Le retour des vieux de la vieille !

[Evenement]

Alors qu'il se redresse au-dessus du corp du dernier ange qu'il viens d’applatir au sol, Méphistophélès regarde autour de lui, puis se dirige en souriant et le coeur leger vers un nouvel adversaire, voila des sciecles qu'il ne s’était pas autant amusé.
Soudain un bruit ressemblant a une petite explosion attire son attention.
A l’ecart du pont il voit une forme humaine qui se met a crier dans sa direction :

« Tu m’entend, Prince-Demon a 2Euro,30.
C’est quoi ton titre ? ? ! ! Prince des Gateux Et Plus Si Affinité ? ! ! »

La personne se baisse et se redresse en tennant a bout de bras une epee a deux main ressemblant beaucoup a celle qu'il avait recuperé sur le cadavre de St-George quelques instants plus tôt.
Dailleurs, c’est a ce moment qu'il s’aperçoit que ladite épée ne se trouve plus a sa ceinture, ni nulle part autour de lui.
C’est alors que l’autre au loin recommence à crier :

« Non parce que je veux pas dire, mais quand on est capable de jeter un bus, mais que on ne se rend pas compte quand on perd son cure-dant, c’est meme plus l’age pour la retraite ou tu est, c’est l’age pour que l’on te pique comme un vieux clebard gateux, histoire qu’il est un peu plus de place en bas. Parce que la, ce n’est plus de la pitier dont ils font preuvent, c’est de la betise !
Allez j’te laisse! Parce que si je doit attendre que tu viennes la chercher, on est la pour 3 plombes !
Bonne citronnelle, il parait que c’est bon pour le coeur à ton age, BOUFFON ! !…OUPS PARDON : FAMILLIER DE MALPHAS DE SECONDE ZONES ! ! ! ! »

Et dans un éclat de rire, il disparait dans une entrée de le sol, surmonter de la lettre M.

Méphistophélès ne fut pas long à le poursuivre, et il se dirigea promptement de son pas leste et sonore, vers ces étranges escaliers. Soudain, un son étrange vint heurter ses oreilles...

Bidibidibiiiip

Il se retourna prestement, s'attendant à un quelconque maléfice de la part de ses assaillants, mais ceux-ci gisaient toujours au sol, loin derrière.

Bidibidibiiiip

Il avisa alors que le son provenait d'au-devant, et s'en plus attendre forca le pas, qu'il avait long d'ailleurs, pour descendre les escaliers. Dans un bruit de tonnerre, un appareil ressemblant aux trains d'antan fit son apparition, et ses portes s'ouvrirent dans un sinistre chuintement. Méphistophélès s'avanca, résolu à monter, quand sa démarche se fit soudain plus lente...

Bidibidibiiiip
Bidibidibiiiip
Bidibidibiiiip

Certain désormais qu'il avait affaire à un Ange retords il se retourna, pour apercevoir certaines personnes accomplir un étrange simulacre de prière devant l'une des bornes identique à celle qu'il venait de défoncer sur son passage...
Cependant il ne parvenait toujours pas à bouger. C'est alors qu'il porta son regard vers le sol. Agglutiné là, une vingtaine d'hommes, des humains à n'en point douter, se cramponnaient à ses jambes, en gémissant : "Votre tiquet, votre tiqueeeeeeet !!!".
Sans peur, mais tout de même interloqué devant ces pratiques étranges, il se demandait à quel groupuscule pouvaient bien appartenir ces personnes, qui formaient de toute évidence un gang uni à en juger par leur commun uniforme.
Il s'interrogeait donc, et comme ca le fatiguait vite, il se décida de se conformer au manuel : dans le doute, tape. Et devant un grand doute, tape fort. C'est ce qu'il fit, et il eut bientôt raison de quelques uns des plus persévérants adversaires.
L'affaire n'avait pas durée plus de quelques secondes, et il se retourna pour rejoindre la bruyante machinerie...

Bidibidibiiiip
Bidibidibiiiip
Bidibidibiiiiiiiiiiiiip

Alors qu'il passait la porte le bruit se fit entendre de nouveau, et c'est rageur qu'il se retourna, décider à en finir une bonne fois pour toute. Il poussa un hurlement digne d'un Démon tel que lui. Un long rugissement, qui se termina tout de même sur une note de surprise, puisqu'il se rendit compte que les portes coulissantes venaient de se fermer sur sa jambe et que cet espèce de train le tirait désormais vers ce qui ressemblait fort à un mur. De pierre le mur. Le genre de pierre que quand on la voit, on se dit "La pierre c'est dur". Bref, le temps que ces pensées parcourent le (long) chemin qui menait à son cortex, il avait pour sa part rejoint ledit mur, et les ténèbres qui vont avec.

Sur le parvis désormais souillé, on entendait les hommes gémir "Ti....queeeet....comp...compo....compostez...votre....tiqu...tiqu...argllll"


...
...
...


Plus tard, il se réveilla dans une sombre cours, aux murs souillés. Il déchiffra le panneau qui ornait la seule porte alentour : "Prison Municipale". Puis l'enfonca (la porte) pour se retrouver dans des bureaux proprets, quoique déserts. Il était en effet 17h01, et c'est bien connu, à cette heure il est illégal de travailler. Bien qu'ignorant de toutes ces choses, Méphistophélès s'avanca tranquillement. C'est qu'il avait une épée à récupérer !

[Evenement]

Cadrage sur une jolie poulette très bien roulée, avec blouson de cuir court et sexy, un corsage rose qui souligne la forme de ses seins en obus (vive le wonderbra) et une minijupe un peu trop courte bien qu'on ne puisse pas voir sa culotte (de justesse). Je salive, comme à chaque fois que je cadre ma patronne. Franchement je la verrais bien dans un film X mais bon, je fais mon job avec attention, après tout j'suis un pro. Putain.. qu'est-ce qu'elle est bonne, quand même...

