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Un Noël, une nuit... - Kavryelh - 12-24-2004

- Quand même, leur refiler des Bibles maness, c’est pas terrible comme cadeau d’Noël quoi…
- Qu’avez-vous contre le Saint Ouvrage ?
- Bah chais pas, pour des gosses… c’est limite… Pouviez pas leur refiler des chocapics au coca ?
- … On voit qu’vous bossez pour Ange…
- Ah ? Zut…
- Tûût tût tût tût… Votre compte a été crédité de deux cents euros.

… Termine une voix féminine, et si… fausse…

Dans la nuit, un point s’enflamme, petit phare de lumière, j’allume une clope. C’est Noël, les enfants sont joyeux, la neige tombe, et moi j’me les caille. Nan, ya pas à dire, le kilt c’est pas un habit d’hiver…

Je traverse une ruelle piétonne, vieilles pierres glissantes et deux pauvres mecs. D’ailleurs on dirait qu’y’en a un qui gicle du sang. Mouai, p’tête une illusion d’optique style persistance rétinienne du coucher d’soleil.

Et là, illumination divine, véritable choc de conscience : une bagnole m’attend. Un doux ronronnement prophétique parvint à mes oreilles : le moteur tourne encore ; sa portière, que je devine ouverte, m’invite à m’installer à l’intérieur de cet attirant véhicule. Nan, pas à chier, la tentation m’a choppé et elle veut pas m’lâcher. J’en consume une autre, laisse le bitume éteindre le mégot, puis m’installe confortablement. Les portes se ferment, et je profite de mon cadeau de Noël. Une musique se déclenche, un soupir : Moonspell, c’est good…

Néanmoins, quelque part ma conscience écoute, elle laisse les informations s’infiltrer, elle les trie et rejette les sans conséquences. Une retient son attention. Quelque part, dans les réseaux in, on murmure, on prépare, et surtout on annonce : le Père Noël est mort…

« On s’en fout, c’est une fête commercial… »

[PS Hors jeu : J’vous invite ainsi à raconter ce que votre perso fait pendant cette nuit de Noël, c'est pour ça que c'est dans Roleplay et pas dans Chroniques, d'ailleurs ^^]


Un Noël, une nuit... - Chilnéa - 12-24-2004

Chilnéa, voyant tout ce beau monde partit fêter Noël, resta seule ... Elle aurait bien voulu faire une petite fête mais elle n'avait pas de familles ... sauf peut-être celui qu'elle aimait ... Elle médita de longs instants devant la lumière d'une bougie, et, finalement, décida de se faire sa petite soirée à elle .

Elle alla prendre une douche, y resta une bonne heure complète .... en sortit, s'habilla et sortit . Elle regarda si les cinémas étaient ouverts ... tous fermés . Elle erra longtemps dans les rues de la ville avant de trouver quelques bars ouverts ... elle y passa un bon moment de la nuit et s'amusa comme elle le pouvait ...

Il y avait une scène, et les gens pouvaient y aller afin de chanter devant tous les autres . Elle y alla, chanta quelques chansons qu'elle aimait beaucoup, en finissant par des chansons de Noël avec la participation de gens qui se trouvaient dans le bar . Ce fut de beaux moments qu'elle passait, et pour elle, c'était toujours mieux que d'être seule ... Ensuite, elle retourna en ville, et attendit que quelque chose lui tombe dessus ...

Elle marche longuement jusqu'à tomber sur un magasin ou autre qui soit ouvert ... et s'y amuse comme elle peut ...


"Voilà une belle façon de fêter Nouwouel ...." se dit-elle . Après tout, elle était seule, et si c'était ouvert, c'est qu'elle pouvait y entrer ....

[HRP : en gros, elle va faire que des conneries, en un jour si spécial ! :twisted: /HRP]


Un Noël, une nuit... - Judas - 12-24-2004

L'imposant demon finit d'achever un ange qui l'avait provoqué...Le corps vient de disparaitre, il rentre ses griffes et ses cornes,enleve ses ecailles rouges et s'apprete a repartir, quand soudain son regard est attiré par 2 jeunes enfants qui s'avance vers lui...

- Vous etes le pere noel ?

- Le quoi?

- Ben le pere noel, vous savez le monsieur en rouge qui fait des cadeaux msieur...

*L'air ennuié *

- Non je crois pas , je crois pas en ces fadaises les morveaux!

*les petits dans leur habits miteux le regarde triste , font demi -tour et s'en vont en voyant cette scene triste, le demon ressenti quelque chose que l'on devait vaguement appeler pitier*

- Hé les petits , attendez!

