02-24-2006, 06:06 PM
J'vais recommencer mes dernières chroniques, je les trouve à chier.
Donc je m'essaie dans un style un peu plus, inconnu pour moi. Clin d'oeil à un pro du genre, il se reconnaitra.
ZIC
All around me are familiar faces
Worn out places, worn out faces
Bright and early for their daily races
Going nowhere, going nowhere
And their tears are filling up their glasses
No expression, no expression
Hide my head I want to drown my sorrow
No tommorow, no tommorow
And I find it kind of funny
I find it kind of sad
The dreams in which I'm dying
Are the best I've ever had
I find it hard to tell you
'Cos I find it hard to take
When people run in circles
It's a very, very
Mad World
Children waiting for the day they feel good
Happy Birthday, Happy Birthday
Made to feel the way that every child should
Sit and listen, sit and listen
Went to school and I was very nervous
No one knew me, no one knew me
Hello teacher tell me what's my lesson
Look right through me, look right through me
And I find it kind of funny
I find it kind of sad
The dreams in which I'm dying
Are the best I've ever had
I find it hard to tell you
'Cos I find it hard to take
When people run in circles
It's a very, very
Mad World
Et le flot vermillon poursuivait son inexorable parcours, sillonnant au gré des aspérités de sa fine chaire à présent souillée.
Il traçait de longues et disgracieuses arabesques, narrant la triste fin de cette pauvre fillette.
Frêle parmi les faibles, pourrie par un destin taillé au cutter dans une frise chronologique maudite, elle se répandait là, sur le trottoir poussiéreux et froid.
Calvaire était sa vie, et d’obstacles, cette dernière en était complément constituée.
Elle savait la fin de son existence, depuis sa naissance, si proche, mais elle ne la savait pas si moche.
Dans quelques poignées de secondes, le crépuscule lui sourira et elle ne pourra se justifier que par un ton neutre et las, elle n’avait jusqu’à maintenant pas d’autres choix que de survivre dans cette ville délabrée.
Certains pourraient s’étonner, que dans une localité dans laquelle se multiplie les auréolés, on ne sache pas où, ni même quand et encore moins qui.
Qui était-elle, cette prostituée ?
Un destin Tragique et damné parmi tant d’autres égarés.
L’artère tranchée déversait l’essence de sa vie ratée et empourprait maintenant le caniveau rejoignant ainsi l’habitat naturel des mal-aimés du Seigneur, les égouts.
Triste coïncidence, jugea t’elle tandis que ses yeux roulaient une dernière fois sous ses paupières encore mi-closes.
Elle entendit son amant d’une heure rire aux éclats et se retourner en prenant bien soin de laisser traîner le bout de son sabre sur le goudron.
Le bruit strident de l’outil ressemblait aux rires de son maître, mélange de sadisme et de cris de frayeur de ses ex-compagne d’un temps.
Bourreau ou libérateur…
Il riait toujours.
Ironique, sans nul doute…
Donc je m'essaie dans un style un peu plus, inconnu pour moi. Clin d'oeil à un pro du genre, il se reconnaitra.
ZIC
All around me are familiar faces
Worn out places, worn out faces
Bright and early for their daily races
Going nowhere, going nowhere
And their tears are filling up their glasses
No expression, no expression
Hide my head I want to drown my sorrow
No tommorow, no tommorow
And I find it kind of funny
I find it kind of sad
The dreams in which I'm dying
Are the best I've ever had
I find it hard to tell you
'Cos I find it hard to take
When people run in circles
It's a very, very
Mad World
Children waiting for the day they feel good
Happy Birthday, Happy Birthday
Made to feel the way that every child should
Sit and listen, sit and listen
Went to school and I was very nervous
No one knew me, no one knew me
Hello teacher tell me what's my lesson
Look right through me, look right through me
And I find it kind of funny
I find it kind of sad
The dreams in which I'm dying
Are the best I've ever had
I find it hard to tell you
'Cos I find it hard to take
When people run in circles
It's a very, very
Mad World
Et le flot vermillon poursuivait son inexorable parcours, sillonnant au gré des aspérités de sa fine chaire à présent souillée.
Il traçait de longues et disgracieuses arabesques, narrant la triste fin de cette pauvre fillette.
Frêle parmi les faibles, pourrie par un destin taillé au cutter dans une frise chronologique maudite, elle se répandait là, sur le trottoir poussiéreux et froid.
Calvaire était sa vie, et d’obstacles, cette dernière en était complément constituée.
Elle savait la fin de son existence, depuis sa naissance, si proche, mais elle ne la savait pas si moche.
Dans quelques poignées de secondes, le crépuscule lui sourira et elle ne pourra se justifier que par un ton neutre et las, elle n’avait jusqu’à maintenant pas d’autres choix que de survivre dans cette ville délabrée.
Certains pourraient s’étonner, que dans une localité dans laquelle se multiplie les auréolés, on ne sache pas où, ni même quand et encore moins qui.
Qui était-elle, cette prostituée ?
Un destin Tragique et damné parmi tant d’autres égarés.
L’artère tranchée déversait l’essence de sa vie ratée et empourprait maintenant le caniveau rejoignant ainsi l’habitat naturel des mal-aimés du Seigneur, les égouts.
Triste coïncidence, jugea t’elle tandis que ses yeux roulaient une dernière fois sous ses paupières encore mi-closes.
Elle entendit son amant d’une heure rire aux éclats et se retourner en prenant bien soin de laisser traîner le bout de son sabre sur le goudron.
Le bruit strident de l’outil ressemblait aux rires de son maître, mélange de sadisme et de cris de frayeur de ses ex-compagne d’un temps.
Bourreau ou libérateur…
Il riait toujours.
Ironique, sans nul doute…