10-18-2004, 12:14 AM
Ziq
La scène se déroulait dans le hall d’un grand hôtel réputé. On discernait parmi la foule massée, circulant dans ce lieu mythique, 5 personnes assis confortablement sur les fauteuils en acajou. L’une d’elle tenait à bout de bras une perche à micro, l’autre nettoyait à l’usure l’objectif de sa camera numérique à 15000€.
L’équipe de journaliste dépêchée sur place était très nerveuse. L’interviewer relisait ses questions qu’il connaissait probablement par cœur. Son assistante sortait toutes les deux minutes une glace grâce à laquelle elle vérifiait d’un simple coup d’œil la qualité de son maquillage.
L’hôtel très sélect avait sécurisé les entrées, ne laissant pas passer la moindre personne.
Soudain… L’assistante glissa à l’oreille du chef d’équipe d’un ton empli d’agitation.
- Ca y est, le voilà.
Elle pointait du doigt un très vieux monsieur, fatigué et rabougri. Il portait un pantalon en velours vert foncé et un blaser bleu marine.
Aidé de sa canne il se mouvait très difficilement. L’infirmier qu’il le chouchoutait le guidait vers un fauteuil en face de l’équipe. Son visage très ridé se redressait de temps à autre pour voir les gens du reportage comme il les appelait.
Ce petit bout d’homme était un amoureux de l’humanité ( HRP : à comparer avec L’abbé Pierre ), le grand-père rêvé par le tout chacun, petit ou grand. Des ses yeux tirés, il essayait d’observer ces 5 admirateurs parmi tant d’autre. Il n’avait jamais compris pourquoi tant de gens l’acclamaient et le vénérait de par le monde pour des actions aussi logiques et saines que les siennes.
- Boooonjjouuuuuursss dit-il d’une voix vieillissante.
Gardant son professionnalisme, le journaliste n’éclata pas de joie et alla serrer la main de ce grand homme.
- Bonjour Monsieur Vault, comment allez vous ?
- Oh ! Comme un vieux, dit-il de son air malicieux.
- Rassurez vous ça ne va pas durer très longtemps je sais que vous n’êtes coutumier de ce genre d’intervention.
- Oh Vous savez ? C’est pas souvent qu’on s’intéresse à ma vie si remplie. Généralement on s’endort avant la fin…hihihihi
Le journaliste ne put réprimer un léger rire, témoin de son admiration.
- Je vous en prie Monsieur Vault, prenez la place qui vous conviendra, dit le journaliste en montrant les confortables sièges en osiers
- Merci bien, Monsieur. Il se dirigea vers les fauteuils, aidé toujours de son infirmier. Puis il s’assit doucement sur celui qui faisait face à la caméra.
- Bien, nous allons commencer
- Mais très volontiers.
- Alors Monsieur Vault, j’aurais souhaité vous poser la question que tout le monde se pose
Nous connaissons tous votre parcours depuis toutes ces années. vous avez créé la plus grande association caritative de tous les temps, à la force du poignée si vous me permettez. Comment vous êtes vous lancé dans cette magnifique aventure ?
Le vieil homme parut hésiter quelques secondes, paraissant chercher dans ses souvenirs. Mais il se souvenait parfaitement de cette journée froide de décembre.
Cela faisait 30 secondes que le journaliste avait posé cette question, simple à ses yeux et il commençait à se repentir de l’avoir posé.
Soudainement, le vieux Vault se mit à respirer très fortement essayant de cacher ce sanglot si pressant. Il ne put tenir très longtemps et pleura devant la caméra.
Le journaliste instantanément posa sa main sur l’épaule de Vault et dit :
- Excusez moi Monsieur Vault… Je suis dés…
- Non, non, coupa Vault, c’est très bien comme question. C’est juste que c’est tellement en moi que… Voilà. Il esquissa un sourire relevant ces nombreuses rides, les yeux encore mouillés par ces larmes.
C’est vrai que je ne l’ai jamais raconté… Cette journée… Cette chance…Cette femme…
Le vieil homme ferma les yeux pour pouvoir encore toucher ses souvenirs si prenants
- C’était le 20 décembre 1924…
to be continued
HRP: Ziq arrive des que j'ai retrouvé mon ftp..
