06-20-2005, 11:35 PM
L'homme est adossé contre un mur, il fume une cigarette, seul point lumineux dans la ruelle sombre ou il se trouve.
Agenouillé dans la ruelle, il sort un briquet de sa poche, et le fait tourner quelques minutes entre ses doigts. D'une autre, il extirpe un petit carnet de cuir rouge. Il le feuillette, et même si la faible clarté l'empêche de lire les pages qu'il parcoure, il semble savoir parfaitement ce qu'il cherche.
Il s'éloigne un peu de la ruelle, jusqu'à arriver près d'un coin plus tranquille, éloigné des batiments. Un lampadaire éclaire le coin, clignotant de temps à autres.
L'homme se penche, écarte de sa main libre quelques détritus, l'autre tenant le briquet et le carnet.
Une fois ceci fait, il déchire une des pages du carnet, et y met le feu, et la regarde tomber au sol et bruler rapidement, ne laissant qu'un tas de cendre grises. D'autres feuilles suivent, quelques mots ressortant brièvement sous la lumière jetée par de rares flammes, pour partir en fumée peu après.
Une feuille s'envole brusquement sous un coup de vent, rattrapée aussitôt par une main agile. Il la survole machinalement, lisant les mots soigneusement caligraphiés.
" sont invitées à se présenter " " qui contacter" "adresse des locaux "
Comme les autres, celle ci est brulée, et l'homme pousse un lourd soupir, tristesse et fatigue profonde mêlée. Passant une main dans ses cheveux noirs, il jette un coup d'oeil désemparé à son carnet, une bonne partie des feuilles ont été arrachées, et sont à présent répandues à l'état de cendres, qui s'éparpillent lentement, au gré du vent qui souffle.
Se relevant, l'homme murmure pour lui même :
" Des abrutis... Des abrutis qui ne savent pas ce qu'ils perdent."
Un geste brusque efface une ligne brillante qui se dessinait sur sa joue, sillon d'une larme égarée.
Il lève les yeux vers le ciel, semblant reprendre un peu courage en le contemplant. Puis, se remettant en marche, les yeux toujours fixés vers les étoiles, il chuchotte :
" Même si tu me détestes... Quel que soit la haine que tu puisse concevoir envers les Déchus...
Je t'en conjure...
Protège le.. "
Agenouillé dans la ruelle, il sort un briquet de sa poche, et le fait tourner quelques minutes entre ses doigts. D'une autre, il extirpe un petit carnet de cuir rouge. Il le feuillette, et même si la faible clarté l'empêche de lire les pages qu'il parcoure, il semble savoir parfaitement ce qu'il cherche.
Il s'éloigne un peu de la ruelle, jusqu'à arriver près d'un coin plus tranquille, éloigné des batiments. Un lampadaire éclaire le coin, clignotant de temps à autres.
L'homme se penche, écarte de sa main libre quelques détritus, l'autre tenant le briquet et le carnet.
Une fois ceci fait, il déchire une des pages du carnet, et y met le feu, et la regarde tomber au sol et bruler rapidement, ne laissant qu'un tas de cendre grises. D'autres feuilles suivent, quelques mots ressortant brièvement sous la lumière jetée par de rares flammes, pour partir en fumée peu après.
Une feuille s'envole brusquement sous un coup de vent, rattrapée aussitôt par une main agile. Il la survole machinalement, lisant les mots soigneusement caligraphiés.
" sont invitées à se présenter " " qui contacter" "adresse des locaux "
Comme les autres, celle ci est brulée, et l'homme pousse un lourd soupir, tristesse et fatigue profonde mêlée. Passant une main dans ses cheveux noirs, il jette un coup d'oeil désemparé à son carnet, une bonne partie des feuilles ont été arrachées, et sont à présent répandues à l'état de cendres, qui s'éparpillent lentement, au gré du vent qui souffle.
Se relevant, l'homme murmure pour lui même :
" Des abrutis... Des abrutis qui ne savent pas ce qu'ils perdent."
Un geste brusque efface une ligne brillante qui se dessinait sur sa joue, sillon d'une larme égarée.
Il lève les yeux vers le ciel, semblant reprendre un peu courage en le contemplant. Puis, se remettant en marche, les yeux toujours fixés vers les étoiles, il chuchotte :
" Même si tu me détestes... Quel que soit la haine que tu puisse concevoir envers les Déchus...
Je t'en conjure...
Protège le.. "