Mesdames et messieurs bonsoir, ici Kathy Schmurtz, pour CMTV !

Je me trouve devant l'Eglise de la vieille cité médievale de notre charmante capitale régionale d'Immac sur Sable où des évènements pour le moins étranges viennent de se passer.

Elargissement du plan sur l'Eglise avec dans le coin droit le parking qui se trouve juste à côté. On voit juste devant l'église un prêtre qui gesticule et deux types en costard style men in black avec les ray-ban qui vont bien s'approcher, juste à la limite du champ...

Comme vous allez pouvoir le constater de vos yeux, nous avons été les témoins de faits permettant, oui mes chers amis vous ne le croiriez pas sans ces images, permettant de prouver que Dieu existe !

Nous étions dans l'église pour faire un reportage sur l'ancienne architecture pré-gothique de cet auguste batisse qui sera bientôt réhabilitée grâce aux fonds débloqués par la commune mais nous avons immédiatement recentré le film sur ce qui s'annonce déjà comme étant le scoop du siècle !

L'image se sépare en deux, coupée dans sa longueur.

D'un côté, la p'tite garce reste en plein centre du champ, le micro à la main. Elle a une bouche faite pour sucer, c'est clair. Elle tient son micro comme elle doit tenir la bite du rédac' chef, c'est pas possible y'a deux semaines c'était encore une obscure assistante qui apportait le café...

De l'autre côté, on voit l'intérieur de l'église. Une jeune femme se tient un genou au sol devant le prêtre, à la manière des chevaliers d'autrefois. Ses cheveux et ses vêtements sont maculés de sang et de bouts de chair, comme si elle avait participé à une guerre récemment. Elle tient dans sa main droite une longue épée qui semble luire d'une manière surnaturelle. Le prêtre qui se tient devant elle prend alors l'épée et la remercie au nom du Seigneur tout en levant l'arme au dessus de sa tête. Un rayon de lumière transperce les vitraux du choeur et dans l'éclatante aura que celà crée autour des deux personnes, l'épée disparait. On entend comme un son d'orgue lointain, au milieu de chants joyeux, comme un avant-goût du Paradis. Une fois l'épée disparue, le prêtre s'adresse à la jeune femme en lui disant de se relever et qu'elle est élevée au premier grade de la hiérarchie de Walther. La jeune femme semble réjouie et se relève avant de se retirer. Le prêtre tourne la tête en direction de la caméra et la repère. Il hurle en la pointant du doigt.

L'image change, on revient en plein écran sur Kathy Schmurtz qui introduit la seconde partie du reportage. Hmmm... c'est elle que j'aimerais bien introduire, moi. Oh-oh, mais c'est qu'ils se rapprochent les deux barbouzes...

Mesdames et messieurs, vous avez vu ce spectacle édifiant. Mais nous avons encore mieux à vous offrir. Car si l'on peut désormais croire en l'existence de Dieu, il faut égalerment croire en l'existence du Diable. Et nous en avons eu une preuve terrifiante...

L'image se sépare encore en deux. 'tain c'est super bien fait la technique moderne. Bientôt y'aura même plus besoin de caméraman et je serais au chômage. On voit désormais sur l'autre moitié le parking de l'église, avec une dizaine de filles et de gars qui tournent autour d'un 'truc" parce que c'est difficile de le décrire autrement. Un gars énorme, avec des cornes, des ailes de chauve souris dans le dos, une queue barbelée et des flammes tout autour de lui, avec dans la main une gigantesque hache qui luit d'une horrible lueur verdâtre. Mais qu'est-ce que c'est que ce monstre ? Au fur et à mesure qu'il avance vers l'église, il frappe sur les gens autour de lui et quand l'un d'entre eux tombe au sol, il disparait dans une espèce de plop! sonore. Bizarre, l'air est lourd d'une odeur d'encens... Mais ces gens ont un comportement bizarre. Quelques uns s'enfuient en courant mais la plupart tournent autour du monstre et une fille vient de lui faucher son portefeuille ! Apparemment, plusieurs de ces gens agissent de manière coordonnée. Certains ont un brassard indiquant qu'ils appartiennent au SWAT. Des policiers, sans doute. Soudain le monstre titube en se tenant la tête. Heu... ça peut avoir la migraine, les bestioles comme ça ? Et là, c'est pas croyable, une fille tend son doigt vers lui et il ne bouge plus du tout ! Comme s'il était paralysé. Alors les gens lui sautent dessus de partout, c'est un vrai déluge de coups qui lui tombent sur le coin de la face. Il titube, il semble faiblir. Enfin, un des types avec un brassard du SWAT vient se placer juste devant le monstre et d'un magistral uppercut, il lui fracasse le crâne ! ! !

L'image revient plein champs sur Kathy Schmurtz, apparemment prête à l'orgasme tellement elle est excitée.

Voilà mesdames et messieurs, vous avez été les témoins privilégiés d'un reportage qui va faire le tour de la planète et m'apporter la gloire et...

Mademoiselle, il va falloir nous suivre !

Mince les barbouzes ! Aie mais non, ils peuvent pas me prendre ma cam... Aie ! Ouille !

Désolé mais nous devons confisquer ce matériel. Vous filmez sans autorisation sur les lieux d'un tournage de cinéma. Ce n'était pas des évènements surnaturels que vous avez vu mais simplement des effets spéciaux pour un film d'horreur. Ne discutez pas, mademoiselle ! vous n'avez rien à dire et vous nous suivez, un point c'est tout !


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Epilogue par Sachiel