02-18-2007, 02:22 PM
Une après midi de repos bien méritée dans les bureaux du FCS-SA. Enfermés dans la porte du grand salons, les deux anges de Marc : Fenix et Lyderic étaient enfermés depuis des heures maintenant dans leur « grand salon ». Le panneau sur la porte indiquait clairement « En réunion, ne déranger sous AUCUN prétexte ».
Et pour cause … Voilà des heures maintenant qu’ils se livraient à une partie acharnée de Monopoly Immactm. Ils avaient invités certains de leurs employés à venir partager leur partie mais comme toujours, ils avaient finis lessivés en moins de temps qu’il en fallait pour le dire … Et les deux anges se regardaient maintenant dans le blanc des yeux, face à face, un impressionnant tas de billet de part et d’autre.
Fénix jeta un coup d’œil rapide en direction du plateau. Les choses s’annonçaient pas trop mal pour lui et à moins d’une chance catastrophique, il ne risquait pas de tomber sur l’hôtel dispendieux que Lyderic avait fait construire « Allée de la Vieille Eglise », une des rue les plus luxueuses du plateau d’Immac-sur-sable.
Il remonta la manche de sa chemise, rajusta son nœud de cravate et saisit les dés dans un geste élégant, regardant son « adversaire » droit dans les yeux. Le monopoly … Les vrais joueurs savent que c’est la psychologie qui fait tout.
Il secoua le poignet, deux fois et lâcha les dés sur la piste. Sept !
Avec un sourire de satisfaction, Fenix avança son pion blanc jusqu’à la case voulue, dépassant l’Allée de la vieille église avec un sourire mesquin.
« -Quai des marronniers, chez moi donc. Je paye 5000 et transforme ma maison en hôtel. »
Des billets changèrent de main rapidement et un nouveau pion rouge vint garnir le plateau.
Agacé, Lyderic saisit les dés et les lança vivement, avec une hâte maladroite qui trahissait son humeur. Double 1 ! Il jeta un coup d’œil au plateau, et avança son pion, blanc également* jusqu’à la case voulue, une grimace au coin des lèvres.
* Evidement s’était toujours posé le problème de « qui aurait le pion blanc » … Le dilemme finit par causer tant de soucis que finalement, il fut décidé de peindre un deuxième pion en blanc simplement différencié par une encoche sur son socle … Evidemment ce fut le pion rouge qui fut choisit pour le sacrifice, personne ne le jouait jamais de toutes manière …
« -La poisse ! J’arrive allée de la discothèque, dans les bas fonds. Encore du pot que ce soit chez moi …»
Pestant, il tendit les dés à Fenix qui lui lança un regard réprobateur.
« -Pourquoi tu ne construit pas ? »
Lydéric répondit d’un ton choqué.
« -Quoi ? Les bas fonds ? Mais … Personne n’en veut de ce quartier ! Je m’abaisserai pas à construire là bas ! »
Ecartant les bras dans un geste de conciliation, Fénix parla d'un ton de veuillant apaisant.
« -Hey … C’est qu’un jeu Lydéric … De toutes façons si tu fais pas ça, là tu es cuit … ».
Lydéric, visiblement blessé dans son orgeuil.
« -Foutredieu, qu’est ce que je m’en fout ! Ca va au-delà du problème de gagner où de perdre Fénix ! C’est …. Comme qui dirait symbolique ! Cet argent, cet immobilier tout ça … »
«- Mais … C’est rien qu’un jeu … Non ? De toutes façons c’est bien trop éloigné de la réalité pour que ça puisse prouver quoi que ce soit. »
« -Et c’est bien le problème frangin ! Un jeu d’argent sans finesses. C’est très bien pour enseigner au gamin l’amour de l’argent, ça je crache pas dessus mais là … Avec un « VRAI » jeu d’argent, avec des prêts, des licences, des crédits-bails et des taux d’intérêts, je te jure que cette fois tu t’en sortirai pas comme ça !
Bon-sang ouvres les yeux … Ce jeu est nul ! Affreusement limité, pitoyablement soumis aux règles d’un hasard malheureux … »
Il s’était levé, tournant en rond dans la pièce et appuyant son discours de grands gestes éloquents.
Toujours enfoncé dans son fauteuil face au plateau maintenant déserté, Fénix suivait du regard son collègue avec un flegme digne d’une statue de marbre.
Il laissa quelques secondes de blanc, le temps de réfléchir et proposa d’une voix calme et posée :
« -Eh bien … Tu n’as qu’a l’inventer … »
S’arrêtant de marcher pour fixer Fénix, Lydéric lanca un regard surpris à son interlocuteur.
« L’inventer ? Quoi donc ? Le jeu ?»
« Oui … Le jeu parfait. Un moyen infaillible de départager les vrais financiers … Une simulation digne des plus grands … Un jeu qui exclue tout hasard … Et on verra si ce coups-ci tu tiens le coups et continue d’invoquer le manque de chance, collègue… Et tant qu’on y est … Faisons jouer avec nous les autres anges de Marc, ça fera un moyen infaillible de les tester.»
