Dreux se prostre en position foetale et suce son pouce, plongeant a corps perdu dans des reves troubles et agités de visions dantesques a caractere sexuel.
Malback, lui, en profite pour aller chercher de l'eau, mais il ne trouve qu'un homme-serpent mutant armé d'un morceau de bois avec lequel un époustouflant combat s'engage :
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Une fois hors de danger, il retourne voir Fougeolle toujours en train de rever.
Celui-ci ouvre soudain les yeux, et parle avec une voix qui n'est pas la sienne :
"L'homme-cactus ! L'homme-cactus !"
Malback tente de calmer son ami
"Quoi ? Quel homme cactus ?? Mais de quoi parles-tu je ne comprend pas un traitre mot de ton incompréhensible charabia !"
Trop tard, le petit etre chétif et frele est retombé dans un sommeil de plomb.
Sacrifiant de precieuses heures de sommeil, Malback reprend la route, Fougeolle roulé en boule contre son épaule chaste. Il ne peut retenir un sourire de compassion, et passe sa main de tataneur professionnel dans les cheveux gras et hirsutes de son compagnon.
Le jour se leve, et ce n'est qu'apres quelques heures de piste mexicaine que Fougeolle ouvre les yeux, se redresse et pointe un truc sur le coté de la route.
"Bon sang !" pense Malback. "J'aurais pu passer 15 fois a coté sans me douter de ce que c'était".
D'une meme voix, les occupants de la voiture s'exclament :
"'L'Homme-Cactus !"
Mais qui est cet homme cactus ? La Providence guidera-t-elle nos amis a bon port ? Srajitas est-il vivant ? Nyrielle est un fille ou un garcon ? Vous aurez la réponse a ces secrets, et bien plus encore, en suivant les prochaines aventures de…
les Chroniques de Malback
Dans un boucan infernal, le moteur rugissant a chaque envolée du véhicule, la tole frottant a chaque fois qu'il retombait au sol, dans un nuage de graviers et de poussiere, la jeep dévorait la route.
Par quel miracle ne s'était-elle pas encore retournée dans ce parcours du combattant réalisé a une vitesse excessive ? Dieu aime les handicapés mentaux, j'vois que ca. Le Livre Saint ne dit-il pas : "Heureux les simples d'esprit, le royaume des Cieux leur appartient" ?
Du sang et de la sueur dans les yeux, la bave au levres, Fougeolle s'accroche au volant comme a une bouée dans la tempete. Pas sur qu'il maitrise quoi que ce soit mais tant que ca avance, et vite, ca le fait.
A l'arriere de la jeep, Malback se cramponne au harnais qui le retient derriere la lourde gatling montée sur le véhicule.
Encore fumante, la rangée de 12 canons rouillés semble bloquée...
"PLUS VITE PUTAIN, PLUS VITE !"
Est-ce de la peur que nous lisons dans les yeux de notre héros ? Non, de la determination plutot (et non pas "plus tot", avant j'avais écrit ça ha ha ha mais j'ai corrigé pour pas que la faute perturbe la lecture des âmes sensibles. Fin de la parenthèse). Quelque chose les poursuit.
Mais, quand soudain, devant !
Fougeolle embraye un grand coup pour passer une pente particulierement rude et la jeep est propulsée dans un arc de cercle élégant, semble s'arreter un instant en l'air avant de retomber lourdement, d'hésiter, et finalement de basculer sur le haut de la pente d'un ravin que nos deux aventuriers du futur n'ont pas vu venir.
La jeep commence a dévaler la pente et nous voyons enfin ce qui suscite la fuite des deux sauveurs du monde libre : ils sont pris en chasse par un petit groupe de cafards géants mutants. Ces insectes de la taille d'un élephant adulte pullulent dans cette région du Mexique.