* s'approche d'eux et sors quelque objets de ses poches*

- Tient ma petite fille prends ce couteaux , ca te permettra d'egorger les hommes auquel tu fait croire que tu veux coucher avec , et tu leur pique tout ce qu'ils ont de valeurs pour le revendre ensuite à ce revendeur.

* lui tend un petit papier avec une adresse et un nom*

- Tu lui dit que tu viens de la part de christobaal , il comprendra et te donnera de l'argent contre tout ca pour te payer quelque cadeaux tres beau !

- Et toi mon petit , voila un pistolet avec silencieux, tu peux la couvrir ou abattre des gens et prendre leur argent et affaires aussi . Qu'est que l'on dit? Wink

- Merci msieurr , on le savait que vous etiez le pere noel Smile

- De rien , aller filler maintenant !

* Le demon les regardat s'en aller, en souriant, il etait content de lui , pervertir ainsi 2 jeuens ames, avec un peu de chance il serait peut etre reincarné dans un d'eux un jour .Il s'en alla en rigolant et en disant *

- Franchement NOel , c'est vraiment pour les couillons qui veulent se faire exploiter :twisted:

(hrp: je sais les anges c'est degeu comme histoire mais c la vie Wink )


Un Noël, une nuit... - Belial696 - 12-26-2004

Assit sur le comptoire de la discothéque, Belial696 s'adressait aux membres de la phalange et a quelques autres démons des alentours. aprés avoir évoqué les faits d'armes et les derniéres nouvelles a sa section, il distribua les titres a chaque membres de la phalange; puis conclut

-Cette nuit, c'est noel, alors profitons en un max.

Hurlant d'aprobation, tous en profitérent. Belial696 ouvrir une bouteille de vodka, que bientot il fit passer a un autre qui la refit passer, ainsi de suite...le son dans la discothéque changera pour un son métaleux bien goth. Belial696 sourit, tout allait et se déroulait a une cadence infernale, dans la discothéque; tout était réunit: sexe, alcool, drogue, chaleure, musique...de quoi faire palir les youyous, pensait le démon de Bélial.

-il est temps de profiter a plein de cette orgie sataniquepensa il

Belial696 s'élança a travers la discothéque, et tout en profitant de ce chaos, la soirée continua a cette cadence


Un Noël, une nuit... - Sachiel - 12-27-2004

L'ange était posté près d'un grand chêne, il observait le couple d'amoureux qui s'enlaçaient sur le petit pont du parc. Silencieux, immobile, il contemplait avec un mélange d'étonnement et d'intérêt deux pauvres mortels goûter aux joies du plus grand cadeau que le Seigneur ai pu faire à l'humanité : l'amour. Il entendit l'homme souhaiter à sa compagne un joyeux noël, le rpemier d'une longue liste qu'il espérait passer en sa compagnie... Le Séraphin se demanda si le destin serait clément avec eux.

Un bruit anormal.

Le colosse blond se déplaça de quelques pas sur sa droite afin d'avoir un meilleur angle de vue. Il ne s'était pas trompé : c'était bien une petite bande de loubards désoeuvrés qui avançaient vers le pont, apparemment décidé à transformer cette merveilleuse nuit en un long cauchemar pour ce couple innocent.

Sachiel hésita. Etait-ce bien son rôle d'intervenir. Il n'y avait manifestement aucune trace d'une quelconque action démoniaque et c'était plutôt le rôle des serviteurs de Jean Luc que de porter secours à autrui... Le temps qu'il parvienne à la conclusion qu'il ne devait pas intervenir, que son archange Michel n'estimerait pas nécessaire d'aider ces pauvres mortels, il les avait déjà rejoints sur le pont.

Il les dévisagea sans qu'une once de chaleur n'effleure ses yeux gris acier tandis qu'ils tremblaient de peur. Les trois loubards arrivaient en courant, hurlant à la curée. Sachiel ne dit rien et tendit le doigt en direction des portes du parc. Puis il se retourna pour faire face aux voyoux. Derrière lui, les deux jeunes gens couraient déjà à en perdre haleine. Ils en seraient quitte pour une bonne frayeur...

Sachiel observa les adversaires que le destin avait placé sur sa route lorsque ceux-ci ralentirent en arrivant près de lui. Leur air goguenard semblait indiquer qu'ils voudraient s'amuser avant de s'en prendre à lui. A trois ils se sentaient fort, même si aucun ne lui arrivait au dessus de l'épaule.

Dis mec, t'aurais pas une clope par hasard ?

La question, de pure forme, n'appellait pas vraiment de réponse mais Sachiel n'avait rien contre une rapide communication précédant le combat. Il essaya même de se montrer poli.

