04-13-2006, 10:10 AM
1922, Oklahoma
Je venais d’être incarné pour la première fois, dans une petite bourgade de l’Oklahoma, en pleine époque de la Prohibition. Une première fois c’est assez déroutant. On a tendance à faire un peu n’importe quoi. Y’avait du fric à se faire, ce n’était certes pas très moral, mais j’en ai bien profité. Les affaires marchaient bien. Les ventes se faisaient sous le manteau, j’avais un petit local où entreposer tout ça et les flics de la ville était corrompu jusqu’au os. J’étais tranquille pour faire mon business et était devenu un gros fournisseur. Le fric coulait à flot, et l’alcool aussi. Y’avait juste un groupe qui me faisait de l’ombre, mais bon c’est normal qu’il y ai de la concurrence.
Un jeudi matin, un gars en costard, brun ténébreux, plutôt classe, que je n’avais jamais vu jusqu'à présent vint me voir. Il voulait discuter affaire, et par la même occasion connaître le gars qui lui piquait une partie de ses clients.
Quelle ne fut pas sa surprise …
"- Oh mais tu es un Marc. L’homme marque une pause et me jauge du regard.
Je me disais bien aussi qu’un simple humain ne pouvait pas être derrière tous ça. Il semble réfléchir. J’était venu dans le but de "m’associé" avec toi .. Le fait que tu soit un Marc ne me dérange pas plus que ça en fait, les affaires ne s’en porteront que mieux. L’homme pose sa carte de visite sur la table et la fait glisser jusqu'à moi. Je sais que c’est une décision difficile à prendre, je te laisse donc quelques jours pour y réfléchir. Mais pense bien que nous avons plus à gagner en travaillant ensemble plutôt que chacun de notre coté."
L’homme repartis comme il était venu. Saleté de Mammon.
Pendant deux jours je triturais la carte entre mes mains, me demandant si c’était vraiment une bonne idée. Mais l’appât du gain fût trop fort …
Nous nous associâmes donc tout les trois. Le Mammon n’était pas venu seul, un deuxième était présent. L’un s’occupait de faire les comptes, l’autre de gérer les entretiens.
Nous devînmes rapidement la plus grosse organisation de vente d’alcool de l’Oklahoma. Nous avions le monopôle.Tous se passait bien jusqu’au jour ou il fallut partager le butin …
Le deuxième Mammon, semblant être le cerveau de l’équipe, repoussa au lendemain. Des affaires urgentes en cours l’empêchait soi-disant de faire ça à la date convenue. Mais le lendemain et le surlendemain ce fût la même. J’aurais dû m’y attendre …
J’allais donc trouver le chef pour lui dire mes quatre vérités, et récupérer le fric qui m’était dû par la même occasion.
Il était assis derrière son bureau, un cigare en bouche. Son acolyte était debout, à coter de lui, comme pour accentuer son sentiment de puissance.
"- Ecoutez bande d’enfoirés. Y’a la moitié d’ce fric qui est à moi et j’entend bien le récupérer. J’le veux maintenant."
"- Je ne vais pas te mentir plus longtemps. Tu savais qu’il y avait un risque en t’associant à nous .. et tu l’as pris. Tu ne nous apportes plus rien de toute façon, je ne comptais pas te garder plus longtemps. Le fric est à moi, et tu n’auras rien. Le Mammon tire sur son cigare et lève les yeux vers moi. Eh bien, qu’est ce que tu fait encore là ?"
Un sourire démoniaque se dessine sur son visage tandis que son compère éclate de rire. Je retiens ma colère.
"- Je me doutais un peu que ça finirait comme ça, oui. Mais j’ai prévu l’coup. J’ai juste un coup de fil à passer et les choses vont vite rentrer dans l’ordre."
Le Mammon me lance un regard de défis :
"- Eh bien vas y."
Il ne rajoute rien de plus. Le sang bouille dans mes veines. Je quitte la pièce.
Ce n’est pas normal. Il n’a même pas eu peur. Il bluff tout simplement, il veut me faire croire qu’il ne craint rien.
Je rentre à l’hôtel et compose le numéro de Sanca, un vieil ami de chez Michel. Je lui explique rapidement la situation. Il ne cautionne pas ce que j’ai fais, mais en même temps je m’en fous. Son boulot c’est de taper, pas de me faire la morale.
Quelques heures plus tard Sanca arrive avec ses potes. Deux Michel, trois Daniel et un Joseph. Mieux vaut être prudent, ils ont certainement fait de même de leur coté.
Arrivé sur les lieux c’est la stupéfaction. Il n’y plus rien sur place. Les Mammon se sont barrer et ont tout emmener avec eux. Il ne reste rien .. sauf un bout de feuille punaisé au mur.
Je m’approche pour le lire.
Le Mammon avait aussi prévu le coup de son coté. Je l’ai sous estimé.
Elle tourne ensuite la tête vers moi : "J’en connais un qui va finir en balai à chiotte et qui va le rester pendant quelques années." Elle affiche un sourire carnassier. Et merde, une Dominique …
Je venais d’être incarné pour la première fois, dans une petite bourgade de l’Oklahoma, en pleine époque de la Prohibition. Une première fois c’est assez déroutant. On a tendance à faire un peu n’importe quoi. Y’avait du fric à se faire, ce n’était certes pas très moral, mais j’en ai bien profité. Les affaires marchaient bien. Les ventes se faisaient sous le manteau, j’avais un petit local où entreposer tout ça et les flics de la ville était corrompu jusqu’au os. J’étais tranquille pour faire mon business et était devenu un gros fournisseur. Le fric coulait à flot, et l’alcool aussi. Y’avait juste un groupe qui me faisait de l’ombre, mais bon c’est normal qu’il y ai de la concurrence.
