10-04-2004, 12:59 AM
Quelque part dans l'arrière conscience d'un Ange dépité, soupirant au dessus de son incarnation.
Il fait pourtant jour, le baromètre prometteur, l'anémomètre grinçant et la température de semelle optimale, et pour cause : je sors d'un sprint !
Bon, faut prendre un peu sur soi hein ? qu'est-ce que j'ai fait ?
Je commence toujours par la droite, question d'habitude, un genre de toc. Qu'est-ce qu'il y a de mal à commencer par la droite après tout ? J'admet que par abus ma chaussure a pu s'user en secret, évidemment sans que je n'en sache rien. Mais ... enfin non ! mes lacets sont faits, la structure n'est pas déchirée, toute la mousse y est, la semelle est quasi neuve, les crampons à peine éraflés, ...
Une tendinite ? nan 'faut pas exagérer ... une crampe ? Pourquoi pas après tout j'ai complètement oublié de m'échauffer, mais pas sur la première foulée ! Ah! un claquage alors, une élongation ! ... même pas ! Je l'aurais senti, et puis je me serais peut-être vu tomber ... nan et puis l'atrose ca sera pour plus tard.
J'ai peut-être trop voulu bien faire, ça, on m'a déjà reproché mon zèle. J'avoue qu'il m'arrive de ne pas sentir ma force, je m'emporte pour un rien, c'est vrai. Je dois aussi signaler pour ma défense que je ne considères pas un appel du pied droit comme un acte d'une grande fougue. J'irais jusqu'à affirmer que c'est même tout ce qu'il y a de plus banal quand on entamme une course à pied. Il faut bien remuer les jambes à un moment ou à un autre ... peut-être trop fort ? Je me serais vu sauter. Ca doit pas être ca.
Ou alors un étourdissement en plein élan, qui sait, j'ai lu ca sur Voici : des études sur de nouveaux cas d'évanouissement comme manifestation vagatonique d'un surstress. Inquiètant mais pas très pertinent, enfin sauf si bien sûr ca me stresse de remuer mes jambes. Pourquoi pas, ils sont nombreux à stresser quand j'aligne mon bras avec leur tête, quelques frileux, alors pourquoi pas hein ?! ... OUI, pourquoi pas ? Peut-être parce que ca fait plusieurs jours que je traverse la ville à la seule force de mes fessiers et que mon poul se fait toujours plus stable ?!
Ma Mission, bien sûr ! j'ai beaucup de boulot en perspective, ca va être dur à abattre. Certes. C'est tout bonnement possible que, confronté à mille et unes pensées perdues, malaxant la grise matière, je puisse choir de la sorte ! ... nan mais c'est trop facile, d'autant que c'était à ca que je pensais. Il s'agissait de prendre le métro à temps, suite à la modification de la trajectoire choisie par mon fier libre arbitre et ma divine clairevoyance pour joindre en quelques bonds ce cher centre inter-quartier de baston acharnée qu'est le Centre ville d'Immac-sur-Sable. C'est toujours plus court en métro disait l'autre ... j'ai quand même mit du temps à faire demi tour, passons.
Mais alors quoi ? Pourtant le goudron était lisse ! Enfin lisse ... il était propre ! Non, évidement, pas humide ou fraichement balayé au karsher. Propre comme ... comme partout quoi ! Que je sache j'ai pas posé mon pied sur la seule canette vide de tout le patelin ! ... attend voir ... non c'est bien ca, ya aucune canette à l'horizon, pleine ou vide. Ya bien ce chewing gum fondu, là, mais au pire ca me permet de mieux adhérer à l'asphalte quand je l'avale, non (l'asphalte, pas le chewing gum, on s'était compris bien entendu) ?
Oui et puis quand je vois dans quel état je suis ... j'ai déjà vécu pire. Quelle chochotte quand même ! Tourner de l'oeil simplement parce que, voilà, la madame elle est sensible, et avec une arcade pétée à grand coup de boule sur le goudron ca devient dur ne serait-ce que de tenir debout, gnagnagna et gnagnagna ! J'vous jure, c'est finit, je me pose plus la question de savoir où elle les a choppées ses graisses disgracieuses, la boniche. Gourde comme elle est de toute façon ...
"ALLEZ UN PEU DE NERF !" que je lui crierais si je l'incarnais pas. Bon Dieu de bon Dieu !
C'est un comble ca, quand même : tomber dans le comat pour une simple course à pied !
HRP : écrit à la suite d'un splendide 666 sur Course mais d'un incroyable -5 PV consécutivement au sinistre fumble. Cadrach, je te hais. Kobal, va te faire foutre.