Au prix d'un effort surhumain, Malback arrive a désenrayer sa machine de mort. Avec un cri de victoire, il pointe le mini-canon vers le cafard le plus proche, un vieux male dont l'une des défenses est pétée et le corps couvert de cicatrice. Toujours en hurlant, il déclenche un ouragan de feu et de métal sur la bete, qui stoppée nette dans son élan, fini par s'écrouler derriere la jeep lorsque son ganglion cérebral décide de quitter le navire.
La jeep glisse sur la pente plus qu'elle ne roule ; les cafards sont rapides mais pas assez ; quelques rafales de gatling les tiennent a distance, et apres un moment ils ralentissent, ne poursuivant leur deux proies que de leurs cris stridents (KRIIIIIIIIIIK – KRIIIIIIIIIIIIIIIII !!) de cafards nucléaires défoncés a l'acide.
Une fois hors de danger, la jeep ralentit, et le terrain plus régulier permet au deux hommes de souffler. Quelques kilometres plus loin, la jeep s'arrete a l'ombre d'une station service désaffectée.
"Et bien, mon vieux Fougeolle, on l'a échappé belle !"
Malback saute a terre, d'un geste athlétique et élégant a la fois.
Il est vétu d'un uniforme récupéré sur le cadavre d'un Nergalit Imperial Guard de niveau 7 : bottines de cuir, pantalon moulant noir et tricot jaune au design futuriste.
Une petite ceinture vient finir d'agrémenté le sobre mais fonctionnel uniforme de combat, dont notre héros aura bien besoin dans quelques minutes.
Fougeolle lui a récupéré un habit d'Imperial Gardener de niveau 0, parce que le vert grenouille lui va bien.
"Mon vieux camarade, nous voici dans de beaux draps. Pas d'eau, presque plus de munitions, et perdus en plein milieu du désert du Mexique.
La base imperiale que nous avons attaqué plus tot dans nos aventures et qu'il serait trop long d'expliquer ici qu'est-ce qu'on a fait pour arriver si vite au Mexique ne nous a pas permit d'en apprendre plus mais mon instinct me dit que nous touchons au but. Ah ! Mourrons-nous dans les affres de la soif si pres de la victoire ? Srajitas est ici, je le sens."
Pour toute réponse, l'Homme de Dreux se prostre en position foetale et suce son pouce, plongeant a corps perdu dans des reves troubles et agités de visions dantesques a caractere sexuel.
Malback, lui, en profite pour aller chercher de l'eau, mais il ne trouve qu'un homme-serpent mutant armé d'un morceau de bois avec lequel un époustouflant combat s'engage :
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Une fois hors de danger, il retourne voir Fougeolle toujours en train de rever.
Celui-ci ouvre soudain les yeux, et parle avec une voix qui n'est pas la sienne :
"L'homme-cactus ! L'homme-cactus !"
Malback tente de calmer son ami
"Quoi ? Quel homme cactus ?? Mais de quoi parles-tu je ne comprend pas un traitre mot de ton incompréhensible charabia !"
Trop tard, le petit etre chétif et frele est retombé dans un sommeil de plomb.
Sacrifiant de precieuses heures de sommeil, Malback reprend la route, Fougeolle roulé en boule contre son épaule chaste. Il ne peut retenir un sourire de compassion, et passe sa main de tataneur professionnel dans les cheveux gras et hirsutes de son compagnon.
Le jour se leve, et ce n'est qu'apres quelques heures de piste mexicaine que Fougeolle ouvre les yeux, se redresse et pointe un truc sur le coté de la route.
"Bon sang !" pense Malback. "J'aurais pu passer 15 fois a coté sans me douter de ce que c'était".
D'une meme voix, les occupants de la voiture s'exclament :
"'L'Homme-Cactus !"
Mais qui est cet homme cactus ? La Providence guidera-t-elle nos amis a bon port ? Srajitas est-il vivant ? Nyrielle est un fille ou un garcon ? Vous aurez la réponse a ces secrets, et bien plus encore, en suivant les prochaines aventures de…
les Chroniques de Malback