La scène se déroulait dans le hall d’un grand hôtel réputé. On discernait parmi la foule massée, circulant dans ce lieu mythique, 5 personnes assis confortablement sur les fauteuils en acajou. L’une d’elle tenait à bout de bras une perche à micro, l’autre nettoyait à l’usure l’objectif de sa camera numérique à 15000€.
L’équipe de journaliste dépêchée sur place était très nerveuse. L’interviewer relisait ses questions qu’il connaissait probablement par cœur. Son assistante sortait toutes les deux minutes une glace grâce à laquelle elle vérifiait d’un simple coup d’œil la qualité de son maquillage.
L’hôtel très sélect avait sécurisé les entrées, ne laissant pas passer la moindre personne.
Soudain… L’assistante glissa à l’oreille du chef d’équipe d’un ton empli d’agitation.
- Ca y est, le voilà.
Elle pointait du doigt un très vieux monsieur, fatigué et rabougri. Il portait un pantalon en velours vert foncé et un blaser bleu marine.
Aidé de sa canne il se mouvait très difficilement. L’infirmier qu’il le chouchoutait le guidait vers un fauteuil en face de l’équipe. Son visage très ridé se redressait de temps à autre pour voir les gens du reportage comme il les appelait.
Ce petit bout d’homme était un amoureux de l’humanité ( HRP : à comparer avec L’abbé Pierre ), le grand-père rêvé par le tout chacun, petit ou grand. Des ses yeux tirés, il essayait d’observer ces 5 admirateurs parmi tant d’autre. Il n’avait jamais compris pourquoi tant de gens l’acclamaient et le vénérait de par le monde pour des actions aussi logiques et saines que les siennes.
- Boooonjjouuuuuursss dit-il d’une voix vieillissante.
Gardant son professionnalisme, le journaliste n’éclata pas de joie et alla serrer la main de ce grand homme.
- Bonjour Monsieur Vault, comment allez vous ?
- Oh ! Comme un vieux, dit-il de son air malicieux.
- Rassurez vous ça ne va pas durer très longtemps je sais que vous n’êtes coutumier de ce genre d’intervention.
- Oh Vous savez ? C’est pas souvent qu’on s’intéresse à ma vie si remplie. Généralement on s’endort avant la fin…hihihihi
Le journaliste ne put réprimer un léger rire, témoin de son admiration.
- Je vous en prie Monsieur Vault, prenez la place qui vous conviendra, dit le journaliste en montrant les confortables sièges en osiers
- Merci bien, Monsieur. Il se dirigea vers les fauteuils, aidé toujours de son infirmier. Puis il s’assit doucement sur celui qui faisait face à la caméra.
- Bien, nous allons commencer
- Mais très volontiers.
- Alors Monsieur Vault, j’aurais souhaité vous poser la question que tout le monde se pose
Nous connaissons tous votre parcours depuis toutes ces années. vous avez créé la plus grande association caritative de tous les temps, à la force du poignée si vous me permettez. Comment vous êtes vous lancé dans cette magnifique aventure ?
Le vieil homme parut hésiter quelques secondes, paraissant chercher dans ses souvenirs. Mais il se souvenait parfaitement de cette journée froide de décembre.
Cela faisait 30 secondes que le journaliste avait posé cette question, simple à ses yeux et il commençait à se repentir de l’avoir posé.
Soudainement, le vieux Vault se mit à respirer très fortement essayant de cacher ce sanglot si pressant. Il ne put tenir très longtemps et pleura devant la caméra.
Le journaliste instantanément posa sa main sur l’épaule de Vault et dit :
- Excusez moi Monsieur Vault… Je suis dés…
- Non, non, coupa Vault, c’est très bien comme question. C’est juste que c’est tellement en moi que… Voilà. Il esquissa un sourire relevant ces nombreuses rides, les yeux encore mouillés par ces larmes.
C’est vrai que je ne l’ai jamais raconté… Cette journée… Cette chance…Cette femme…
Le vieil homme ferma les yeux pour pouvoir encore toucher ses souvenirs si prenants
- C’était le 20 décembre 1924…
to be continued
HRP: Ziq arrive des que j'ai retrouvé mon ftp..