[Anime-école]Martine, détective privé

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[glow=yellow,2,300]Chez Granvelle, Plus tard.[/glow]

Quelques mois après les évènements qui ont vu la superbe bâtisse flamber, Forty se présente près de la propriété.

Que voit-il ?

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On démolit ce qui reste apparemment. Le lieu étant en chantier, le terrain est cloisonné.

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Régine Campen, une petite métisse de 51 ans aux yeux  bleus et aux cheveux châtains fait le tour de la palissade pour essayer d'entrer sur le terrain.

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Quoique le chantier soit interdit au publique pour des raisons de sécurité, Régine se glisse facilement sur les lieux. Le chantier n'est surveillé qu'au niveau du matériel, et tant qu'elle se montre discrète et ne se rapproche pas de ce qui est précieux on ne l'interpelle pas.

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Régine ne s'approche pas du bâtiment tout de suite. Elle cherche sur la pelouse du parc où était monté le chapiteau des indices, des papiers, un sac abandonné peut-être... Bref des indices qui pourraient lui apprendre qui étaient les gens qui s'étaient regroupés ici. Un communauté ? Une association ? Une secte ? De tels rassemblements de gens ne se font pas sans organisation, sans une propagande quelconque...

Si elle ne trouve rien dans le parc, elle essaiera de s'intéresser aux parties du bâtiment les moins endommagées.

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Honnêtement, il n'y a plus rien. Régine pourra bien chercher tant qu'elle le veut, elle ne trouvera rien avant qu'un ouvrier ne s’intéresse à son cas, et ne lui demande de partir.

Trop de temps sans doute, lieu au moins visité par la police, et peut être même d'autres personnes.

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Régine pousse un profond soupir. Évidemment, elle aurait dû s'y attendre. Enfin, au moins, elle ne pourra pas se reprocher de ne pas avoir essayé.

Elle retraverse le parc pour sortir de la propriété et se dirige vers la gare. Prochaine étape : le diocèse.

En chemin elle décroche son portable et appelle l'évêché, un numéro qu'une autre incarnation de Forty a déjà composé il y a peu de temps en fait.

Bonjour, Régine Campen à l'appareil. Je m'occupe d'une association de parents d'élèves et je souhaiterais avoir un rendez-vous avec Monseigneur Paulo, ou à défaut le Père Amption. Est-ce possible ?

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Temps d'attente assez minime, rendez vous est passé pour la semaine prochaine, le mardi en début d'après midi. Mais il s'agit du Père Amption.

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[glow=yellow,2,300]Rendez-vous à l'évêché.[/glow]

Régine répond le plus poliment possible en taisant sa déception de ne pas pouvoir rencontrer l'évêque en personne. Il faudra peut-être qu'elle pense à acquérir des pouvoirs de persuasion des esprits humains... Un jour...

Ahein... Bien... Je note. Rendez-vous mardi avec le Père Amption. Merci à vous, bonne journée.

Forty est un peu ennuyé. Mardi, c'est loin... Ca fait... Plus de sept dodos en fait. Et le père amption n'est pas sa meilleure option. Lorsqu'il l'avait eu au téléphone la dernière fois, son angle d'attaque n'avait pas été très bon et avait braqué l’ecclésiastique.

Régine change de route et se dirige vers la gendarmerie. Un truc à faire là bas.

.oO(Bon, quelle heure est-il ? Je vais peut-être aller faire un tour aux salles de travail... besoin d'un ou deux renseignements)

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Quelques minutes plus tard, Martine... Euh, Régine, arrive à la gendarmerie.

En général, les gendarmes habitent à la caserne. Régine peut elle piquer un roupillon discret, la nuit, à moins de vingt mètres des habitations ?