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MON PETIT PONEY, TOI QUE J'AIME CARESSER.. Mouais c'est nul. - April Trout - 02-18-2008 - Et j'lui dis, d’un ton ferme : « tu l’as vu, celle-là, tu l’as vu ??? », on va l’appeler Jean Hubert lui, d’accord. - Naaaaaannnn, t’as pas fait ça, quand même ? Murray lui va bien. - Si, si ma gueule, avec la main levée, comme ça. Effectivement il montrait une main près à se lancer en une gifle majestueuse. - Nan mais merde, tu n’as pas fait ça quand même ? Tu sais qu’il pourra r’vnir un jour et te défoncer ta gueule de connard. - Il os’ra jamais, il a trop peur. Un p’tit gnome apparu dans l’encadrement de la porte, il aperçut l’hurluberlu et se dirigea prestement vers lui. Il ne ressemblait à rien. Ou plutôt si mais il n’était pas vraiment descriptible. - ah bah voilà, j’te l’avais dit qu’il t’oublierait pas. - Gloups. Oh nan pas lui. Bah oui Jean Hub, fallait pas l’chercher. Le gnome sortit un mètre de couturier il commença à prendre ces salop’ries de mesures de merde. La taille, tout. Oh mon Dieu mais c’était juste une blague tout pourrie, j’le pensais même pas en plus… le démon semblait tout appeuré… A raison surement. parce que la vieille raclure de merde avec qui il avait joué s’appelait… RANDALL … Généralement, t’avais pas le temps de prononcer le reste du nom avant de crever dans les flammes de l’enfer donc… Bahhhh… On l’appelait juste RANDALL en fait. L’air était sec, et ça ravageait son gosier. En plus d’être bientôt mort, il avait soif et ça… c’était pas du genre à plaire aux foules. Mort de soif ça c’est une idée… naaaaan . Bon bah salut mec dit-il à son collègue, on s’revoit dans une ou deux décennies, le temps que ça s’tasse quoi… Ouais, salut Jean Hubert, prend soin d’toi ma couille… Le gnome dégouté, le regardait partir. Et Murray, lui cet enculé, le regardait s’barrer en souriant… - tu l’as vu, celle-là, tu l’as vu … Mon cul, ouais. J’aurais mieux fait me faire bouffer les couilles par un piranha à la con ouais… D’un pas décidé, il passa la porte du bar gardant le regard bas pour ne pas s’faire pécho et se retrouva dehors… Meeerddee, dit-il, d’un long râle étonné. Un putain d’fétu d’pailles passa devant lui et cette chaleur. Mais qu’est ce que… C’est que c’bordel … Mais… Cette chaleur intense qui te tombe sur le coin d’la tronche. Ces baraques en bois miteux, ravagées et craquelées par l’aridité. Un vent chaud et sec se leva, lui faisant bouffer d’la poussière… Cette odeur de fumier si tôt le matin, alors que bordel à cul, y a pas un champ dans cette putain d’Antre à la con. Ca sentait le traqu’nard sa race. Le genre de truc de pute que seul RANDALL cette gueule à fioul d’enfoiré pouvait concocter. Jean Eude se glissa derrière lui, tout content d’avoir hérité d’un nom d’merde, lui aussi. C’est bien d’pouvoir compter sur ses amis, sa bande, ses potes. La section « des noms d’merde » était sa création. Mais c’est aussi cette même faction qui l’avait foutue dans la merde. Vouloir recruter Srajitas… mais quel con franchement… Un si gros poisson pour une bande de loosers pareils… Et mes couilles sur un lit d’cresson et son vinaigre balsamique aussi ??… Arf. Nan mais de là torturer sa proie avec un paysage de Far West à la con. Ca allait trop loin. Il s’en voudrait toute sa vie pour avoir appelé RANDALL, Srajitas. Un simple p’tit quiproquo, rien d’plus. Et voilà qu’il allait crever maintenant. Vite. Il se retourna vers Jean Eude. - Jean Eude ? - Oui Jean Hub ? - Tu … Tu pourras prendre soin de ma collection de vignette panini du mondial 90 de foot en Italie ? - Mais … Tu as des problèmes Jean Hub ? - Heu… Promets moi juste ça et quand j’reviendrai, si j’reviends. Promets moi de faire en sorte que cette section persiste. - … - LES NOMS D’MERDE VAINCRONT MEC… - OUAAAAAAAAAIIISSS.. Et Jean Hubert fuit comme un lâche. Déjà il ressent la présence de son malfaiteur… Les livres d’histoire sur RANDALL diront qu’un soir de beuv’rie, Jean Hubert s’était trompé en appelant RANDALL, Srajitas. Ce même livre dira que… RANDALL s’en souvenait pas parce qu’il était complétement défoncé, cet espèce d’enculay. MOUHAHAHAHAHAHAHAHAA… MON PETIT PONEY, TOI QUE J'AIME CARESSER.. Mouais c'est nul. - Randall Flagg - 02-18-2008 La caméra est au ras du sol. Dans l'axe, en plan large, une rue désertique, parcourue par le vent brulant venant du désert. Des volets qui claquent, ou se balancent en grincant. Un chien miteux, traversant la rue la queue entre les jambes. Un vieux rockingchair abandonné par le vieux débris qui d'ordinaire prend racine dessus. Ca sent la mort. Putain April t'as géré on se croirait a la maison. Soudain de part et d'autre de l'écran surgissent deux bottes garnies d'éperons dans un nuage de poussiere, enjambant le point de vue, et venant se planter dans le sable. Notes ponctuées a la guitare (Sinkin Mark doit pas etre loin) : tiiiinwwwwww – tin – tiiiiiinwww… Atmosphere lourde. Le (gros) plan suivant est fixé sur le visage - partiellement caché par le rebord de son chapeau - du propriétaire des santiags : le démon de Kronos et fils de pute devant l'Eternel connu en ces lieux sous le nom de Randall Flagg. Le chapeau se redresse tandis que les yeux d'acier