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Et puis, ce fut l'apocalypse.
#1
HRP: non, je ne reprends pas ce perso. Mais je l'aime bien, il a une bonne tronche de looser, donc je lui invente d'autres aventures, 'stoire de l'enterrer définitivement./HRP

Ete 2012. Après avoir quitté Immac, le Chevalier Tsevaot est réincorporé à l'équipe démoniaque T-3121, sous les ordres du Capitaine Tsara, au service d'Asmodée. Leur mission? Récupérer des informations sur la présence de troupes angéliques au sein des talibans en Afghanistan. Leur couverture? Ah, il en faut une? Non, tout de même, il fait froid dehors. Du coup, l'Adminstration a gentiment doté notre équipe d'une couverture au sein d'une section de Rangers, commandée par... le Capitaine Tsara. Holala, quelle coïncidence. Tsevaot y assume le rôle de simple soldat, tout comme quatre collègues, Moth de chez Bifrons, Esh de chez Bélial, Qôr de chez Crocell et Palag de chez Malphas, parce qu'il fallait bien un social. Du coup, nos 5 démons côtoient une quinzaine d'humains.

Tout ce petit monde est stationné près de la montagne Dorah, au sud du pays, près de la frontière pakistanaise. Il fait foutrement chaud, nos démons fraichement incarnés à la faveur d'une embuscade (merci Ouikka), s'ennuient en jouant aux cartes et en racontant des blagues salaces. Ils se sont facilement intégré au groupe, chacun des Chevaliers ayant des compétences utiles, la palme revenant à Palag, toujours doué pour vous fournir des trucs (et vous balancer aussi). L'ambiance entre les démons est bonne, malgré deux-trois tensions entre le Crocell et le Bélial (ha, le coup de la douche  gelée, c'est pas sympa. Ceci dit, celui de la ration carbonisée non plus).

Pour les besoins de la mission et du rédacteur, nous nommerons désormais nos démons par leurs noms humains. Tsevaot est le deuxième classe Nathan Irving, un noiraud assez bedonnant, mais aussi très fort physiquement, portant toujours des lunettes de soleil, Qôr le deuxième classe Samuel Adams, un blond long et maigre, qui fume clope sur clope, Moth est le première classe James Pawelski, une montagne de muscles chauve connu pour sa force mais c'est tout, se bat souvent. Et gagne. Esh est le spécialiste Julian McCormick, petit rouquin au tempérament bouillonnant, connu pour ses siestes impromptues et Palag, le caporal Jenna Smith, une des rares femmes de l'unité, grande et maigre, très sérieuse. Elle ne supporte aucune remise en cause de sa féminité. Tsara, lui, est le lieutenant Martin Abrahams, un homme de taille moyenne et au charisme certain.

C'est pendant une partie de carte très disputée (Smith avait réussi à faire parier au première classe Henry une nuit avec sa soeur) que l'ordre du rassemblement tombe pour cette section du 75ème des Rangers. En quelques minutes, les hommes sont présents auprès du Capitaine Lambert, qui répartit les tâches, pointant du doigt les objectifs. Une mission de reconnaissance est attribuée à la section Abrahams. Il s'agira de se rendre dans une caverne, à environ 5km du campement, afin de vérifier l'étendu des souterrains qui en partent. Des questions? Non, alors au travail messieurs!

Et c'est ainsi que notre vaillante section se mit en route, vers ce qui allait être son destin. Ils étaient 21 à partir (le caporal Maxwell ayant la chiasse, il dut rester au camp). Sur ces 21, peu revirent... Mais ceci vous sera compté prochainement.
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#2
Plusieurs mois plus tard, central de la police de Chicago, Illinois, Etats-Unis

- 911 service d’urgence, quelle est votre urgence ?
- *voix paniquée* Des hommes viennent d’entrer dans l’église à l’angle de Northwood et d’Ingletown. Ils avaient des armes automatiques à la main et je… *coups de feu en arrière-fonds* Mon dieu ! Ils tirent ! C’est horrible! *bruit d’explosion*
- Mettez-vous à couvert Monsieur, les secours sont en route!


