08-16-2006, 11:29 PM
hrp : on
ce qui est entre "<...>" est ce qui est pensé.
hrp : off
Voilà un trop long moment qu’on lui avait commandé de se rendre dans le hall des incarnés… Un trop long moment qu’on le menaçait de ne rien oublier des instructions une fois sur place… Mais il ne pouvait flancher maintenant, cela faisait tellement longtemps qu’il attendait cet instant, cette première incarnation, plus qu’une personne et ce serait son tour…
Quand le bureaucrate revint derrière son pupitre un feuillet à la main il ne pu s’empêcher…
Le démon devant lui avait l’air tellement lent d’esprit, un bon gros démon lourd et musclé comme Baal les aime… Il attendait son tour bêtement en grognant.
Le Marionnettiste griffonna un bout de papier et lui tapota sur l’épaule.
Le Marionnettiste : Alors premier voyage ? Tendu ?
Démon de Baal : Heinn ? Quoi ? Qu’est-ce tu m’veux ?
Le Marionnettiste : Bah rien ca à l’air d’être ton premier voyage alors j’voulais juste vérifier que t’avais bien ton code comme il faut ? C’est vrai que c’est un peu le bordel depuis qu’ils ont recruté des grattes papiers pour gérer les incarnations…
Démon de Baal : Quoi ? Quel code ?
Le Marionnettiste : Ahh bah tu vois ! Tous les jeunots oublient leur code… Tu devrais te dépêcher il aime pas attendre, regarde, moi j’ai le code 466 et là il va appeler le 465 et si t’as pas ton code ca va gueuler !
Démon de Baal : Ou c’est qu’on a son code ??
Le Marionnettiste : Au bout du hall là-bas tu vois le coude à gauche ya un guichet.
Démon de Baal : Tin j’l’ai pas vu !
Le Marionnettiste : Magne toi je vais lui dire que tu arrive…
Ni une, ni deux le Démon souleva sa carcasse de muscles et s’éloigna au pas de course.
…
Bureaucrate : Au suivant !
Le Marionnettiste : Je suis là !
Bureaucrate : Première incarnation ?!
Le Marionnettiste : C'est exact !
Bureaucrate : Bien. Vous avez eu toutes les recommandations ?
Le Marionnettiste : Oui, oui !
Bureaucrate : Alors ne les oubliez pas, faites vous enregistrer sur place par un de vos supérieurs et amusez vous bien !
J’eu juste le temps de le voir frapper le pentacle de la petite pierre de granite avec son martelet et entendre au loin le hurlement de colère d’un… retardataire.
La chute…
Pas qu’une simple chute, un boyau de lumière multicolore aspirant mon corps désarticulé dans un vide infini, une descente ? Une montée ? Une force malmenant le corps comme une poupée de chiffon au milieu d’une mer déchaînée, une chute à vous arracher les tripes !
Puis rien… juste une désagréable sensation d’étourdissement, le temps comme suspendu et puis... un éclair violent, aveuglant.
Le corps du Marionnettiste venait d’heurter violemment une surface froide et humide.
Rubby : Allez on va pas moisir ici, il a son compte !
La Crevette : ‘Tain t’as déconné Niko’ ! y bouge plus l’gamin ! T’es même pas sûr que ce soi s’type.
Nikolaï : Fais pas chier crevette ! J’ai bien r’connu sa gueule de beau gosse avec ses airs de sainte ni touche d’hier soir !
Rubby : Eheheh tout ça pour une gonzesse que tu sautes même plus !
Nikolaï : On s’approche pas d’mes ex, c’est comme ça !
La Crevette : Euhhh les mecs ? les keufs vont rappliquer faut qu’on s’casse.
Nikolaï : Grrrrrrrr !
Rubby : En route Niko’ sinon la Crevette va nous faire une petite flaque dans son calbute !
Ils entendait distinctement mais malgré l’envie de se relever il ne pu esquisser le moindre geste avant ce qu’il lui sembla être de très longues minutes. Puis ses paupières s’ouvrirent lentement… Après un temps d’adaptation le flou dont était emplie sa vision disparu. Sa joue reposait sur les pavés humides d’une rue sombre et silencieuse.
<Bah merde ! Je ne m’attendais à rien de spéciale mais là c’est pire. >
Il s’appuya sur les deux paumes de ses mains, poussa sur ses bras et se releva en titubant.
Ouuuch ! Meeeeeerde ! Pour sûr le pilori c’est moins douloureux !
La nuit était visiblement bien avancée et il se trouvait seul dans une petite impasse.
<Mais comment a-t-il fait son compte pour se retrouver seul dans un endroit aussi glauque ? J’ai pas dû tomber dans le plus futé…>
Bon voyons voir ! J’espère au moins qu’il ne m’ont pas trop esquinté la tronche !
Il se passa la main délicatement sur le visage avant de regarder l’ensemble de son corps et son accoutrement…
Misère ! Bon bah voilà une première chose à faire ! Me trouver une tenue décente avant d’être embarqué pour vagabondage !
Le Marionnettiste s’avança hors de l’impasse, s’arrêta sous un lampadaire et sorti un petit portefeuille de la poche de son pantalon.
Bon je ne suis pas totalement sec coté finance c’est déjà ça ! Et merde un mineur !
Il se fit craquer les doigts et s’engagea le long de la rue faiblement éclairée.