Non, réellement, je ne crois pas pouvoir avoir de cigarette par hasard. Si je devais en obtenir, je crois que j'irais en acheter.

La réponse ne dut pas leur plaire, ils dégainèrent des crans d'arrêt.

Voilà donc quelle était la source de leur courage.

L'un d'eux portait même un pistolet de petit calibre, probablement le caïd de la bande. Ils avaient présenté leurs armes, l'ange se devait de faire de même. Ecartant les pans de son long manteau, il dégaina une épée d'acier bleuté, dont le damasquinage compliqué était légèrement altéré par de profondes traces de brûlures. Avoir 1m45 d'acier brandit face à eux dû refroidir les ardeurs des trois voyous qui se firent hésitants. Sachiel fixa son regard sur celui qui avait le pistolet et après quelques secondes d'hésitation, celui-ci détala comme un lapin, bientôt imité par ses deux comparses.

Sachiel les regarda faire, hésitant à leur courir après. Mais non, ce n'était décidement pas un combat digne de lui. Pas un combat du tout d'ailleurs, guère plus qu'une boucherie... Il les laissa donc filer et resta sur le pont, observant les étoiles et les lumières de la ville comme les deux tourtereaux le faisaient quelques minutes auparavant.

Un sourire effleura ses lèvres serrées. Pour un peu, il se serait senti heureux...


Un Noël, une nuit... - Kiouioui - 12-27-2004

Kiouioui ne savait où aller par cette belle nuit. Ses connaissances avaient d'autres choses à faire que réveillonner et il ne se sentait pas la force de se lancer dans une nouvelle aventure. Il alla donc se réfugier dans une encognure de bâtiment, à l'abri du vent, non loin du "Vague à Lames".

Du fait de sa stature, il pouvait entrevoir sans peine ce qui se tramait dans la petite maison qui le jouxtait, à travers une fenêtre qui laissait apercevoir les prémisces d'une fête sans prétentions. En effet, quelques instants plus tard, une famille composée d'un couple d'une trentaine d'années et de trois enfants s'installa autour de la table. Il pouvait lire dans leurs yeux une étincelle qui ne pourrait s'éteindre avant la fin de la nuit. Tous se réjouissaient à l'heure d'engloutir goulument les mets délectables que la mère savait si bien préparer une fois l'an. Ce n'était point Bizance, mais c'était visiblement très appréciable. Tous se bataillaient ardemment avec leur morceau de dinde, savamment accompagné de pommes de terre en sauce. Le benjamin, plus gourmet qu'affamé, ne cessait de lorgner la coupelle remplie de papillottes qui surplombait sa soeur.
Kiouioui retint tout à coup sa raison, à l'apparition furtive mais notable des formes troublantes d'un des 7 péchés primordiaux : l'envie. Certainement celui dont presque tous les maux découlaient : la gourmandise et la luxure n'étaient que des envies immodérées de plaisirs faciles, l'orgueil comme le besoin d'être envié et reconnu pour exister, l'avarice comme la frustration post-phénomènale de l'envie qui a trop duré et l'expression de la blessure du manque, la colère comme manifestation de l'envie d'imposer sa pensée et d'exprimer sa frustration face à un univers qu'on ne peut maitriser, seule la paresse semblait s'en extraire vraiment. Peut-être était-ce même son contraire : ne rien faire, ne rien espérer pour ne plus avoir à envier? Combattre le mal par le mal, quelle curieuse idée. L'envie apparaissait-elle dès la perception d'un univers trop grand pour soi, ou d'un corps ayant ses limites? Pas vraiment. Il n'y avait qu'à voir les querelles enragées du Grand Conseil pour comprendre que "calife à la place du calife" était souvent la meilleure raison.

Les yeux de Kiouioui s'extrairent soudainement du halo flouté qui caractérisent le regard du penseur. Il remarqua qu'il s'était arrêté sur le contour d'une lame, à travers la vitre du "Vague à Lames". Il suivit lentement le contour galbé de la sublime faucheuse. Un fier dragon était gravé sur la garde, avec ces mots, en latin : "La voie du guerrier illuminera peu à peu la portée de ses actions.". Agir, toujours agir. Laisser les questions à d'autres pour protéger ce charmant foyer et canaliser à travers soi la colère du Tout-Puissant sans s'en laisser entacher. Pour qu'un jour puisse vivre en paix ce qu'il avait cru envier tout à l'heure : un édifice d'amour et de pureté. Pourquoi envier alors que l'on peut tout simplement partager? Il ferma les yeux et se laissa emplir de cette curieuse vague de béatitude spontanée que tous appellaient : "l'esprit de Noël". Et il eut chaud.