Lorsque les secours arrivèrent, ils ne purent en croire leurs yeux. La petite église était méconnaissable. Les bancs étaient fracassés, les murs criblés de balles. Et on ne parle pas encore du sang et des tripes. Une vraie boucherie. Au milieu de ce petit Bagdad, des victimes. Dont plusieurs motards. On les reconnaissait non pas à leur casque, mais à leur veste en cuir, sur laquelle on pouvait encore lire, pour les plus « chanceux », disciple of Christ. Très rapidement, les secouristes se mirent au travail et commencèrent à trier les blessés, sans grand espoir.

Dehors, les curieux s’étaient déjà rassemblés en nombre et la police avait déployé un important périmètre de sécurité pour protéger la scène de crime. Ils se murmuraient déjà que c’était un règlement de compte entre bikers. L’enquête de voisinage établit effectivement que les assaillants étaient arrivés à moto et n’avaient pas fait dans la dentelle. Les indices sur la scène de crime, dont un nombre très faible de douilles, laissait à penser à un boulot de pro. Ce qui ne collait pas tellement avec l’hypothèse d’un règlement de comptes entre motards.

Le bilan était des plus lourds : dix morts, trois blessés, tous dans un état critique. Heureusement, la chapelle avait été prêté aux motards pour une rencontre, ce qui avait évité une véritable hécatombe.

D’après les témoignages, l’action avait été soigneusement planifiée. L’un des blessés, après un long coma, pu témoigner que les hommes, au nombre de six, avaient fait irruption dans l’église et avaient immédiatement ouvert le feu. Ils étaient aussi des bikers, arborant un pentacle en guise de blason. Le blessé, à la fin de sa déposition, déclara à l’inspecteur qui venait de l’interroger : « C’est le Diable en personne qui les dirigeait. »

L’enquête n’a jusqu’à présent pas abouti, malgré l’important dispositif mis en place. La seule certitude des enquêteurs de la crim’ de Chicago et du FBI est que ce groupe était très bien renseigné et n’a rien laissé au hasard. Les disciples ayant été frappé lors d’un office privé, planifié de longue date. La disparition du chapelain leur sembla être une piste solide, mais elle n’aboutit pas. Comme si ce dernier avait disparu de la surface de la terre.

Les services de Dominique sont toujours sur les dents , notamment pour déterminer comment le camp démoniaque a pu identifier un groupe de soldat de Dieu et le décimer aussi aisément. Mais bon, c’est surtout la perte de leur hôte de marque du jour qui fut terrible. La probabilité que les démons le trouvent et le tuent était quasi-nulle et pourtant...

Mais comment cela s’est-il produit ? Quel rapport avec notre récit ? La suite au prochain épisode !

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#3
La petite section arriva sans trop de peine aux pieds des montagnes. Certes, il avait fallu abandonner et camoufler les véhicules, afin de s’approcher discrètement. Le plan était des plus simples : quadriller les grottes, dresser un plan, repérer et éliminer toute menace. Les démons savaient qu’il fallait s’attendre à une opposition des talibans. Tsara avait juste laissé filtré que leur mission consisterait à diviser les forces angéliques musulmanes locales. Donc ils allaient tomber dessus à un moment ou à un autre.

Une fois à l’intérieur, les soldats activèrent leur vision infrarouge et adoptèrent une formation en colonne, avec le lieutenant Abrahams au milieu. Le soldat Jenning était en charge du plan. Rapidement, les radios cessèrent d’être utiles du fait de la profondeur et de l’épaisseur des murs. La troupe était donc livrée à elle-même, sans possibilité d’aide extérieur.

