Producteur indépendant recherche jeune actrice ambitieuse

[Hephaistos]

LA petite annonce ainsi libellée, en caractère gras entre deux propositions d'amours mercenaire et l'annonce pour un combi volkswagen gris perle, avait attiré l'attention de la jeune fille.
Arlette Laroche se sait ne pas être un premier prix de beauté, mais elle s'accroche fermement à son rêve de star en devenir depuis que, clin d'oeil du destin, elle est presque arrivée aux sélections d'"A la recherche d'une nouvelle étoile" lors de son passage en ville.
Son journal sous le bras, son "book" en main elle se présente donc à l'adresse indiquée.
16 rue des docks, immac sur sable.
Le bâtiment ne paye pas de mine mais qu'importe le flacon pourvu qu'on ai l'ivresse...
Aux murs mangés de salpêtre, se désagrègent des affiches fluos annonçant les spectacles éphémères de la discothèque si proche.
Elle hésite un instant devant la porte de bois avant de frapper quelques coups au montant après avoir écrasé sans résultat le bouton d'une antédiluvienne sonnette.
Elle attend quelques instant, pensant faire demi tour à l'instant même ou la porte tourne sur ses gonds.
C'est à quel sujet ?

l'homme qui s'adresse à elle la détaille sans aucune pudeur.
Il n'est pas sans lui rappeler le nain diabolique qui fit les beaux jours de la série "les secrets de l'ouest" dans laquelle James Goddon, cowboy agent secret, défendait la jeune république américaine contre les brigands et terroristes qui en voulaient à son intégrité.

- Je viens pour l'annonce
répond t elle simplement, tendant le journal gratuit ou elle a entouré d'un trait de marqueur fluorescent la dite annonce.

Le nain lui fait signe de la suivre, et il la précède de son pas boitant dans les couloirs du bâtiment, dont la misère intérieure n'a rien à envier à l'extérieur.
Il l'introduit dans un bureau dont la porte qui fut un jour peinte de blanc, arbore un panneau "producteur" probablement peint à la main.

Bon, asseyez vous mon petit dit l'homme en prenant lui même place derrière un bureau. Elle prend enfin le temps de le détailler. Il est vêtu de cuir noir, façon costume, et porte aux pieds des santiags ornées de flammes
Vous voulez faire carrière dans le cinéma ? Brûler les planches ?
Mettre le feu ? Faire péter la baraque ?
Asseyez vous ! Mettez vous à l'aise...
Bon, remplissez moi cette fiche...et on discutera après
Le questionnaire est en fait un simple recto verso tapé à la machine

Kestionnaire

1- Nom Prénom
2- Religion
3- signe astrologique
4- êtes vous prêtes à coucher pour arriver
5- de suite ?
6- avez vous déjà tourné dans des filmes d'auteur pour adultes?
7- quelles sont vos prétention financières ?
8- votre aktrice préférée
9- un role que vous ne voudriez pas faire ?
10- qui Kontacter en cas d'urgensse ?

Heureusement pour Arlette, ou malheureusement, sont QI est inversement proportionnel à son tour de poitrine et elle répond assez rapidement aux questions sans pour autant s'interroger sur ce qui lui est demandé

Kestionnaire

1- Nom Laroche Prénom Arlette
2- Religion : j'ai beaucoup aimé cet album du groupe niagara
3- signe astrologique : Vierge
4- êtes vous prêtes à coucher pour arriver : je n'ai pas peur des rôles déshabillé comme ingrid chauvin
5- de suite ?
6- avez vous déjà tourné dans des filmes d'auteur pour adultes? Seulement dans des productions amateures où mon cousin me demandait d'aller cueillir des cerises et il me filmait d'en dessous. Il est pas très doué, on ne voyait pas bien mes expressions visagesques
7- quelles sont vos prétention financières ? je veux un pourcentage sur les entrées, comme madonna
8- votre héroïne préférée : jeanne d'arc, parce qu'elle a montré la voie
9- un role que vous ne voudriez pas faire ? soeur emmanuelle. je suis encore trop jeune
10- qui Kontacter en cas d'urgensse ?
ben en fait j'ai personne à immac. J'ai juste ma grand mère à l'hospice de mouflin

