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Malphas et Belial
#1
Pas mal de foutre le bordel dans le café de l’Amitié…
Et notez bien la phrase du flic ! Big Grin (bonjour la bourde si le flic est un ange, c’est un coup à finir dans les mains de Joseph un lapsus pareil...)


Une dispute déclenche un incendie et cause six blessés
Eaux-Vives - Un immeuble de la rue de Montchoisy est évacué en pleine nuit.

jérôme faas
Publié le 13 avril 2005


En quelques minutes, le Café de l'Amitié s'est transformé en ­hôpital de fortune. Mardi matin à 1 h 30, le patron s'apprête à fermer lorsque les habitants du 6, rue de Montchoisy envahissent son troquet.

Un appartement situé au 1er étage se consume. Les tables font place aux brancards, les serveurs s'éclipsent devant les ambulanciers. Ils administrent les premiers soins à cinq locataires intoxiqués par la fumée. Quatre rejoindront l'hôpital, le vrai, dont une femme intubée jugée dans un état sérieux.

La profession de Richard ­Andrade lui a permis d'éviter une telle issue. Travaillant dans le domaine des toitures, fuir par le toit lui a paru naturel. Il connaissait le terrain. «Peu avant 1 h 30, j'ai senti de la fumée. Elle s'est engouffrée chez moi lorsque j'ai ouvert ma porte. Je me suis penché au balcon, j'ai vu des flammes. J'ai immédiatement su quoi faire.»

Il habite au 6e étage et n'hésite pas. «Je suis sorti par le balcon, j'ai grimpé sur le toit, avant de redescendre par l'immeuble d'à côté.» D'autres habitants, moins agiles, doivent leur salut aux échelles des pompiers venus les cueillir à leur fenêtre.

Une dispute est à l'origine de l'incendie. Hier au petit matin, la patronne du Café de l'Amitié l'affirmait sans hésiter. Dans l'après-midi, son mari complète. L'enfant d'un couple, excédé par la querelle, aurait bouté le feu. La police n'infirme pas, mais attend d'avoir entendu l'ensemble des protagonistes pour se prononcer définitivement. «Le feu s'est déclaré suite à une altercation entre familiers dans l'appartement du père.» Blessé à la main suite à ce différend, il a été hospitalisé.
Selon son ­témoignage, l'un de ses enfants, majeur, serait l'auteur de l'incendie.

Les locataires ne peuvent réintégrer leur foyer

Avertis à 1 h 26, les pompiers déboulent avec vingt hommes et huit véhicules. Dix volontaires les secondent. Leur premier réflexe consiste à évacuer tout l'immeuble. Le sinistre est maîtrisé à 1 h 50. La rapidité de l'intervention n'empêche pas la cage d'escaliers de prendre des airs de cheminée encrassée.

Dans l'appartement sinistré, distinguer meubles et vêtements requiert une bonne dose d'imagination. Le feu a intégralement englouti le contenu de deux pièces, ne recrachant que des monceaux de cendres.

Les locataires ne passeront pas la nuit chez eux. La Sécurité civile les en dissuade. L'odeur de fumée est trop tenace. Un à un, ils sont accompagnés dans leurs appartements pour y récupérer quelques effets personnels.

Les derniers sinistrés quitteront le Café de l'Amitié sur le coup des 5 h 30 du matin.
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#2
qui a laisse son trasher trainer, hein avouez :twisted:
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