C’est alors qu’apparut le dilemme. Le vieux classique du tunnel se séparant en deux. La colonne, ayant à sa tête le caporal Smith, s’arrêta. Rapidement, il fut décidé de se diviser en deux, mais de rester vigilants. Le bruit d’un affrontement se ferait rapidement entendre. Le Lieutenant Abrahams sourit à ses hommes en tirant au sort qui irait à gauche. Le sort tomba sur le groupe de Tsevaot. En souriant, le lieutenant leur dit :

- J’espère que le destin vous sera favorable !


Puis les deux groupes se séparèrent et commencèrent leur exploration. Tout était calme dans les tunnels lorsque soudain, les soldats du tunnel de gauche entendirent des cris suivi du bruit d’une explosion provenant du groupe affecté au tunnel de  droite. Alors qu’ils réfléchissaient à la procédure à adopter, les Rangers entendirent clairement le bruit d’un objet métallique heurtant la roche. L’un d’eux hurla :

Grenade !

Les soldats se jetèrent au sol. La puissante déflagration qui s’ensuivit accentua encore plus la confusion parmi eux. Reprenant peu à peu leurs esprits, ils se mirent à couvert et mirent en place un tir de barrage droit devant eux, tentant d’enrayer la probable progression ennemie.

Soudain, alors qu’ils commençaient à établir une tactique et à évaluer les pertes, une nouvelle explosion, bien plus forte retentit juste au-dessus d’eux et les pauvres Rangers ne purent que constater que le plafond du tunnel s’effondrait sur eux.

Tsevaot se prit un rocher sur la tête et s’effondra, inconscient au milieu du chaos environnant.
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#4
Etats-Unis, cimetière militaire d’Arlington, quelques mois plus tard.

Malgré la nuit qui tombait, le jeune homme marchait d’un pas décontracté entre les tombes. Il n’avait pas peur de la nuit. Mais il craignait autre chose. Finalement, il trouva celle qu’il cherchait. Simple, faite pour durer, tout son contraire. Lentement, l’homme mit un genou à terre devant la sépulture. Et puis les mots lui vinrent :

- Tu sais, j’ai beaucoup pensé à ce qui c’était passé et… je suis toujours aussi confus. Pourquoi t’as fait ça putain ? C’était insensé. Et maintenant, je suis là, comme un con, à te parler alors que tu peux plus m’entendre. Du coup, ça fait du bien qu’à moi. Chienne de vie.

Les larmes avaient commencées à couler le long des joues du jeune homme, abondamment. Tant de faiblesse l’inquiétait. Et puis il se souvint de pourquoi il était là. Ses larmes séchèrent.
Doucement, il chercha dans la poche de son blouson. Rapidement, il la sentit. Froide, glacée même. Comme cette vie de merde.

Précautionneusement, le jeune homme la sort de sa poche et la pose sur la tombe. Il reprend la parole :

- Elle est pour toi. C’était toi le héros dans cette histoire, moi je suis juste le couillon de service. Bon c’est vrai que t’en aurais mérité une plus impressionnante, mais tu connais ces bureaucrates, ils connaissent rien à rien.

Le visiteur soupire doucement puis d’un ton plus déterminé, presque rageur dit :

- Si je viens maintenant, c’est parce que désormais, je vais pouvoir te venger, NOUS venger.

Le jeune homme se redresse et ajoute en guise d’adieu :

- Jamais je ne ferai défaut à mes camarades. Avec énergie j’affronterai l’ennemi.

D’un pas lent, il sort du cimetière. Deux loubards l’attendent, l’air pas franchement ravi. L’un d’eux l’apostrophe assez violemment :

- C’est bon, t’as fini ? On commence à se les geler.

Très calme, le jeune homme répond :

- Ouais, on peut y aller. On ferait bien de se magner, on doit être de retour  à Chicago d’ici à dans deux jours. J’aimerais pas rater ce grand rendez-vous.

Ses deux acolytes sourient et l’un d’eux ajoute avec cet air un peu étrange qu’ont les enfants devant un gros paquet de bonbons:

- Moi non plus. Enfin un peu d’action !