Bon bah au boulot !!
ce qui est entre "<...>" est ce qui est pensé.
hrp : off
Voilà un trop long moment qu’on lui avait commandé de se rendre dans le hall des incarnés… Un trop long moment qu’on le menaçait de ne rien oublier des instructions une fois sur place… Mais il ne pouvait flancher maintenant, cela faisait tellement longtemps qu’il attendait cet instant, cette première incarnation, plus qu’une personne et ce serait son tour…
Quand le bureaucrate revint derrière son pupitre un feuillet à la main il ne pu s’empêcher…
Le démon devant lui avait l’air tellement lent d’esprit, un bon gros démon lourd et musclé comme Baal les aime… Il attendait son tour bêtement en grognant.
Le Marionnettiste griffonna un bout de papier et lui tapota sur l’épaule.
Le Marionnettiste : Alors premier voyage ? Tendu ?
Démon de Baal : Heinn ? Quoi ? Qu’est-ce tu m’veux ?
Le Marionnettiste : Bah rien ca à l’air d’être ton premier voyage alors j’voulais juste vérifier que t’avais bien ton code comme il faut ? C’est vrai que c’est un peu le bordel depuis qu’ils ont recruté des grattes papiers pour gérer les incarnations…
Démon de Baal : Quoi ? Quel code ?
Le Marionnettiste : Ahh bah tu vois ! Tous les jeunots oublient leur code… Tu devrais te dépêcher il aime pas attendre, regarde, moi j’ai le code 466 et là il va appeler le 465 et si t’as pas ton code ca va gueuler !
Démon de Baal : Ou c’est qu’on a son code ??
Le Marionnettiste : Au bout du hall là-bas tu vois le coude à gauche ya un guichet.
Démon de Baal : Tin j’l’ai pas vu !
Le Marionnettiste : Magne toi je vais lui dire que tu arrive…
Ni une, ni deux le Démon souleva sa carcasse de muscles et s’éloigna au pas de course.
…
Bureaucrate : Au suivant !
Le Marionnettiste : Je suis là !
Bureaucrate : Première incarnation ?!
Le Marionnettiste : C'est exact !
Bureaucrate : Bien. Vous avez eu toutes les recommandations ?
Le Marionnettiste : Oui, oui !
Bureaucrate : Alors ne les oubliez pas, faites vous enregistrer sur place par un de vos supérieurs et amusez vous bien !
J’eu juste le temps de le voir frapper le pentacle de la petite pierre de granite avec son martelet et entendre au loin le hurlement de colère d’un… retardataire.
La chute…
Pas qu’une simple chute, un boyau de lumière multicolore aspirant mon corps désarticulé dans un vide infini, une descente ? Une montée ? Une force malmenant le corps comme une poupée de chiffon au milieu d’une mer déchaînée, une chute à vous arracher les tripes !
Puis rien… juste une désagréable sensation d’étourdissement, le temps comme suspendu et puis... un éclair violent, aveuglant.
Le corps du Marionnettiste venait d’heurter violemment une surface froide et humide.
Rubby : Allez on va pas moisir ici, il a son compte !
La Crevette : ‘Tain t’as déconné Niko’ ! y bouge plus l’gamin ! T’es même pas sûr que ce soi s’type.
Nikolaï : Fais pas chier crevette ! J’ai bien r’connu sa gueule de beau gosse avec ses airs de sainte ni touche d’hier soir !
Rubby : Eheheh tout ça pour une gonzesse que tu sautes même plus !
Nikolaï : On s’approche pas d’mes ex, c’est comme ça !
La Crevette : Euhhh les mecs ? les keufs vont rappliquer faut qu’on s’casse.
Nikolaï : Grrrrrrrr !
Rubby : En route Niko’ sinon la Crevette va nous faire une petite flaque dans son calbute !
Ils entendait distinctement mais malgré l’envie de se relever il ne pu esquisser le moindre geste avant ce qu’il lui sembla être de très longues minutes. Puis ses paupières s’ouvrirent lentement… Après un temps d’adaptation le flou dont était emplie sa vision disparu. Sa joue reposait sur les pavés humides d’une rue sombre et silencieuse.
<Bah merde ! Je ne m’attendais à rien de spéciale mais là c’est pire. >
Il s’appuya sur les deux paumes de ses mains, poussa sur ses bras et se releva en titubant.
Ouuuch ! Meeeeeerde ! Pour sûr le pilori c’est moins douloureux !
La nuit était visiblement bien avancée et il se trouvait seul dans une petite impasse.
<Mais comment a-t-il fait son compte pour se retrouver seul dans un endroit aussi glauque ? J’ai pas dû tomber dans le plus futé…>
Bon voyons voir ! J’espère au moins qu’il ne m’ont pas trop esquinté la tronche !
Il se passa la main délicatement sur le visage avant de regarder l’ensemble de son corps et son accoutrement…
Misère ! Bon bah voilà une première chose à faire ! Me trouver une tenue décente avant d’être embarqué pour vagabondage !
Le Marionnettiste s’avança hors de l’impasse, s’arrêta sous un lampadaire et sorti un petit portefeuille de la poche de son pantalon.
Bon je ne suis pas totalement sec coté finance c’est déjà ça ! Et merde un mineur !
Il se fit craquer les doigts et s’engagea le long de la rue faiblement éclairée.
Bon bah au boulot !!