05-22-2009, 10:20 AM
Je n'ai pas envie d'ouvrir les yeux.
Je préfère rester comme ça un moment...
Sentir et ressentir ce qui m'entoure sans encore le voir.
J'aime me faire des surprises.
Mes sens se réveillent...
Les sons.
Un bruit de souffle.
De vent pour être exact.
Je suis donc en extérieur.
Les odeurs.
Une effluve de...de...une effluve de...
« Mais c'est quoi cette odeur de merde?! »
Question de survie, si j'ai aterri dans une morgue, un charnier purulant, une fosse commune j'aimerai mieux le savoir.
Et tout de suite.
J'ouvre les yeux.
Je tourne ce qui est désormais ma tête vers la gauche.
Ok...
Cette odeur de merde, c'est une superbe crotte de chien que j'estime être à 20cm de mon nez.
Je bouillonne. Métaphoriquement parlant.
« On m'avait promis l'eldorado, les merveilleuses cités d'or, L'hell d'Ibiza! Répété et bassiné que la terre c'était l'endroit hype du moment par excellence! THE place to be! Que c'était « in » d'être au moins une fois humain! Pour le moment merci l'accueil! »
Je tâte le terrain. Littéralement.
Sensations?
Humide, voir mouillé, voir liquide.
Ok...
J'ai atterri au beau milieu d'une flaque d'eau.
Une putain de flaque d'eau boueuse, puante, pâteuse comme cette saloperie de glaise dans laquelle les « âârtisteeees » plongent leurs mains (et visiblement les femelles humaine en string qui s'y livrent des combats de...catch je crois...Oui, catch. J'ai appris ça quelque part, mais je ne sais plus quand et où...)
J'ai mal au crâne.
J'ai mal aux yeux.
J'ai mal partout.
Je suis trempé.
J'ai froid.
Mamaaaaaaaaan????
Je me sens déjà ridicule dans ce corps mou et flasque, tellement fragile, tellement inutile, tellement...humain...
Mon corps...
Le simple fait de prononcer ce terme odieux et dégoûtant dans ma tête m'en donne la nausée.
Je tente une tentative d'approche envers moi-même.
Inspection générale.
Ok...
Je respire.
A la vue des poils noirs épais qui me couvrent les mains, je peux en déduire que je suis un individu de sexe masculin. Ou une portugaise...Ou un kiwi humanoïde...Mais à ce moment précis, aucune de ces deux idées ne m'avaient pas même traversé l'esprit.
Les jambes.
Poilues mais pas plus, des genoux cagneux, des mollets un peu maigrelets et des cuisses fines, mais je pense pouvoir arranger tout ça avec quelques efforts. Ce n'est pas parce qu'on est un démon réincarné en humain qu'on doit se laisser aller! Ici ou ailleurs je refuse de ressembler à une dinde. J'ai des critères d'exigences. Elevés.
Bon... Pour l'instant ça va. Je m'attendais à pire.
Je plaque mes mains calleuses d'ébéniste contre mon torse viril, pour voir un peu de quel bois je suis fait.
Je crie.
D'horreur.
Je crie.
D'une voix bien trop suraigüe pour être celle d'un homme, dans la mesure où l'époque des castras est terminée depuis belle lurette.
Je crie.
J'ai des seins...
« P***** de b***** de m****! »
Etant donné l'aspect maigrichon de mes jambes, je doute que cette « poitrine » soit le résultat d'une quelconque obésité masculine morbide.
Dans la mesure où les kiwis n'ont pas de mamelles...
Je suis donc...
Une femme...
La nationalité, portugaise ou non reste à confirmer ou infirmer.
Je préfère rester comme ça un moment...
Sentir et ressentir ce qui m'entoure sans encore le voir.
J'aime me faire des surprises.
Mes sens se réveillent...
Les sons.
Un bruit de souffle.
De vent pour être exact.
Je suis donc en extérieur.
Les odeurs.
Une effluve de...de...une effluve de...
« Mais c'est quoi cette odeur de merde?! »
Question de survie, si j'ai aterri dans une morgue, un charnier purulant, une fosse commune j'aimerai mieux le savoir.
Et tout de suite.
J'ouvre les yeux.
Je tourne ce qui est désormais ma tête vers la gauche.
Ok...
Cette odeur de merde, c'est une superbe crotte de chien que j'estime être à 20cm de mon nez.
Je bouillonne. Métaphoriquement parlant.
« On m'avait promis l'eldorado, les merveilleuses cités d'or, L'hell d'Ibiza! Répété et bassiné que la terre c'était l'endroit hype du moment par excellence! THE place to be! Que c'était « in » d'être au moins une fois humain! Pour le moment merci l'accueil! »
Je tâte le terrain. Littéralement.
Sensations?
Humide, voir mouillé, voir liquide.
Ok...
J'ai atterri au beau milieu d'une flaque d'eau.
Une putain de flaque d'eau boueuse, puante, pâteuse comme cette saloperie de glaise dans laquelle les « âârtisteeees » plongent leurs mains (et visiblement les femelles humaine en string qui s'y livrent des combats de...catch je crois...Oui, catch. J'ai appris ça quelque part, mais je ne sais plus quand et où...)
J'ai mal au crâne.
J'ai mal aux yeux.
J'ai mal partout.
Je suis trempé.
J'ai froid.
Mamaaaaaaaaan????
Je me sens déjà ridicule dans ce corps mou et flasque, tellement fragile, tellement inutile, tellement...humain...
Mon corps...
Le simple fait de prononcer ce terme odieux et dégoûtant dans ma tête m'en donne la nausée.
Je tente une tentative d'approche envers moi-même.
Inspection générale.
Ok...
Je respire.
A la vue des poils noirs épais qui me couvrent les mains, je peux en déduire que je suis un individu de sexe masculin. Ou une portugaise...Ou un kiwi humanoïde...Mais à ce moment précis, aucune de ces deux idées ne m'avaient pas même traversé l'esprit.
Les jambes.
Poilues mais pas plus, des genoux cagneux, des mollets un peu maigrelets et des cuisses fines, mais je pense pouvoir arranger tout ça avec quelques efforts. Ce n'est pas parce qu'on est un démon réincarné en humain qu'on doit se laisser aller! Ici ou ailleurs je refuse de ressembler à une dinde. J'ai des critères d'exigences. Elevés.
Bon... Pour l'instant ça va. Je m'attendais à pire.
Je plaque mes mains calleuses d'ébéniste contre mon torse viril, pour voir un peu de quel bois je suis fait.
Je crie.
D'horreur.
Je crie.
D'une voix bien trop suraigüe pour être celle d'un homme, dans la mesure où l'époque des castras est terminée depuis belle lurette.
Je crie.
J'ai des seins...
« P***** de b***** de m****! »
Etant donné l'aspect maigrichon de mes jambes, je doute que cette « poitrine » soit le résultat d'une quelconque obésité masculine morbide.
Dans la mesure où les kiwis n'ont pas de mamelles...
Je suis donc...
Une femme...
La nationalité, portugaise ou non reste à confirmer ou infirmer.