Alors qu'arlette rends le document en tremblant en espérant qu'elle a répondu juste, le producteur fait mine de chercher quelque chose sous le bureau pour tenter d'apercevoir sa culotte... Il remonte brutalement en se cognant la tête contre el bureau

Bordel de Zeus!
il parcourt rapidement les questions et l'air satisfait entraine la jeune fille vers une sorte de studio improvisé :
Très bien! vierge!
Jeanne d'arc ! Formidable! c'est un signe du destin! vous saviez que notre film porte sur sa vie ?
c'est inoui hein !
Bon, vous comprendrez bien qu'un film a gros budget comme celui que nous préparons ne se lance pas comme ça à la légère, nous allons vous faire passer un petit bout d'essai devant la caméra. Ca ne vous dérange pas ?
Il amène la jeune fille d'une main attentionnée mais ferme vers un poteau entouré de fagots
Voilà, c'est une formalité au regard de vos compétences, mais vous savez comment sont les producteurs....
Alors la scène se situe à la fin du procès de jeanne, l'abbé cauchon vient la provoquer une dernière fois alors qu'elle est attachée nue sur la croix.
adolfus mon assistant ici présent va vous attacher au poteau et jouer le rôle de cauchon.
Vous allez voir il à la tête à ça...
Pour le texte, pas de soucis, faites le façon actor's studio, dites ce qui vous passe par la tête...
Allez en place, moteur au clap !
Arlette un peu surprise se laisse mener vers le poteau au milieu des fagots par le susnomé adolfus. elle cherches dans les ombres du plateau la caméra qu'elle n'a pas encore vu, aveuglée par les projecteur braqués sur elle...
J'ai le tract! se dit elle. Pourvu que j'ai bon, je suis sure que c'est le rôle de ma vie....

[Ramasekva]

Dans le fond du taudis, une vielle porte métallique rouillée s'ouvre. L'individu qui la franchit n'a rien d'humain. Une tète de pieuvre montée sur un corps mou, le tout habillé d'une robe de cérémonie luisante d'une substance gluante. Arlette n'en distingue que la forme, mais cela suffi déjà à l'effrayer.
Le nouvel arrivant interpelle les cinéastes : Vous faites quoi, quelqu'un est arrivé, je le sent. Slurp ...

Voyant la scène en place, La créature se tourne vers ses comparses. Ben vous faites quoi ? On avait pas dit que ... enfin, l'autel, le sacrifice ... Slurp ... tout ça ?
Sur ces parole, Arlette commence a paniquer. C'est quoi ! ... qui ? ... un sacrifice ? ...
La chose approche sa tète de la jeune fille, lui révélant son crane céphalopode et ses tentacules visqueuses. Elle ne peu réprimer un hurlement Haaaaaaaaa !!!.

Elle gueule aussi bien que Jamie Lee Curtis. Slurp ... C'est un costume poulette, un truc de cinéma. T'est chez les pros ici. On tourne "Pirates des Caraïbe 4, Leviathan" à coté. Slurp ... Dit moi, tu est vierge ? La jeune fille reprend un peu de son calme. Oui. Oui monsieur, ascendant cancer ... Le calamard geant regarde le "producteur" en se gaussant. Slur ... slur ... slurp ! C'est pas le cancer qui va la tuer, c'est sur ! Hein ? Herbert Stephan Hïstos ...
Mais dit moi, je suis prêt à la sacr... sacrement bien la filmer. Slurp ... Venez voir ... Les deux hommes et la chose vont voir la pièce à coté, laissant la fille attachée au pilori.

De l'autre coté de la porte de fer, une pièce aménagé minutieusement. La jungle amazonienne recrée. Végétation luxuriante, ruisseau traversant la salle, quatre braseros et en leur centre, un autel de pierre sculpté en un seul bloc gravé d'inscriptions antédiluviennes et incompréhensibles. Sur l'autel, où des liens de lianes tressées ont étés rajoutés, une dague en argent repose.
Vous voyez, je me suis donné du mal pour la déco. Slurp ... J'ai fait venir l'autel du brésil, et pour le ruisseau, j'ai percé une canalisation. Reste plus qu'a allumer les braseros et installer la vierge. Slurp ... Ça va être bien.

