Bras de fer

[Hephaistos]

la silhouette qui descendait les marches de basalte semblait tenir un paquet dans ses bras.
Arrivant dans la vaste salle d'obsidienne nichée dans les innombrables profondeurs superposée de l'antre des démons, il ne lui fallut qu'un haussement de sourcil pour que s'allume une série de torches éclairant une salle de taille cyclopéenne.
le miroitement des feux sur les arrètes de verre volcanique semblaient se réfléter à l'infini, sans pour autant éclairer en profondeur al roche noire, lisee et semi opalescente.
Sur les cotés de la pièce s'amoncelaient des quantités improbables d'armes, de pièces de métal et d'objet de toute l'histoire de l'humanité.
S'approchant d'une table basse, le forgeron déposa son paquet. Les pan d'une pièce de tissués glissèrent sur la table de verre noir pour révéler un bras de taille humaine mais dont la main s'ornaient de griffes qui ne laissaient planer aucun doute sur l'origine du propriétaire. Alors qu'un sang noir et épais coulait paresseusement sur le sol dans des rigoles qui l'emmenait plus profond encore sous terre, le forgeron s'approcha d'un foyer de forge que jouxtait une enclume de belle taille.
A son approche, un feu d'une intensité peu commune se déclara dans le foyer tandis que deux soufflets, tels deux poumons géants se mirent en branle pour attiser la fournaise aux couleurs inquiétante
se dépliant du mur, un énorme marteau pilon commença à battre un rythme lourd qui semblait accompagner la respiration profonde des soufflets de forge.
le forgeron s'approcha du monticule de métaux d'ou il commença à retirer des pièces de taille importante, avant de les jeter dans le foyer d'un air absent.
Se détournant de la forge, il commença alors à dessiner des croquis en étudiant les articulations du membre reposant devant lui...
le travail serait long.
Il avait le temps

[Hephaistos]

il commence par afficher sur les murs, de larges planches anatomiques humaines pour certaines, animales pour d'autres

un peu plus loin

et
on y trouve des croquis d'ailes ou de partie anatomiquement incongrue avec la chirurgie

Et tandis que la température dans la forge monte, il retourne à ses esquisses qu'il délaisse parfois pour construire de petits modèles mécaniques articulés, donnant à la table un aspect incongru de cimetière de pièces détachées pour poupées... trempées de sang.
Sur un coin de la table s'alignent divers modèles de robot transformables pour enfants

[Ayla]

Des talons qui claquent sur le sol froid des couloirs de l'Antre. Quelqu'un se rapproche de la salle du forgeron infernal.
La porte s'ouvre et.... c'est Ayla qui apparaît.
Vétue à la façon d'une infirmière un peu spéciale, le tissu de ses vétements laisse largement entrevoir ses formes parfaites. Sa peau d'ébène prend des reflets ambrés à la lumière de la forge et des torches disposées partout dans la pièce. Elle tient coincée sous son bras une grande pochette de carton. Son regard noir se pose sur Héphaïstos, elle lui sourit.
Ayla fait quelques pas dans la pièce et contemple ce qui l'entoure : le trésor du forgeron! Tout ce qu'il a amassé pendant toutes ces années à Immac, tous les souvenirs des démons et des gradés passés par ici se trouvent regroupés en un même lieu. La démone effleure parfois d'une main timide certains objets, reliques de batailles ou autres morceaux de métal aux formes étranges.
Elle s'approche enfin de la table ou gît le bras. Ce bras qui va leur demander tant de travail... Elle soulève délicatement le tissu déjà inondé de sang et fait l'état des dégats.
Se retournant à demi vers Hephaïstos, elle lui demande

Tu es sûr qu'on va y arriver? Les dégats sont importants... une grosse partie des chairs à été écrasée et de nombreux circuits nerveux sont détruits, la victime emputée doit être dans un sale état!

[Hephaistos]

levant les yeux de ses plans, il remarque al présence de la bombe black
non, ne t'inquietes pas, ce bras la n'est pas celui d'anima.
ce qui m'intéresse, se trouve à l'intérieur...
le forgeron attrape le marteau d'arme maudit qui reposait sur al table de basalte et, d'un coup violent sur l'arrête du meuble, détache une sorte de lame de verre noire. Il la ramasse d'un geste souple et commence à inciser le bras avant d'arrêter son geste...
euh. .. tu es meilleure que moi en medecine, non ?
tu peux me disséquer ça s'il te plait ? il indique le bras
préserve moi bien les tendons, les muscles et les insertions tendineuses. je vais essayer de copier au maximum...
et fais gaffe à l'obsidienne, ça coupe pire qu'un rasoir
il tend le biface translucide à Ayla
je vais faire des photos pendant que tu découpes...