Un jeudi matin, un gars en costard, brun ténébreux, plutôt classe, que je n’avais jamais vu jusqu'à présent vint me voir. Il voulait discuter affaire, et par la même occasion connaître le gars qui lui piquait une partie de ses clients.
Quelle ne fut pas sa surprise …
"- Oh mais tu es un Marc. L’homme marque une pause et me jauge du regard.
Je me disais bien aussi qu’un simple humain ne pouvait pas être derrière tous ça. Il semble réfléchir. J’était venu dans le but de "m’associé" avec toi .. Le fait que tu soit un Marc ne me dérange pas plus que ça en fait, les affaires ne s’en porteront que mieux. L’homme pose sa carte de visite sur la table et la fait glisser jusqu'à moi. Je sais que c’est une décision difficile à prendre, je te laisse donc quelques jours pour y réfléchir. Mais pense bien que nous avons plus à gagner en travaillant ensemble plutôt que chacun de notre coté."
L’homme repartis comme il était venu. Saleté de Mammon.
Pendant deux jours je triturais la carte entre mes mains, me demandant si c’était vraiment une bonne idée. Mais l’appât du gain fût trop fort …
Nous nous associâmes donc tout les trois. Le Mammon n’était pas venu seul, un deuxième était présent. L’un s’occupait de faire les comptes, l’autre de gérer les entretiens.
Nous devînmes rapidement la plus grosse organisation de vente d’alcool de l’Oklahoma. Nous avions le monopôle.Tous se passait bien jusqu’au jour ou il fallut partager le butin …
Le deuxième Mammon, semblant être le cerveau de l’équipe, repoussa au lendemain. Des affaires urgentes en cours l’empêchait soi-disant de faire ça à la date convenue. Mais le lendemain et le surlendemain ce fût la même. J’aurais dû m’y attendre …
J’allais donc trouver le chef pour lui dire mes quatre vérités, et récupérer le fric qui m’était dû par la même occasion.
Il était assis derrière son bureau, un cigare en bouche. Son acolyte était debout, à coter de lui, comme pour accentuer son sentiment de puissance.
"- Ecoutez bande d’enfoirés. Y’a la moitié d’ce fric qui est à moi et j’entend bien le récupérer. J’le veux maintenant."
"- Je ne vais pas te mentir plus longtemps. Tu savais qu’il y avait un risque en t’associant à nous .. et tu l’as pris. Tu ne nous apportes plus rien de toute façon, je ne comptais pas te garder plus longtemps. Le fric est à moi, et tu n’auras rien. Le Mammon tire sur son cigare et lève les yeux vers moi. Eh bien, qu’est ce que tu fait encore là ?"
Un sourire démoniaque se dessine sur son visage tandis que son compère éclate de rire. Je retiens ma colère.
"- Je me doutais un peu que ça finirait comme ça, oui. Mais j’ai prévu l’coup. J’ai juste un coup de fil à passer et les choses vont vite rentrer dans l’ordre."
Le Mammon me lance un regard de défis :
"- Eh bien vas y."
Il ne rajoute rien de plus. Le sang bouille dans mes veines. Je quitte la pièce.
Ce n’est pas normal. Il n’a même pas eu peur. Il bluff tout simplement, il veut me faire croire qu’il ne craint rien.
Je rentre à l’hôtel et compose le numéro de Sanca, un vieil ami de chez Michel. Je lui explique rapidement la situation. Il ne cautionne pas ce que j’ai fais, mais en même temps je m’en fous. Son boulot c’est de taper, pas de me faire la morale.
Quelques heures plus tard Sanca arrive avec ses potes. Deux Michel, trois Daniel et un Joseph. Mieux vaut être prudent, ils ont certainement fait de même de leur coté.
Arrivé sur les lieux c’est la stupéfaction. Il n’y plus rien sur place. Les Mammon se sont barrer et ont tout emmener avec eux. Il ne reste rien .. sauf un bout de feuille punaisé au mur.
Je m’approche pour le lire.
Quote:T’as voulut faire le malin, tu t’es fait baiser. Gros con.A peine ai-je finis de lire qu’une chose dur et froide se glisse sous ma gorge. Une épée, finement ouvragé. Je suis du regard la lame qui se découvre petit à petit devant moi. Une femme apparaît au bout de celle-ci. Elle regarde en direction de Sanca et sa troupe, qui était prêt à fondre sur elle. Elle fait flasher une aura de grade 1 angélique et lance aux Michel de sa voix monocorde : « Je vous conseille de ne pas intervenir …»
Passe le bonjour au barbu de ma part
Le Mammon avait aussi prévu le coup de son coté. Je l’ai sous estimé.
Elle tourne ensuite la tête vers moi : "J’en connais un qui va finir en balai à chiotte et qui va le rester pendant quelques années." Elle affiche un sourire carnassier. Et merde, une Dominique …