Revolution Bohème, Paris, 1900
musique d'ambiance
Je débarquais à Paris en 1900, par la gare du centre. La vapeur, la cohut, le soleil de plomb au dessus de ma tete.
Il m'avait envoyé là car il avait expressement dit:
"
La bas mon petit Haag, tu feras de grande chose, je sais que tu marqueras encore une fois la face du monde...".
La flatterie me montant vite à la tete, je ne pus m'empecher d'accepter, la gloire, toujours sur mon chemin celle là.
Après une courte errance dans cette ville grandissante, je trouvais facilement ce lieu de "
débauche et de perversion......ou de perdition...j'me souviens plus des termes
Montmartre...
Ici cabarets, filles de joie, poetes et ecrivains ratés pouvant vendre leur mère pour du succès...tout était là, c'était sous mes yeux, et tel un chemin ineluctable, la fin était déjà écrire.
C'est dans ce quartier que j'allais monter mon petit empire...
Je m'avancais donc vers le chemin en pente menant à ce quartier quand un pretre me coupa le chemin...voyant mes yeux brillants d'envie pour ce lieu...il me dit
Ne vas pas là bas mon fils, ne vas pas vendre ton ame au diable...
Je regardais le pauvre homme et lui riant au nez...
-tu sais mon vieux, mon âme est encore plus pourri que ce lieu...d'ailleurs, j'lui ai déjà vendu...mais Luci il est cool...
A ces mots le curé s'enfuit et je penetrais dans ce desastre ambulant...
Après quelques mois de vie avec les lascars ambulant, une communauté de pitoyable chanteurs, écrivains, poetes, musiciens...avait muri, ses gens sans talent ne vivait que pour elle...
Elle, c'était la révolution boheme...ce mouvement d'artiste comprenait 4dogmes bien interessant...et je découvris ca un beau soir, dans un bar nommé "L'Absinthe"...
Un nain, un vrai de chez vrai...vint à moi, il s'asit à ma table et me regarda...après quelques instants d'observation de masse, il me sourit et se présenta à moi...
"
Je m'appelle Henry de Toulouse-Lautrec et je suis peintre...
-oh, euh bonsoir...moi j'm'appelle Haagenti
-je vous vois souvent, mais vous etes tjrs seul, etes vous un étranger...
-hum, oui, on peut dire ca, je viens du Sud Profond...*éclat de rire*
-dites moi cher monsieur, que faites vous dans la vie?
-hum, bah euh...héhéhé, je suis un...euh, un mécène...
Quand le petit homme apprit ca, il rameuta sa bande de pote...qu'elle idée avais je eu...un mécène, sorte de sponsor, rien de mieu pour commencer à travailler...lui était peintre, on lui devait pas mal de truc notament les affiches du moulin-rouge.
Je venais donc de recruter une merveilleuse bande de crétin alcoolique ne pouvant ecrire, lire peindre ou chanter en étant dans un état de pronfond alcoolisme...
Le peintre me regarda colant sa tete à quelques centimètres de la mienne...
-Mais dites moi cher monsieur, croyez vous en les idéaux bohemes...
-euh...bah si ca peut vous faire plaisir...
Il fallait que je conserve cette bande d'ignare, ils étaient mon salut
-wi j'y crois
-donc vous croyez en l'amour, la beauté, la vérité et la liberté...
c'est à ce moment là que mon Irish coffee passa de ma bouche à mon nez...
A moitié agonisant, crachant ma boisson de partout je faisais comprendre au petit homme qu'en effet j'y croyais...j'y croyais autant qu'au fait que Dieu n'avait pas baisé Marie pour lui foutre le pochtron, dans le tiroir caisse...enfin...
Enfin, il y avait un gros soucis...si les bohemes faisaient passer leur message limite angélique...et qu'on me savait le mécène...j'crois que l'enfer aurait changé les serrures des portes pour plus que j'y rentre...
Il fallait que je me serve donc de ses incapables pour enrayer leur trop belle revolution, et que mon message passe...
Le soucis était la facon...et puis un jour, une jolie nana dans un cabaret, dansant, arborant le nom de "Fée verte"...des bohemes en ruth vidant verre sur verre...mes talents de cuisiner...un bar ce nommant l'Absinthe...
L'idée était là...je soulais chaque soir mes pochtrons avec ce nouveau produit, L'Absinthe...sous la marque de "la fée verte"...qui sucait comme une reine...
Mes bohemes sortirent des oeuvres minables, tous se soulèrent à l'Absinthe, mortelle a forte dose...
J'enrayais donc la menace des Bohemes et dans les oeuvres, j'avais pu y glisser l'idéologie infernale
...
La liberté de faire ce que je veux
La beauté pour la baise
La vérité subjective et les pensées philosophiques affirmant que Dieu n'était rien...
L'amour de soit, leitmotiv de l'artiste...
Ils tuerent leurs valeurs de trop d'amour, doux paradoxe...
Le seul soucis regrettable fut que l'Absinthe fut interdite à la vente pour cause nocive...elle detruisait les neuronnes...
Lautrec mourru l'or d'une relation sexuelle avec sa mere...
Et mon curé me voyant quitté Montmartre mourru d'une crise cardiaque...
J'avais fait couler le début d'une belle histoire...et fier de moi, je me dirigeais vers Londres...