[Hephaistos]

putain... où est elle passée ?
Ayla avait disparue... surement encore partie courir le mâle...
récupérant un autre morceau de verre volcanique tranchant, il s'applique à percevoir les différents plis des muscles en les faisant jouer , pliant et dépliant le membre devant lui.
il incise alors la peau qui semble céder sans effort sous son bistouri de fortune.
Après de longues minutes de travail acharné le membre a été proprement dépecé et la structure osseuse et ses insertion ligamentaires luisent à nu sur al table de couleur sombre.
Héphaistos entreprend alors de photographier et de mesurer les éléments présent, si tuant chaque partie sur les impressions numériques de ses photos.
se retournant vers la forge, il sort à mains nues les pièces de métal chauffées au jaune et les découpes comme le pâtissier découpe le nougat, avant de les jeter dans un creuset de la taille d'une grosse bassine.
L'opération l'occupe longtemps et la sueur perle à grosse gouttes sur son front, striant son visages de trainées sombres.
Il ajoute ensuite à ce creuset du sable tiré d'un grand sac de bure marqué au charbon de bois "pony express", ainsi que diverses poudres métalliques et quelques plantes et animaux séchés.
Il referme enfin le creuset avec une épaisse couche d'un mélange noiratre à base d'argile avant de reprendre le creuset à bras le corps, aidé par adolfus, lui en combinaison amiantée.
Les deux individus déposent alors le creuset au sein du foyer qui semble bruler de plus belle.
Adolfus repart alors vers un tas de charbon et, s'emparant d'une pelle, commence à l'alimenter lentement mais régulièrement.
et ne el laisse pas s'éteindre, sinoin je te refile au vieux dégeux de PIEDANTONCU !
Adolfus semble alors redoubler d'ardeur dans sa tâche. Héphasistos retourne alors à sa table de travail étudier les os qui la recouvre, tandis que le sang qui coule dans les cannelures est recueilli dans de petits pots situés aux quatre coins de la table

[Hephaistos]

48 heures se sont passées. Adolfus transpire à grosses gouttes, les bras ballants, les mains rougies par les frottements de la pelle, les jambes flageolantes. le tas de charbon a quasiment disparu
Le creuset, maintenant entouré d'une gangue de laitier, rougeoie lentement au rythme de la ventilation du feu. Il a refroidi lentement après avoir atteint le point de fusion de son contenu.
Héphaistos commence à disposer ses marteaux et étampes autour de son enclume....

[Hephaistos]

faisant apparaitre son marteau d'arme maudit dans sa main droite, il attaque le laitier avec la pointe de celui ci pour dégager le creuset de la gangue qui l'entoure maintenant.
Il déplace ensuite le creuset, aidé par un adolfus à peine remis de ses efforts.
Puis d'un geste magistral, abat le marteau sur le creuset qui explose sous le coup.
ne reste alors qu'une sorte de grosse boule de métal encore rougeoyante : un bulat.

Héphaistos se saisi alors de l'objet qu'il amène tant bien que mal jusqu'à la forge ou il commence à le chauffer à nouveau.
Quand le galet atteint une jolie couleur rouge il entreprend de le découper en portions de taille comparable, puis se saisissant de l'une d'elle entreprend le travail de martelage proprement dit en la travaillant sur l'enclume qu'il équipe parfois d'étampes pour permettre des déformations spécifiques.
après quelques heures de martelage intensif, le forgeron dispose devant lui de la reproduction complète des os constituant un bras et une main humanoïde, même si certains éléments semblent incongrus sur uen structure osseuse.
Il entreprend alors avec le métal restant de forger de longues lames effilées qu'il n'a de cesse de comparer avec certaines pièces déjà forgées.
Adolfus, va me chercher ce que j'avais ramassé après le passage de van der decken... le baron pirate au service du prince des mers
Replongeant dans son ouvrage, il ramasse les os d'acier forgé et les pose, délicatement rangés, sur le foyer de la forge qui s'est rallumée comme par magie.
adolfus revient avec de nombreuses bouteilles en plastiques remplies d'eau croupie/verdâtre qu'il verse dans un bac d'obsidienne proche de la forge

[Hephaistos]

les pieces forgées sont maintenant d'une couleur rouge cerise naissant et la lumière qu'elles irradient éclaire chichement la pièce dans des tons de clair obscur rouge orangés que De La Tour n'aurait pas renié.