Dans l'autre pièce, on entend Arlette; ... Monsieur. Monsieur le cinématographe ! On a commencé là ! Monsieur ! ...

[Jaws]

Une porte s'ouvre au fond du studio.

Un énorme crevard la franchit, portant une lourde valise de cuir, dans le style de celles des médecins de campagne avant la guerre. C'est Jaws, sa cape noir et son casque sur sa tête de mutant radioactif aux dents de hyène.

Salut sssshhalut, les mecs. Hhhhh...


La mine gaie, il traverse le studio et s'arrête interdit devant le décor.

Mais... que...

C'est pas ce qu'on avait Hhhh...dit, c'est quoi ce Hhhh... bûcher ?!

Il rejoint les deux zigotos et l'innocente victua... victime dans la salle au décor Lovecraftien à souhait.

Mais !! Mais qu'avez vous fait, Hhhh...malheureux !

BonHhhh...jour Madame.

La fille à l'impession de dire bonjour à un tyrannosaure.

Comme Hhhh...d'habitude vous n'avez pas Hhhh...écouté ! On ne change pas le script à la dernière Hhhh...minute, quoi, à la fin, zut. elle est vierge, Hhhh...au moins ?

Il se dirige vers une autre porte à proximité, et l'ouvre sur une salle improbable, mélange de cuisine et de bloc opératoire, avec du sang et des boyaux partout, un siège de dentiste, des fourneaux, et des bocaux contenant divers organes humains.

Jaws ouvre sa mallette, en sort une blouse blanche qu'il enfile - sur son torse un badge au nom de Doc Morbide - ainsi qu'une flopée d'instruments chirurgicaux, des pinces, des agrafes, un hachoir et un pistolet à clous.

On tourne Hhhh..."On a fourré la dinde", l'histoire porno-gore Hhhh...post-apo d'un médecin du futur qui Hhhh...viole et mange ses victimes pour acquérir leur Hhhh...force et ça le rend Hhhh...télépathe.

Mais ne vous inquiétez pas Hhhh...mademoiselle, on opère sans anesthésie : on a des boules Hhhh...Quies.

[Hephaistos]

L'impresario a l'air complètement débordé par ses acteurs...
d'abord le poupe qui a monté un autel pré colombien, ensuite le serial eater qui s'est installé sa cuisine perso, tout semble le dépasser
Pendant ce temps là Arlette commence à s'agiter en hurlant

Libérez moi! Laissez moi sortir. Je veux sortir... Détachez moi enfin !

Sa complexion carnée évolue entre un blanc clair et un rouge purpurin là où les liens serrés par adolphus l'attachent cruellement au poteau et meurtrissent ses chairs.
Elle se débat de plus belle, son trouillomètre lui ayant probablement donné de façon temporaire quelques neurones en plus.
Il faut bien dire qu'entre l'éclairage blanc froid de la chambre d'opération de jaws et les spots halogènes que Ramasekva a utilisé pour refaire l'ambiance moite de la jungle, elle voit bien désormais qu'il n'y a pas de caméra.
Mais ça, nos trois compères ne le savent pas.
Héphaistos se détourne un instant de l'explication mouvementée qui l'oppose à jaws et ramasekva, chacun défendant une approche assez différente du caractère esthétique du sacrifice

Adolfus, tu peu la faire taire un instant s'il te plait ?
Dis lui qu'elle se réserve pour quand le preneur de son sera arrivé, que jusque là c'est gâché...

Adolfus hausse les épaules, s'approche de la fille qui se débat de plus belle et s'emparant d'un rondin de bois du bûcher, lui en envoie un grand coup sur la calebasse.

Poc !

Le silence ainsi revenu nous pouvons enfin entendre les échanges entre les trois apprentis cinéastes.
C'est héphaistos qui véhément défend sa position
Non, non, non et non!

Pour avoir une lumière de qualité avec des rouges profonds, des jaunes vifs, des ombres consistantes, rien ne vaut un feu de fois, à l'ancienne.

Le gaz ce n'est pas fiable et cette lumière bleue...pouah !

Tiens, nous aurions quelques nouveaux nés, je vous montrerai comment les perses les sacrifiaient à Baal Moloch.

