04-13-2007, 09:16 PM
Hier, dans le métro... J'arpente les couloirs obscurs sans me presser. La rame est là, elle attend, je sais que j'ai e temps de monter avant qu'elle ne reparte. Le signal retentit, déjà. Je me glisse à l'intérieur d'un mouvement souple juste avant que ne se rabattent les portes automatiques.
Je me sens observé. Plissant les yeux, je regarde autour de moi. L'odeur acre de l'urine me prend à la gorge. L'atmosphère est empestée d'une vieille odeur de tabac froid. Les gens ont le regard morne des mortels assommé par leur train train monotone. Metro-boulot-dodo, c'est tellement vrai. Finalement, peut être que nous nous trompons complètement et que l'Enfer est là, dans ce quotidien sordide.
Voilà, je t'ai trouvé. C'est toi qui m'observe. Un môme, quinze ans maximum. Des fringues étranges pour son âge. J'avance à pas lents, mon couteau glisse hors de son fourreau, prêt à frapper. Ma main se crispe, mes griffes sont prêtes à jaillir. Pourquoi se priver ? Je laisse brûler mon aura une fraction de seconde. Beaucoup d'anges hésitent à se frotter à moi, peut être que celui-là s'enfuira aussi...
Il reste sur place, il sourit. Un combat intéressant en perspective ? Non, son aura rougeoit elle aussi. Valkyrja... Je sourit à mon tour, rengainant mon arme avant qu'elle n'attire l'attention. Inutile d'aller dans les tunnels pour cette fois. Le métro est somme toute bien pratique, quand la rame n'est pas là. On peut y combattre en toute tranquilité et avec une discrétion satisfaisante.
- Salut chevalier...
- Bonjour ma belle. Alors, on va s'encanailler chez les emplumés ?
Elle sourit. Cette garce a une idée derrière la tête. J'attends, elle va s'expliquer, c'est certain. Et elle le fait quelques secondes plus tard. Tuer le vendeur du Vague à Lames ? Pourquoi faire ? Parce qu'il faut une réaction après les attaques angéliques dans les Bas Fonds, parce qu'il faut leur montrer que nous sommes fidèles au "nous aussi on peut vous emmerder". Oui, ça se tient. Mais tant qu'à faire, autant y trouver un intérêt. Je lui suggère une Triple X qu'elle pourrait finir en beauté sur ce marchand. Elle semble intéressée, l'idée lui plait. Emmerder les emplumer et être récompensée pour ça, elle adore. C'est comme avoir le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière par-dessus le marché. Trop facile.
Je prends les choses en main. Elle n'avait rien prévu, aucune organisation. Une audace folle, mais ça suffit parfois. Nous descendons à la station Gendarmerie et nous reprenons immédiatement une rame qui nous emmène Rue de Paris. Aller jusqu'au Vague à Lames ne poserait pas de problème si Valkyrja ne perdait pas tant de temps à séduire toute les lycéennes qui passent. Etait-ce vraiment le moment de finir une mission de Propagande ?
Ce n'est pas professionnel, elle a pris le métro alors qu'elle n'avait pas fini sa mission. Nous perdons du temps. Je prends un peu d'avance, j'entre dans la boutique. Elle n'a pas beaucoup changé si ce n'est ce petit coin chasse et pêche qui n'existait pas avant. Le vendeur s'approche, il reconnaît en moi un bon client.
- Monsieur Pecquet, quelle surprise ! Il y a bien longtemps que vous ne nous aviez rendu visite. Ben ça fait plaisir de vous voir !
- Merci monsieur Neuwen. Le boulot, toujours le boulot... Que voulez-vous, nous en sommes tous là.
- Vous voyez quelque chose qui vous plaît, monsieur Pecquet ?
