[hRP] : je mets mes textes en même temps sur mon
blog. C'est pas l'histoire de mon démon, juste ce que j'écrit, et si vous avez des critiques à faire n'hésitez pas à laisser un commentaire c'est pour ça que je les mets ^^
Cauchemar c'est une nouvelle que j'ai écrit ya un moment déjà, faut juste que je retrouve tout les morceaux éparpillés un peu partout dans mes cours ou sur le pc...
Cauchemar I - Chambre 112, premier contact
Marchant dans l'ombre, il avançait doucement. La peur lui serrait l'estomac, et la puanteur ambiante ne l'aidait pas à tenir le coup. Quelle idée avait-il eu de s'embarquer dans cette putain d'affaire... Malheureusement, il était trop tard pour renoncer. L'atmosphère, dans les rues de ce quartier abandonné, était oppressante. Un brouillard compact emplissait l'air et donnait aux lumières des lampadaires un aspect fantomatique. Un immense hôpital désaffecté se dressait là, à quelques mètres de lui. Il s'approcha, crocheta la serrure et se faufila à l'intérieur. Le courant d'air occasionné par son entré refoula des odeurs nauséabondes. Après avoir refermé la porte, il alluma sa lampe torche. Sur le sol, des papiers dispersés, un brancard renversé, un fauteuil roulant plein de toiles d'araignées. Se souvenant des plans, il avança avec précaution en direction de l'escalier. Les murs suintaient et le silence ambiant n'était interrompu que par des gouttes d'eau venant s'écraser sur le sol. Il monta précautionneusement les marches une par une, des bouts de verre craquants sous ses pieds, jusqu'à atteindre le premier étage. Le mince faisceau lumineux de sa lampe parcouru rapidement le couloir et s'arrêta sur la porte à moitié défoncée de la chambre 112.
« C'est là », murmura t'il pour lui-même.
Il tourna la poignée rouillée d'un geste lent, le grincement résonnant dans le couloir, et ouvrit la porte. Quelques instants plus tard, il se retrouva appuyé contre le mur, vomissant les restes de son repas, respirant avec difficulté, les larmes aux yeux. Il avait déjà vu des dizaines de choses horribles dans sa vie mais jamais – et heureusement – il ne lui avait été donné de voir une scène aussi gerbante. Les corps putréfiés de deux fillettes étaient enchaînés au mur, probablement depuis plusieurs années, les murs de la chambre recouverts de sang laissaient apercevoir les traces de doigts des jeunes prisonnières tentant de se libérer. L'odeur émanant de ce lieu était insupportable, une sorte de mélange de cadavre et d'excréments. Il devait pourtant s'approcher pour prendre des photos s'il voulait toucher son argent, et dieu sait qu'il en avait besoin ! Il entra dans cette infâme chambre, se mit à coté du lit et sorti son appareil, quand il sentit une pression au niveau de sa cheville.[/b]