12-31-2010, 02:29 PM
(This post was last modified: 01-01-2011, 07:22 PM by Victorious.)
La physique des Marches... Comment comprendre ces lois qui régissent d'autres univers?...
L'antre par exemple. Des couloirs interminables, une architecture sans imagination, et aucun, mais alors aucun extérieur...
Si l'on s'enfonce d'un côté, les murs se font plus roche, plus naturels, moins artificiels. Les parois s'écartent progressivement, et dans un large boyaux, on distingue rien de moins qu'une montagne. Que dis je une montagne? Un volcan... Des volutes de fumées se perdent dans un ciel noir, assurément toujours souterrain, mais dont le plafond est trop éloigné pour être distingué.
Impossible me direz vous. La fumée ne manquerait pas de s'accumuler, et l'aire deviendrait suffocant. Mais nous nous sommes dans les Marches... Celle de l'Antre en l'occurrence.
Pardonnez cette digression que le narrateur vous impose, ce n'est pas à ce volcan que je voulais en venir. Au contraire prenons une autre direction. Ici les couloirs de l'antre restent à une taille humaine. Les murs restent des murs... Pourtant, peut être nous éloignons nous d'avantage du centre de l'Antre que pour atteindre ce volcan. D'abord, la couleur de la peinture se fait plus vive. Moins terne... C'est plaisant au début... Mais au fur et à mesure de votre marche, la couleur se fait agressive... Que dis-je? Hostile!
Stop malheureux! N'allez pas plus loin! Nous sommes arrivés... Que vous poursuiviez votre route, et vous sortirez de l'Antre, dégringolant d'une Marche, avec tout ce que cela entraîne de conséquences. Voyez cette vitrine? C'est une laverie... C'est notre destination.
La petite démone qui passe à côté de vous, c'est Juliette... Elle n'est pas contente, peut être déçue, son ambassade s'est mal passé, mais ce n'est pas là notre propos. Laissons la: elle a de la route à faire pour regagner son volcan. Le zombie qui sert de perchoir à un corbeau, c'est José... Bon pour ne rien vous cacher, José c'est le corbeau en fait. Le zombie n'est qu'un pantin qui lui sert de véhicule, encore qu'on puisse se demander si on n'est pas en présence d'une créature bicéphale.
Le vieillard, qui ne l'est plus vraiment, c'est Jean. En fait de vieillard, il a dans les quarante ans désormais... Mais les habitudes ont la vie dure. Ça fait un moment qu'il ne dit plus rien, affichant une mine inerte, à l'image de son supérieur le Prince de la Paresse. Il se tient à côté d'une porte, qui semble s'enfoncer dans la laverie.
Malgré l'apathie apparente de son aîné, c'est avec la plus grande méfiance qu'un jeune homme tente de passer à côté. Dans les vingt ans, assez beau quoique son visage soit crispé d'une expression de colère rentrée. Il tient quelque chose dans ses mains... Un morceau de tissu plié dirons nous. Et le voilà qui se glisse dans la laverie, laissant là les deux autres. Le corbeau qui lui parlait, et le quadragénaire ancien vieux qui restait planté là.
Le jeune homme c'est Victorious, Chevalier des Plaisirs Infernaux de son état. La laverie est le QG de sa section... Sa demeure... Là où il se sent chez lui. Je vous fais grâce dans la description du cœur de cette bête folle qu'est la Vivi-section. Laissons le démon du Stupre regagner son antre à lui...
Une porte... A côté de la porte, un marteau posé contre un mur. Un instant le jeune observe le marteau avec envie. Mais il semble prendre une décision, et il laisse l'arme tranquille, ouvrant son placard... Son chez lui. Derrière la porte: un vaste territoire s'étend à perte de vue, une immense prairie balayée par une douce brise. Elle est légèrement vallonnée, mais on peut apercevoir, au loin, la mer scintiller. Le temps est souvent dégagé, quoique la météo change.
On pourrais se croire sorti de l'Antre... Mais il n'en est rien... La physique des Marches à l'œuvre quoi... Victorious rentre donc dans son placard, puisque c'est ainsi qu'on appelle les appartements de chacun ici. Toujours son mystérieux paquet dans la main, il ferme soigneusement derrière lui... Et à clé qui plus est.