Un mince sourire se dessina sur ses lèvres à mesure qu’il avançait dans ses paroles …
Voilà qui promettait beaucoup pour l’avenir …
Et pour cause … Voilà des heures maintenant qu’ils se livraient à une partie acharnée de Monopoly Immactm. Ils avaient invités certains de leurs employés à venir partager leur partie mais comme toujours, ils avaient finis lessivés en moins de temps qu’il en fallait pour le dire … Et les deux anges se regardaient maintenant dans le blanc des yeux, face à face, un impressionnant tas de billet de part et d’autre.
Fénix jeta un coup d’œil rapide en direction du plateau. Les choses s’annonçaient pas trop mal pour lui et à moins d’une chance catastrophique, il ne risquait pas de tomber sur l’hôtel dispendieux que Lyderic avait fait construire « Allée de la Vieille Eglise », une des rue les plus luxueuses du plateau d’Immac-sur-sable.
Il remonta la manche de sa chemise, rajusta son nœud de cravate et saisit les dés dans un geste élégant, regardant son « adversaire » droit dans les yeux. Le monopoly … Les vrais joueurs savent que c’est la psychologie qui fait tout.
Il secoua le poignet, deux fois et lâcha les dés sur la piste. Sept !
Avec un sourire de satisfaction, Fenix avança son pion blanc jusqu’à la case voulue, dépassant l’Allée de la vieille église avec un sourire mesquin.
« -Quai des marronniers, chez moi donc. Je paye 5000 et transforme ma maison en hôtel. »
Des billets changèrent de main rapidement et un nouveau pion rouge vint garnir le plateau.
Agacé, Lyderic saisit les dés et les lança vivement, avec une hâte maladroite qui trahissait son humeur. Double 1 ! Il jeta un coup d’œil au plateau, et avança son pion, blanc également* jusqu’à la case voulue, une grimace au coin des lèvres.
* Evidement s’était toujours posé le problème de « qui aurait le pion blanc » … Le dilemme finit par causer tant de soucis que finalement, il fut décidé de peindre un deuxième pion en blanc simplement différencié par une encoche sur son socle … Evidemment ce fut le pion rouge qui fut choisit pour le sacrifice, personne ne le jouait jamais de toutes manière …
« -La poisse ! J’arrive allée de la discothèque, dans les bas fonds. Encore du pot que ce soit chez moi …»
Pestant, il tendit les dés à Fenix qui lui lança un regard réprobateur.
« -Pourquoi tu ne construit pas ? »
Lydéric répondit d’un ton choqué.
« -Quoi ? Les bas fonds ? Mais … Personne n’en veut de ce quartier ! Je m’abaisserai pas à construire là bas ! »
Ecartant les bras dans un geste de conciliation, Fénix parla d'un ton de veuillant apaisant.
« -Hey … C’est qu’un jeu Lydéric … De toutes façons si tu fais pas ça, là tu es cuit … ».
Lydéric, visiblement blessé dans son orgeuil.
« -Foutredieu, qu’est ce que je m’en fout ! Ca va au-delà du problème de gagner où de perdre Fénix ! C’est …. Comme qui dirait symbolique ! Cet argent, cet immobilier tout ça … »
«- Mais … C’est rien qu’un jeu … Non ? De toutes façons c’est bien trop éloigné de la réalité pour que ça puisse prouver quoi que ce soit. »
« -Et c’est bien le problème frangin ! Un jeu d’argent sans finesses. C’est très bien pour enseigner au gamin l’amour de l’argent, ça je crache pas dessus mais là … Avec un « VRAI » jeu d’argent, avec des prêts, des licences, des crédits-bails et des taux d’intérêts, je te jure que cette fois tu t’en sortirai pas comme ça !
Bon-sang ouvres les yeux … Ce jeu est nul ! Affreusement limité, pitoyablement soumis aux règles d’un hasard malheureux … »
Il s’était levé, tournant en rond dans la pièce et appuyant son discours de grands gestes éloquents.
Toujours enfoncé dans son fauteuil face au plateau maintenant déserté, Fénix suivait du regard son collègue avec un flegme digne d’une statue de marbre.
Il laissa quelques secondes de blanc, le temps de réfléchir et proposa d’une voix calme et posée :
« -Eh bien … Tu n’as qu’a l’inventer … »
S’arrêtant de marcher pour fixer Fénix, Lydéric lanca un regard surpris à son interlocuteur.
« L’inventer ? Quoi donc ? Le jeu ?»
« Oui … Le jeu parfait. Un moyen infaillible de départager les vrais financiers … Une simulation digne des plus grands … Un jeu qui exclue tout hasard … Et on verra si ce coups-ci tu tiens le coups et continue d’invoquer le manque de chance, collègue… Et tant qu’on y est … Faisons jouer avec nous les autres anges de Marc, ça fera un moyen infaillible de les tester.»
Un mince sourire se dessina sur ses lèvres à mesure qu’il avançait dans ses paroles …
Voilà qui promettait beaucoup pour l’avenir …