12-26-2005, 11:19 PM
Chapitre 1: Renaissance.
J'en avais eût assez...Assez de cette hypocrisie, et de ces manipulations ! Comment diriger un tel ordre terrestre, alors que même les fruits supérieurs sont pourris ?…On m’avait donné des consignes, et j’avais obéis, confiant…Mais tout cela pour des plus hauts gradés qui ne m’avaient pas respecté, pas récompensé à ma juste valeur !!…Je me devais donc de quitter cette terre, ce camp…Abandonner ses idées…Et c’est ce que je fis, noblement…
La nuit était froide, et mes pas crissaient légèrement sur l’herbe gelée, avant de résonner sur le béton crasseux d’un parking…Celui d’un bâtiment tout aussi « attirant », et d’où une musique assourdissante provenait : tant de fois j’avais dû combattre les êtres de cet autre camp…Qui allait désormais être aussi le mien…Enfin, du moins l’espérais-je, car je n’ignorais guère les difficultés auxquelles j’allais devoir faire face…Mais sans aucun doute bien plus franches que celles des ailés. J’entrais…
Ma main caressa quelques instants le comptoir : moments pendant lesquels mes sens observaient et écoutaient sereinement la cacophonie et désordres ambiants de cet enivrant endroit…Une autre main me tira de mon songe, agressive…Et douce à la fois : une très belle jeune femme, qui, après m’avoir longuement sourit, me demanda ce qu’un ailé pouvait bien faire dans la gueule du loup, à errer comme une brebis de ce « crétin qui n’avait toujours pas compris que les épines faisaient mal »…
« Et je souhaite devenir l’une de ces épines… », répondit-je aussitôt, laissant la démone pantoise, la bouche ouverte, d’où un léger filet de bave coulait …Puis elle souri, tandis que je continuais d’avancer parmi les serviteurs de l’étoile du matin.
Après avoir discuter avec plusieurs d’entre eux, je sortis mon épée, luisant de toute son âme, faisant reculer quelques-uns des fils de Satan, tandis que les plus puissants d’entre eux s’avançaient vers moi, sans armes…La jeune femme leur parla en une langue que, étrangement, je commençais à comprendre…Et la lame de mon épée noircie…
Nul besoin de décrire l’horreur de la scène qui suivie, mais, ce soir là, je reçus la confirmation de l’appel qui m’avait été donné par la bête…Mon corps n’était plus celui si fragile et facilement manipulable de cette naïve lumière… L’impureté ? Celle-ci allait être aussi parfaite, fine et douce que son inverse !
Ainsi, vint le milieu de Nix l’éternelle, dans laquelle j’allais désormais me baigner à jamais, sous le regard de son astre blafard…Comme ceux que j’allais tirer à moi…Les tendres brebis…
J'en avais eût assez...Assez de cette hypocrisie, et de ces manipulations ! Comment diriger un tel ordre terrestre, alors que même les fruits supérieurs sont pourris ?…On m’avait donné des consignes, et j’avais obéis, confiant…Mais tout cela pour des plus hauts gradés qui ne m’avaient pas respecté, pas récompensé à ma juste valeur !!…Je me devais donc de quitter cette terre, ce camp…Abandonner ses idées…Et c’est ce que je fis, noblement…
La nuit était froide, et mes pas crissaient légèrement sur l’herbe gelée, avant de résonner sur le béton crasseux d’un parking…Celui d’un bâtiment tout aussi « attirant », et d’où une musique assourdissante provenait : tant de fois j’avais dû combattre les êtres de cet autre camp…Qui allait désormais être aussi le mien…Enfin, du moins l’espérais-je, car je n’ignorais guère les difficultés auxquelles j’allais devoir faire face…Mais sans aucun doute bien plus franches que celles des ailés. J’entrais…
Ma main caressa quelques instants le comptoir : moments pendant lesquels mes sens observaient et écoutaient sereinement la cacophonie et désordres ambiants de cet enivrant endroit…Une autre main me tira de mon songe, agressive…Et douce à la fois : une très belle jeune femme, qui, après m’avoir longuement sourit, me demanda ce qu’un ailé pouvait bien faire dans la gueule du loup, à errer comme une brebis de ce « crétin qui n’avait toujours pas compris que les épines faisaient mal »…
« Et je souhaite devenir l’une de ces épines… », répondit-je aussitôt, laissant la démone pantoise, la bouche ouverte, d’où un léger filet de bave coulait …Puis elle souri, tandis que je continuais d’avancer parmi les serviteurs de l’étoile du matin.
Après avoir discuter avec plusieurs d’entre eux, je sortis mon épée, luisant de toute son âme, faisant reculer quelques-uns des fils de Satan, tandis que les plus puissants d’entre eux s’avançaient vers moi, sans armes…La jeune femme leur parla en une langue que, étrangement, je commençais à comprendre…Et la lame de mon épée noircie…
Nul besoin de décrire l’horreur de la scène qui suivie, mais, ce soir là, je reçus la confirmation de l’appel qui m’avait été donné par la bête…Mon corps n’était plus celui si fragile et facilement manipulable de cette naïve lumière… L’impureté ? Celle-ci allait être aussi parfaite, fine et douce que son inverse !
Ainsi, vint le milieu de Nix l’éternelle, dans laquelle j’allais désormais me baigner à jamais, sous le regard de son astre blafard…Comme ceux que j’allais tirer à moi…Les tendres brebis…