07-21-2012, 12:03 AM
Quote:Les lois de la guerre ne reconnaissent pas aux belligérants une liberté illimitée quant aux moyens de nuire à l'ennemi.
Ils doivent s'abstenir notamment de toute rigueur inutile, ainsi que de toute action déloyale, injuste ou tyrannique.
Quote:Dans les cas graves où des représailles apparaissent comme une nécessité impérieuse, leur mode d'exercice et leur étendue ne doivent jamais dépasser le degré de l'infraction commise par l'ennemi.
Elles ne peuvent s'exercer qu'avec l'autorisation du commandant en chef.
Elles doivent respecter, dans tous les cas, les lois de l'humanité et de la morale.
Extraits du manuel des lois de la guerre.
C'est l'histoire d'un soldat de Dieu qui risque fort bien d'être à usage unique. Un jour, qui sait, ils sauront en faire qui savent respecter leur patron(ne), en attendant c'est de la main d'oeuvre bon marché ...
J'ai décidé d'expliciter un peu le fond de ma pensée au sujet de ce servilier, car je considère que bon nombre de nos personnages avec une volonté à +5 sont capables de comprendre certains traits de son esprit, à défaut de connaitre son histoire. Et puis merde, j'avais envie d'écrire, donc la consultation est à vos risques et périls, et bien entendu, HRP.
Patronne, ça fait un moment que je vous observe, et vous n'êtes pas dans votre assiette. Vous savez que je suis là pour vous épauler ?
- Occupe toi de tes oignons, je vais bien finir par résoudre mes problèmes.
- C'est faux. Ca va faire plusieurs mois que je suis là, et rien ne change. Votre poste, votre rôle, ... votre vie, sont menacées ici bas.
- Que me proposes tu ?
- Vous le savez déjà. Vous en crevez d'envie.
- Je ne veux pas être lâche, je fuis déjà assez.
- La fuite est honorable lorsque la bataille est perdue. Laissez moi conduire le prochain assaut. Laissez moi gagner la guerre pour vous. Pour votre bien.
- Non. J'ai des amis, ils m'épaulent. J'y arriverai.
- Je me permets d'insister. Restez à l'écart, ou avec vos amis, si ça peut vous apporter du réconfort, aussi illusoire soit il. Je m'occupe de tout à présent. Vous n'avez qu'à donner des consignes générales, si cela peut sauver votre égo. Lorsque vous irez mieux, libre à vous de tout contrôler à nouveau et de vous foutre en l'air comme vous le faites à présent.
- Arrête ça. Tu sais très bien pourquoi j'en suis là.
- Vous n'avez jamais été jusqu'au bout. Vous avez toujours évité l'évidence. Tous ces anges ... auraient déjà dû être éliminés. Comme il l'a suggéré. Lui y compris.
- Arrêtes. S'il te plait.
- C'est trop tard. J'ai déjà plus de volonté que toi. J'ai plus de volonté que tu n'en as jamais eu. Je ne suis pas issue de la paperasse. J'ai travaillé pour des attaques en prévision de descentes des services secrets. J'ai plus de sang sur les mains que la plupart de ces lavettes qui prétendent servir Michel.
- Tu te fous de moi, tu n'es même pas un ange ...
- C'est cette arrogance qui vous perdra. Les humains parmi les plus forts n'ont pas besoin de pouvoirs pour faire des choses bien pires.
- Et c'est qui le pêché d'Orgueil, là, hmm ? Laisse moi. Je ne veux plus te parler.
- Tu fuis encore.
- Oui. Parfaitement.
- Pour la dernière fois. Prends des vacances. Je te relaie. Ne t'inquiète pas, je ferai ton travail mieux que quiconque. Probablement même mieux que toi ...
- Mensonges. Vermine. Traitresse !
- C'est toi la traitresse, avant tout contre toi même. Je te mets au défi. Laisse moi faire et observe. Si jamais je faillis à mon devoir, alors libre à toi de m'exécuter pour retrouver la place qui est tienne.
- Tu es malade ! Je commence à me demander si La Voix n'était pas mieux ...
- C'est bien possible. Mais tu ne le sauras sans doute jamais. A présent, je vais sortir de cette pièce, et toi tu t'éclipseras du Café. Tu verras, ça te rappellera les anciens temps. Tu en seras étonnée.
- Ou pas.
- De toutes façons j'ai déjà publié l'annonce, si tu essaies de reprendre tes droits en toute impunité, tu te ridiculiseras tellement qu'il ne te restera plus qu'à partir.
- Lorsqu'ils sauront que tu m'as eue, plus tard, ça reviendra au même.
- Ils ne sont pas obligés de savoir.
- N'oublie jamais qui je sers, pétasse. Nous savons toujours tout.
[align=center]Tôt ou tard.