Ils enfourchent leurs motos et prennent la route qui les mènera à la guerre.
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#5
Lorsqu’il ouvrit les yeux, le démon de Baal était toujours pris sous les rochers. Il sentait un peu d’air au-dessus de lui, il pouvait s’en sortir, il le devait. Rassemblant ses forces, le Baalite tenta de bouger son bras droit. Pas de réaction. Et merde. Il aurait bien crié, mais à quoi bon ?

Soudain, il entend un bruit. Quelque chose, ou quelqu’un bouge. Des voix. Il n’arrive pas à distinguer ce qui se dit. Et puis la lumière. Aveuglante. Une lampe torche. Au bout, un barbu. L’homme hèle un collègue. Il dégage le démon. Rapidement, il est ligoté. On le fait lever. On les emmène lui et un autre soldat qu’il connaît à peine. Le seconde classe Dylan Roberts s’en sort visiblement mieux que lui, vu qu’il ne fait « que » boiter. Le démon lui, remarque très vite que son bras droit et sa jambe gauche ont été salement touché. Il va lui falloir plusieurs semaines pour se remettre.

On leur bande les yeux et ils marchent. Pendant des jours, sans jamais vraiment savoir où ils sont, mis à part qu’ils ont quitté les grottes pendant un moment avant de se retrouver à nouveau dans une grotte. Là, on les attache séparément et on les place sous la garde de deux talibans parlant anglais. On leur ôte leurs bandeaux. Ils peuvent parler autant qu’ils le souhaitent, les gardes s’en moquent. Peu de temps après, ils sont rejoints par le Lieutenant et par Pawelski. Ce malade McCormick a pété les plombs et a commencé à arroser le groupe du Lieutenant au lance-flammes. Il a été abattu et le réservoir de son arme a explosé dans la foulée. Les démons sont les seuls survivants. Au moins, une partie d’entre eux est encore là et au plus près des talibans pour une étude approfondie.

Les jours passent. Ils sont filmés, sous la menace des armes et la vidéo est envoyée à l’état-major US pour demander une rançon. Ils parlent pendant de longues heures. De tout et de rien. Du fils de Roberts qui pense que son père est un pauvre con et ne veut plus le voir, de ce qu’ils feront s’ils s’en sortent, des derniers films qu’ils ont vu. Bref, ils survivent.

Un taliban, qui semble être le chef, leur rend régulièrement visite, ainsi qu’un autre qui semble être un des cadres. On les presse à chaque fois de questions. Le chef jouant le méchant, l’autre le gentil. Sans résultats probants, malgré les privations de nourriture et les coups.

Et puis, une nuit, tout bascule…
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#6
Fort Stewart, Géorgie, Etats-Unis d’Amérique, quelques mois plus tard.

La tribune a été dressée tôt dans la journée. Toute la base est là. L’air grave, le général épingle la médaille sur la tenue du soldat. La décision d’attribuer cette médaille n’a pas été facile, comme l’a expliqué le haut gradé quelques minutes plus tôt dans son discours. Mais il est apparu évident que pour son dévouement au principe de solidarité militaire, le soldat Irving mérite sa Soldier’s Medal.

La cérémonie finie, le jeune soldat s’en va préparer ses affaires. La guerre est finie pour lui. C’est désormais clair. Depuis la veille il le sait, depuis que le Baron l’a rencontré pour le débriefing.

Rien qu’au regard que lui avait lancé le gradé démoniaque, Tsevaot sut qu’il allait en prendre plein la gueule. L’entretien se passa effectivement très mal. Le gradé lui accorda toutefois que les circonstances avaient joué contre lui. Mais ce fut tout. Le démon de Baal pouvait se brosser pour la promotion au rang de Chevalier. Il serait réaffecté prochainement à un poste du genre planqué, sans espoir de promotion. Avant cela, il avait droit à un mois de « vacances », le temps pour la hiérarchie d’organiser sa mutation.