Non sérieusement rama, tu va pas nous la découper comme cela, sur la pierre ?
C'est un coup à chopper des mycoses avec cette faune et cette flore exubérante autour..

Et jaws mon ami, le porno gore, désolé de te le dire crûment mais... c'est ringard !
Ca tranche ça découpe y a du sang et de la merde partout, pffff... on s'ennuie autant que dans un Duras fin de période, alors que ...
Jeanne d'arc !
En voila de l'épopée, de l'héroïque!
Rien de tel pour émouvoir les foules, les faire s'enflammer en ces temps d'interrogation sur l'identité nationale...
Quelle période formidable !
Après le succès on enchaine sur un biopic sur Gilles de rais
Et puis on pourra se faire sponsoriser par un fournisseur d'accès : jeanne d'arc, elle a frit elle a tout compris.
Simple, percutant, limpide.

Croyez moi, si à cinquante ans vous n'avez pas immolé quelqu'un par le feu, vous avez raté votre vie... et probablement votre incarnation.

Et puis jaws, hum, n'est ce pas meilleur la viande cuite plutôt que crue ?
Croyez moi, je vous dis ça c'est pour votre bien...

livré à lui même adolfus à commencé a déshabiller la pauvre Arlette, non sans lui avoir dessiné une petite moustache au marqueur sous le nez, et, un gribouillis en entrainant un autre, il émail maintenant l'aréole de ses seins de tête de mort fort réaliste quoique d'un goût douteux, les épaules de galons de lieutenant de la SS, ...
Il a même inscrit "heil moi!" en caractère gothique autour du nombril d'Arlette...

Il la déshabillerait bien complétement mais la grosse corde de chanvre rugueuse à la fibre rêche serre la jeune fille contre le poteau bloquant sa jupe.

Adolfus sort alors un couteau de parachutiste allemand de sa botte, et sans que personne ne l'ai vu -semble t il - commence à attaquer le lien.

La dispute esthétique semble dans son dos, continuer de plus belle...

[Jaws]

Jaws laisse Héphaïstos parler mais peine à contenir son impatience.

Finalement il interrompt le forgeron. Comme d'habitude ses paroles sont entrecoupées de râles caverneux, crachats putrides et toux crapuleuses.

Excusez-moi Hhhh... de vous dire ça les gars, mais vous confondez un petit peu Hhhh... tout.

Vous faites un amalgame entre esthétique et Hhhh... symbolique.

Ramasekva, le sacrifice rituel c'est un peu Hhhh... has-been. Si encore ça pouvait faire venir une divinité majeure je dis pas, Hhhh... mais là.... et puis bon c'est trop Hhhh... rapide, la viande n'a pas le temps de s'acidifier avec Hhhh... l'adrénaline.

Et sérieusement, Hhhhéphaïstos, Jeanne d'Arc c'est abusé comme concept, on va nous Hhhh... accuser de faire du sous-Besson. Les deux, Luc et Éric. En plus la viande Hhhh... trop cuite c'est cancérigène, et la fumée est nocive, on va avoir les anti-tabac Hhhh... sur le dos.

Non, Hhhh... ce qu'il faut, c'est une bonne scène d'anthropophagie Hhhh... traditionnelle.

Pour ce qui est des Hhhh... déjections, ne vous en faites pas, j'ai ce qu'il faut...Hhhh...

Il sort de sa poche un rouleau à pâtisserie cassé en deux, au bords aiguisés et tranchants.

Avec ça dans l'orifice Hhhh... anal, rien se sort, croyez-en mon Hhhh... expérience.

Je vous explique le déroulement des Hhhh... opérations.

On la rase Hhhh... intégralement, puis on lui condamne le Hhhh... fondement.

Il agite le rouleau tout en parlant.

Ensuite on l'attache Hhhh... au fauteuil avec une chaîne. Tout le monde chante des louanges à nos Hhhh... Princes respectifs, la fille aussi (les paroles sont Hhhh... simples).