Il fait pourtant jour, le baromètre prometteur, l'anémomètre grinçant et la température de semelle optimale, et pour cause : je sors d'un sprint !
Bon, faut prendre un peu sur soi hein ? qu'est-ce que j'ai fait ?
Je commence toujours par la droite, question d'habitude, un genre de toc. Qu'est-ce qu'il y a de mal à commencer par la droite après tout ? J'admet que par abus ma chaussure a pu s'user en secret, évidemment sans que je n'en sache rien. Mais ... enfin non ! mes lacets sont faits, la structure n'est pas déchirée, toute la mousse y est, la semelle est quasi neuve, les crampons à peine éraflés, ...
Une tendinite ? nan 'faut pas exagérer ... une crampe ? Pourquoi pas après tout j'ai complètement oublié de m'échauffer, mais pas sur la première foulée ! Ah! un claquage alors, une élongation ! ... même pas ! Je l'aurais senti, et puis je me serais peut-être vu tomber ... nan et puis l'atrose ca sera pour plus tard.
J'ai peut-être trop voulu bien faire, ça, on m'a déjà reproché mon zèle. J'avoue qu'il m'arrive de ne pas sentir ma force, je m'emporte pour un rien, c'est vrai. Je dois aussi signaler pour ma défense que je ne considères pas un appel du pied droit comme un acte d'une grande fougue. J'irais jusqu'à affirmer que c'est même tout ce qu'il y a de plus banal quand on entamme une course à pied. Il faut bien remuer les jambes à un moment ou à un autre ... peut-être trop fort ? Je me serais vu sauter. Ca doit pas être ca.
Ou alors un étourdissement en plein élan, qui sait, j'ai lu ca sur Voici : des études sur de nouveaux cas d'évanouissement comme manifestation vagatonique d'un surstress. Inquiètant mais pas très pertinent, enfin sauf si bien sûr ca me stresse de remuer mes jambes. Pourquoi pas, ils sont nombreux à stresser quand j'aligne mon bras avec leur tête, quelques frileux, alors pourquoi pas hein ?! ... OUI, pourquoi pas ? Peut-être parce que ca fait plusieurs jours que je traverse la ville à la seule force de mes fessiers et que mon poul se fait toujours plus stable ?!
Ma Mission, bien sûr ! j'ai beaucup de boulot en perspective, ca va être dur à abattre. Certes. C'est tout bonnement possible que, confronté à mille et unes pensées perdues, malaxant la grise matière, je puisse choir de la sorte ! ... nan mais c'est trop facile, d'autant que c'était à ca que je pensais. Il s'agissait de prendre le métro à temps, suite à la modification de la trajectoire choisie par mon fier libre arbitre et ma divine clairevoyance pour joindre en quelques bonds ce cher centre inter-quartier de baston acharnée qu'est le Centre ville d'Immac-sur-Sable. C'est toujours plus court en métro disait l'autre ... j'ai quand même mit du temps à faire demi tour, passons.
Mais alors quoi ? Pourtant le goudron était lisse ! Enfin lisse ... il était propre ! Non, évidement, pas humide ou fraichement balayé au karsher. Propre comme ... comme partout quoi ! Que je sache j'ai pas posé mon pied sur la seule canette vide de tout le patelin ! ... attend voir ... non c'est bien ca, ya aucune canette à l'horizon, pleine ou vide. Ya bien ce chewing gum fondu, là, mais au pire ca me permet de mieux adhérer à l'asphalte quand je l'avale, non (l'asphalte, pas le chewing gum, on s'était compris bien entendu) ?
Oui et puis quand je vois dans quel état je suis ... j'ai déjà vécu pire. Quelle chochotte quand même ! Tourner de l'oeil simplement parce que, voilà, la madame elle est sensible, et avec une arcade pétée à grand coup de boule sur le goudron ca devient dur ne serait-ce que de tenir debout, gnagnagna et gnagnagna ! J'vous jure, c'est finit, je me pose plus la question de savoir où elle les a choppées ses graisses disgracieuses, la boniche. Gourde comme elle est de toute façon ...
"ALLEZ UN PEU DE NERF !" que je lui crierais si je l'incarnais pas. Bon Dieu de bon Dieu !
C'est un comble ca, quand même : tomber dans le comat pour une simple course à pied !
HRP : écrit à la suite d'un splendide 666 sur Course mais d'un incroyable -5 PV consécutivement au sinistre fumble. Cadrach, je te hais. Kobal, va te faire foutre.