Le cœur lourd, le démon quitta la base. Avec ses économies, il s’acheta une moto et se lança à l’assaut du bitume du pays de la liberté. Pays pour lequel un grand nombre de ses camarades venaient de mourir. D’après la version officielle du moins. La version officieuse était bien moins reluisante. Comme souvent.

Il erra ainsi de route en aire d’autoroute, de station-service en relais pour camions pendant environ deux semaines. Il finit par arriver aux abords de Chicago. On l’avait appelé. Il serait affecté à une unité militaire stationnée à proximité, pour des tâches administratives. Putain de voie de garage.

Il fait halte sur une aire de repos quelques kilomètres avant la ville. Le démon se rend aux toilettes. Il se rince le visage, se regarde avec dégoût. Avec son vieux blouson, sa barbe pas entretenue et sa gueule déjà pas engageante, il a vraiment  de quoi faire peur.  Pour « fêter » sa « promotion » il décide d’aller se mettre une mine au bar. Avant d’entrer, il avise toutefois quelques motos, plutôt pas mal il doit bien le reconnaître.

L’intérieur du rade est quasiment désert, si on excepte bien sûr le groupe de bikers.  Ils sont nombreux, tous arborant le logo des « Disciple of Christ ». Sans leur jeter ne serait-ce qu’un regard, le démon se rend au bar et commande un premier whisky. Premier d’une longue liste qui va le mener droit en enfer. Alors qu’il entame son deuxième, une main se pose sur son épaule. Tsevaot fait volte-face. C’est un des motards chrétiens. Il lui sourit et engage la discussion. Le démon aimerait lui dire d’aller se faire mettre, quand il aperçoit une personne quitter le groupe des motards bénis.

Bafouillant un peu pour cacher sa surprise, il se décide à poursuivre la discussion avec le disciple. Ce dernier a beaucoup à lui apprendre.

Quelques heures plus tard, ils ne sont plus que les deux. Le reste du groupe est parti depuis une heure. Ils ont laissé leur collègue évangéliser cette brebis perdue.

Les deux hommes sortent du bar, en pleine discussion. Le disciple dit à son nouvel ami qu’il va vidanger une dernière fois avant de reprendre la route. Le démon lui emboîte le pas.

Sa tête heurte violemment le marbre du lavabo tandis que Tsevaot lui dit :

- Pour la dernière fois enculé, quand est le prochain rendez-vous ?

Le disciple aimerait se taire, mais il sent dans la façon dont le démon se comporte qu’il n’y aura pas de compromis. Pourtant, il s’obstine à se taire. « Mon honneur, c’est ma loyauté » lui a toujours enseigné le père Matthew, son supérieur.

Tsevaot se penche, ramasse le porte-monnaie du pauvre hère et en sort une photo en souriant d’un air terrifiant. Il la montre à l’homme et lui dit d’un ton glacial:

- Tu sais, j’ai tout mon temps. Personne ne viendra ici. Par contre, moi, je peux me rendre chez toi. Les trouver et leur faire mal.

Les deux dernières dernières phrases ont été accentuée d'un rictus maléfique. Le démon lit l’effroi, la colère et le dégoût dans les yeux de sa victime. Il sent qu’il a touché un point sensible. Il enfonce le clou en ajoutant :

- Ce serait dommage que ton jeune enfant meurt pour une cause qui n’est pas la sienne pas vrai ?

Lorsque la loque qui était encore un être humain il y a peu commence à pleurer, Tsevaot sourit. Il sait qu’il a gagné.

En ressortant, il prend bien soin d’emmener le corps avec lui et de le découper en morceaux pour un transport plus facile. L’ennemi ne doit pas pouvoir comprendre. Le démon sort ensuite son téléphone portable et appelle son supérieur. Même s’il est 3h du mat’, il sait qu’il sera bien reçu. Parce qu’on a beau ne pas être encore en décembre, c’est déjà Noël…
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