Empoignant les pièces les unes à la suite des autres, le forgeron les plonge rapidement dans l'eau croupie ou les échanges de température s'effectuent dans des sifflements terribles, plongeant la pièce dans un épais brouillard de vapeur d'eau dont l'odeur infecte (souvenez vous, c'est l'eau amenée par van der decken) sature l'atmosphère.

Sortant chaque pièce du peu ragoûtant bain de culture, il l'examine en vérifiant les courbes par rapport à ses modèles initiaux.
Il met de coté celles qui nécessitent d'être rectifiées tandis qu'il commence à positionner sur la table les pièces qu'il estime conforme.

Adolfus revient dans la cave, s'étant absenté.
Il est apparemment en meilleure forme (physique, intellectuelle, ça fait longtemps que l'on a abandonné tout espoir).

Il transporte de longues tiges de prêles séchées qu'il dépose dans un mortier d'obsidienne, et qu'il commence à réduire en poudre avec un pilon lui aussi taillé dans la roche.
il amalgame ensuite cette poussière de prêle avec un peu du sable laissé par Pony Express.

Héphaïstos attend que sa tâche soit accomplie avant de lui tendre les pièces jugées conformes.

Adolfus s'en saisi et commence a frotter énergiquement ces éléments en acier avec le mélange ainsi réalisé. petit à petit, la couche de calamine grise sombre qui habillait les os d'acier disparait, laissant apparaitre une structure plus brillante mais présentant de micro aspérités.

Héphaistos est lui de retour à la forge et chauffe spécifiquement les pièces à rectifier avant d'abattre son marteau d'un geste précis pour corriger ici une courbe, là un plan droit. Tous deux semblent travailler sans se soucier de la présence de l'autre

[Hephaistos]

Les pièces rectifiées sont à nouveau portées à température de trempe, refroidies dans le fameux mélange von decken et soumise à un revenu léger après trempe afin de leur conserver leur robustesse et leur élasticité sans qu'elles soient trop cassantes.
Cette opération réalisées elles sont confiées aux bons soins d'adolfus qui continue à les frotter dans son mélange prêle/sable, avec la régularité d'un métronome.
A la fin de journée, les pièces brillent légèrement dans la lumière mordorée de la forge distante.
Héphaïstos commence alors le positionnement des pièces sur la table d'obsidienne et semble les assembler en position.
On peut alors constater que les os reconstituent à la perfection un bras humanoïde, mais que sur celui ci viennent se greffer de longues lames barbelées.
Prenant un peu de recul, il sourit d'un air satisfait.
Bon, la structure musculaire et nerveuse maintenant...
se retournant vers la forge, il commence à réchauffer une partie de l'acier de Wootz restant, tandis qu'Adolfus approche de la forge une imposante machine composé de rouleaux successifs et qui n'est pas sans rappeler dans le fonctionnement les laminoirs que l'on peut voir dans les usines de sidérurgie

[minimax]

Minimax arrive dans l'atelier du forgeron après l'avoir salué il examine les différents schéma et le bras articulé en acier
très bien.
C'est du travail d'orfèvre.
Je t'ai ramené quelques cadeaux.

Il sort plein de matériel électronique des poches de sa blouse
Il prend le plus gros boitier qui a a peine la taille d'un paquet de cigarette
ça c'est le système de commande.
Pour que ce soit plus pratique la batterie est alimenté par l'énergie cinétique.
ça veut dire que ça se recharge que tu bouge le bras.
Il y a quand même une micro pile à combustible au cas.
Il sort une pile bouton du boitier pour la montrer à Héphaïstos puis la replace. Il montre à présent un ensemble de petit cube
ça ce sont les cerveau-moteur, on doit les fixer sur les articulations et ça va permettre au bras de bouger.

Pour l'habillage tu avait une idée? avec du latex y pet-être moyen de faire un truc pas dégueu.


Après il restera que la partie la plus marrante, il va falloir qu'on identifie une série de nerf valide et qu'on les relie avec le système de commande.
ça demandera un peu d'entrainement mais le patient devrait pouvoir se servir naturellement de son bars assez rapidement.