L'antre par exemple. Des couloirs interminables, une architecture sans imagination, et aucun, mais alors aucun extérieur...
Si l'on s'enfonce d'un côté, les murs se font plus roche, plus naturels, moins artificiels. Les parois s'écartent progressivement, et dans un large boyaux, on distingue rien de moins qu'une montagne. Que dis je une montagne? Un volcan... Des volutes de fumées se perdent dans un ciel noir, assurément toujours souterrain, mais dont le plafond est trop éloigné pour être distingué.
Impossible me direz vous. La fumée ne manquerait pas de s'accumuler, et l'aire deviendrait suffocant. Mais nous nous sommes dans les Marches... Celle de l'Antre en l'occurrence.
Pardonnez cette digression que le narrateur vous impose, ce n'est pas à ce volcan que je voulais en venir. Au contraire prenons une autre direction. Ici les couloirs de l'antre restent à une taille humaine. Les murs restent des murs... Pourtant, peut être nous éloignons nous d'avantage du centre de l'Antre que pour atteindre ce volcan. D'abord, la couleur de la peinture se fait plus vive. Moins terne... C'est plaisant au début... Mais au fur et à mesure de votre marche, la couleur se fait agressive... Que dis-je? Hostile!
Stop malheureux! N'allez pas plus loin! Nous sommes arrivés... Que vous poursuiviez votre route, et vous sortirez de l'Antre, dégringolant d'une Marche, avec tout ce que cela entraîne de conséquences. Voyez cette vitrine? C'est une laverie... C'est notre destination.
La petite démone qui passe à côté de vous, c'est Juliette... Elle n'est pas contente, peut être déçue, son ambassade s'est mal passé, mais ce n'est pas là notre propos. Laissons la: elle a de la route à faire pour regagner son volcan. Le zombie qui sert de perchoir à un corbeau, c'est José... Bon pour ne rien vous cacher, José c'est le corbeau en fait. Le zombie n'est qu'un pantin qui lui sert de véhicule, encore qu'on puisse se demander si on n'est pas en présence d'une créature bicéphale.
Le vieillard, qui ne l'est plus vraiment, c'est Jean. En fait de vieillard, il a dans les quarante ans désormais... Mais les habitudes ont la vie dure. Ça fait un moment qu'il ne dit plus rien, affichant une mine inerte, à l'image de son supérieur le Prince de la Paresse. Il se tient à côté d'une porte, qui semble s'enfoncer dans la laverie.
Malgré l'apathie apparente de son aîné, c'est avec la plus grande méfiance qu'un jeune homme tente de passer à côté. Dans les vingt ans, assez beau quoique son visage soit crispé d'une expression de colère rentrée. Il tient quelque chose dans ses mains... Un morceau de tissu plié dirons nous. Et le voilà qui se glisse dans la laverie, laissant là les deux autres. Le corbeau qui lui parlait, et le quadragénaire ancien vieux qui restait planté là.
Le jeune homme c'est Victorious, Chevalier des Plaisirs Infernaux de son état. La laverie est le QG de sa section... Sa demeure... Là où il se sent chez lui. Je vous fais grâce dans la description du cœur de cette bête folle qu'est la Vivi-section. Laissons le démon du Stupre regagner son antre à lui...
Une porte... A côté de la porte, un marteau posé contre un mur. Un instant le jeune observe le marteau avec envie. Mais il semble prendre une décision, et il laisse l'arme tranquille, ouvrant son placard... Son chez lui. Derrière la porte: un vaste territoire s'étend à perte de vue, une immense prairie balayée par une douce brise. Elle est légèrement vallonnée, mais on peut apercevoir, au loin, la mer scintiller. Le temps est souvent dégagé, quoique la météo change.
On pourrais se croire sorti de l'Antre... Mais il n'en est rien... La physique des Marches à l'œuvre quoi... Victorious rentre donc dans son placard, puisque c'est ainsi qu'on appelle les appartements de chacun ici. Toujours son mystérieux paquet dans la main, il ferme soigneusement derrière lui... Et à clé qui plus est.