La-dessus Hhhh... toi Héphaïstos tu lui assène un bon coup de Hhhh... gourdin sur le Hhhh... crâne. Et là ça commence à être Hhhh... tripant (il commence à baver abondamment) On la Hhhh... dépèce, on racle sa Hhhh... peau, on la découpe et on sépare les Hhhh... organes, les viscères et la Hhhh... chair. J'ai des recettes pour Hhhh... chaque. Puis on danse nus en Hhhh... cercle au milieu des Hhhh... pots emplis de viande, on couvre nos corps Hhhh... de son sang, on retrouve Hhhh... notre état unitaire Hhhh... primordial lors d'une transe collective, nous communions avec les puissances Hhhh... infernales en acquérant symboliquement la force de la Hhhh... Hhhh... sacrifiée.

Enfin on la Hhhh... bouffe, dans un ordre savamment Hhhh... étudié et un rite ésotérique Hhhh... précis.

Il s'arrête essoufflé et satisfait, un rictus de bulldozer sur son visage putréfié.

[Ramasekva]

Le poulpe écoute avec attention le serviteur de sa Gloutonnerie.
Sur sa peau, des cercles pourpres se forment.
Has been ? Le sacrifice ! ... SLURP ! C'est une méthode ancestrale qui à de tout temps déplacé les foules. C'est un grand spectacle et une fête pour tous ... oui, pour tous ! Slurp ...

Pour ce qui est de la ... "boucher", tant qu'elle est toujours vierge, pas de problèmes ... c'est même sympathique quant j'imagine le gros cylindre s'introduire ... Slurp ...

Pour votre gouverne Monsieur le "réalisateur", le buché, quel barbarie. Slurp ... Ligoté et vite brulé. C'est ce que l'on fait aux sorcières et aux pécheresses, mais pas aux vierges. Slurp ... C'est trop précieux et trop rare.
Surtout de nos jour où les gamines veulent se marier avec des vieux et autres choses dans le genre ... slurp ... Heureusement, il y a encore des cultures où l'on marie les jeunes filles de force. Slurp ..?
Mais là n'est pas le sujet.

Le Davy Jones d'occasion ramène les protagonistes vers son décor idyllique. Il montre la pièce tout en parlant.
Donc, je propose que l'on fasse le film ici. C'est le meilleur décor. Slurp ...
Je ne vois aucun problème à ce que tu dévore son cœur après le sacrifice. C'est même visuellement bon.

Il interpelle Héphaïstos
Pour le feu ... je sais pas de trop ... Slurp ... A l'instant du sacrifice, oui. Des gerbes de feu qui tournoient depuis les braseros ... et une forme démoniaque apparait.

Je vois très bien la scène maintenant ... Slurp ...
Ça y est, le céphalopatte sur podes s'emballe. Ce sont les idées qui fusent. Les pigments de sa peau forme des zébrures qui se déplacent partout sur son corps, sans ordre précis.
Rama entraine son équipe de tournage sur son plateau. Il se place devant le bloc de pierre sculpté, lève les bras et mime un sacrifice.
Effets pyrotechniques ! Là ! Jaws. Tu sort du feu et monte sur l'autel. Je tend son cœur palpitant à ta bouche ... Slurp ... et tu mord dedans. Nous dansons autour de l'autel en chantant ;
"Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtan" Le démon à tète de calamar danse autour de l'autel en récitant la phrase en boucle.

Il s'arrête net. C'est bon non ? Slurp ..? Nous tenons une bonne scène a tourner.

[Adolfus]

Les discussions théoriques sur l'art dégénéré laissaient Adolfus froid...
A l'inverse du corps plantureux mais pas sculptural de la susmentionnée apprentie starlette

Aarh! je vais te pétrir comme une krosse schwein wurst, du sera ma chooose!
Che fais te faire l'amour comme la zibeline musquée des pas plateaux du nicher et du me suppliera de t'achever, les hanches prisée par les élans fougueux du machistral étalon aryen que jche suis, che fais te...
Arlette réveillée par les grands coups de langue d'adolfus sur sa lingerie, ou par sa prose de Bernard Henri Levy de prisunic, dans un réflexe magistral, profitant de ses liens devenus lâches du fait de l'incision pratiquée par le (sous) serviteur de Bélial, vient d'exploser le nez d'adolfus d'un coup de genou.
Tandis que la discussion sur les vertus esthétiques de tel ou tel type de sacrifice s'éternise, Arlette elle, mets les bouts, abandonnant adolfus, le nez en sang sur les fagots au pied du poteau...