Je fixe mon choix sur une magnifique épée "Arwen's HandFang". J'ai beaucoup aimé le film, je crois que ça va me faire triper de la manier. La petite clochette de l'entrée sonne. Inutile de me retourner, j'ai reconnu son parfum. Voilà le moment, enfin. Je m'efface en consultant ma montre dans le même mouvement.
Je me sens observé. Plissant les yeux, je regarde autour de moi. L'odeur acre de l'urine me prend à la gorge. L'atmosphère est empestée d'une vieille odeur de tabac froid. Les gens ont le regard morne des mortels assommé par leur train train monotone. Metro-boulot-dodo, c'est tellement vrai. Finalement, peut être que nous nous trompons complètement et que l'Enfer est là, dans ce quotidien sordide.
Voilà, je t'ai trouvé. C'est toi qui m'observe. Un môme, quinze ans maximum. Des fringues étranges pour son âge. J'avance à pas lents, mon couteau glisse hors de son fourreau, prêt à frapper. Ma main se crispe, mes griffes sont prêtes à jaillir. Pourquoi se priver ? Je laisse brûler mon aura une fraction de seconde. Beaucoup d'anges hésitent à se frotter à moi, peut être que celui-là s'enfuira aussi...
Il reste sur place, il sourit. Un combat intéressant en perspective ? Non, son aura rougeoit elle aussi. Valkyrja... Je sourit à mon tour, rengainant mon arme avant qu'elle n'attire l'attention. Inutile d'aller dans les tunnels pour cette fois. Le métro est somme toute bien pratique, quand la rame n'est pas là. On peut y combattre en toute tranquilité et avec une discrétion satisfaisante.
- Salut chevalier...
- Bonjour ma belle. Alors, on va s'encanailler chez les emplumés ?
Elle sourit. Cette garce a une idée derrière la tête. J'attends, elle va s'expliquer, c'est certain. Et elle le fait quelques secondes plus tard. Tuer le vendeur du Vague à Lames ? Pourquoi faire ? Parce qu'il faut une réaction après les attaques angéliques dans les Bas Fonds, parce qu'il faut leur montrer que nous sommes fidèles au "nous aussi on peut vous emmerder". Oui, ça se tient. Mais tant qu'à faire, autant y trouver un intérêt. Je lui suggère une Triple X qu'elle pourrait finir en beauté sur ce marchand. Elle semble intéressée, l'idée lui plait. Emmerder les emplumer et être récompensée pour ça, elle adore. C'est comme avoir le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière par-dessus le marché. Trop facile.
Je prends les choses en main. Elle n'avait rien prévu, aucune organisation. Une audace folle, mais ça suffit parfois. Nous descendons à la station Gendarmerie et nous reprenons immédiatement une rame qui nous emmène Rue de Paris. Aller jusqu'au Vague à Lames ne poserait pas de problème si Valkyrja ne perdait pas tant de temps à séduire toute les lycéennes qui passent. Etait-ce vraiment le moment de finir une mission de Propagande ?
Ce n'est pas professionnel, elle a pris le métro alors qu'elle n'avait pas fini sa mission. Nous perdons du temps. Je prends un peu d'avance, j'entre dans la boutique. Elle n'a pas beaucoup changé si ce n'est ce petit coin chasse et pêche qui n'existait pas avant. Le vendeur s'approche, il reconnaît en moi un bon client.
- Monsieur Pecquet, quelle surprise ! Il y a bien longtemps que vous ne nous aviez rendu visite. Ben ça fait plaisir de vous voir !
- Merci monsieur Neuwen. Le boulot, toujours le boulot... Que voulez-vous, nous en sommes tous là.
- Vous voyez quelque chose qui vous plaît, monsieur Pecquet ?
Je fixe mon choix sur une magnifique épée "Arwen's HandFang". J'ai beaucoup aimé le film, je crois que ça va me faire triper de la manier. La petite clochette de l'entrée sonne. Inutile de me retourner, j'ai reconnu son parfum. Voilà le moment, enfin. Je m'efface en consultant ma montre dans le même mouvement.