du Gunslinger infernal scrutent le ciel. Midi au soleil. Il est pile a l'heure, et son adversaire ne devrait pas tarder. Le visage de l'Homme en Noir, encadré par de longs cheveux blancs s'agitant dans la faible brise, est concentré. Des perles de sueur roulent entre les poils de sa barbe naissante. Les yeux plissés, percants, sont aux aguets du moindre mouvement. Si cette pute décide d'arriver invisible, il est cuit et il le sait. Mais son oeil de rapace est capable de déceler le mouvement du sable déplacé par une empreinte de botte – quand bien meme ladite botte resterait cachée aux yeux du commun des immortels. La chaleur étouffante est insupportable, le vent léger ne fait que remuer des vagues d'air brulant, agitant mollement les pans de la longue veste de cuir élimée du Pistolero. Tout ce cirque pour remettre en place un pied-tendre qui croyait pouvoir jouer au plus malin avec Randall Flagg. Hier dans le saloon de l'Antre, ce chicanos était venu foutre la merde. Visiblement gené par la prestance de Randall Flagg, il avait cru amusant de venir lui chier dans les bottes. Comme un gamin tripotant un serpent a sonnette avec un baton. Mais c'est pas une bonne idée d'exciter un crotale. C'est pas une bonne idée du tout. Ca l'enrage. Ca l'excite. Et une fois excité, le crotale n'a plus qu'une seule idée en tete : planter ses crocs dans les chairs molles et injecter sa dose de mort a l'inconscient bambin. Maintenant, le chicanos allait mourir, et de maniere violente. La veille, l'Homme en Noir avait comme chaque jour depuis des éons nettoyé religieusement son arme. Pratique inutile aux yeux de nombreux démons ; les armes magiques ne nécessitent qu'un entretien minimal. Mais pour le Gunslinger déchu, cela faisait partie d'un rituel plus psychologique que pratique. Une maniere de se ressourcer, un acte contemplatif, méthodique et minutieux. Il était pret. Son arme était prete. Et dans quelques minutes, la crosse compterait une entaille de plus. MON PETIT PONEY, TOI QUE J'AIME CARESSER.. Mouais c'est nul. - Srajitas - 02-21-2008 Midi passe, les minutes s'égrènent et Srajitas n'est toujours pas arrivé. Sous le soleil de plomb la patience de Randall Flagg, serviteur de l'Horloge, est mise à rude épreuve. Alors que ce dernier s'apprête à quitter les lieux, pestant contre la couardise de son rival, le Mexicain fait son apparition à l'autre bout de la rue. Débraillé, la braguette ouverte, l'oeil rougi par les drogues et le manque de sommeil, il fait un grand salut amical de la main au Pistolero et braille pour se faire entendre. "Désolé hombre, y'étais en train dé baiser oun cargo dé poutas et yé pas vou lé temps passer. Ca va t'as pas attendou trop longtemps ? Pas trop chaud ? Heureusément qué tou as ton chapeau dé clown sinon tou aurais pou attraper oun coup dé soleil, hein, gringo !" MON PETIT PONEY, TOI QUE J'AIME CARESSER.. Mouais c'est nul. - Randall Flagg - 02-21-2008 La cigarette que Randall s'était roulé entretemps finit de se consumer entre ses levres seches, craquelée, et, on ne le dira jamais assez, coupées au couteau. Il la fait rouler d'un coin de sa bouche a l'autre, tourne lentement la tete sans quitter le déchet mexicain des yeux, et crache le mégot a quelques pas. Devant l'immobilité du Gunslinger depuis son arrivée, d'eventuels observateurs cachés derriere leurs volets pourraient penser que ce monstre de patience était rentré dans une transe méditative, rite oublié de l'Ouest Sauvage préparant le pistolero au proche combat. En fait pas du tout, simplement Randall souffre d'arthrose dans les jambes. Apparement une dégradation due a de trop nombreux 'voyages' inter-mondes. La plupart du temps, ca va – si le temps est clément, la douleur devient si secondaire qu'il en vient a l'oublier, mais a l'occasion il se tape des crises. Comme maintenant par exemple. Il douille tellement qu'il n'ose pas bouger les pattes. Personne ne l'avait encore remarqué, du moins publiquement, mais la lenteur, le manque total de reflexe et la rigidité du Pistolero n'était en rien du a un quelconque flegme de Fils des Plaines. Non, simplement les articulations de ses jambes qui morflaient méchament. Cette douleur lancinante, omniprésente, le tiraillait parfois durant des semaines entieres. En ce moment, Randall est en train de maudire le sort (Ka) qui s'acharne sur lui. Et s'il le fait pas, ben il devrait. Il doit donner le change. Le fils de chien de Chicanos a l'air bien bituré mais connaissant ces rascals cela ne veut rien dire. L'alcool est aux mexicains ce que le soleil est aux plantes : une source de vie. La veste de cuir du Pistolero glisse en arriere, découvrant son bras droit, pendant mollement a portée de la crosse de son arme. Haussant la voix pour se faire entendre malgré le vent qui se leve, Randall harangue le mexicain : "Je te tue maintenant ou j'attend que tu vomisses d'abord ?" MON PETIT PONEY, TOI QUE J'AIME CARESSER.. Mouais c'est nul. - Srajitas - 02-21-2008 Srajitas finit par se planter bien en face de son adversaire, les jambes molles et flageollantes. Il se racle bruyament la gorge, expectore un gros glaviot jaunâtre, se gratte les dents avec un ongle sale, crache sur ses doigts et se décolle les paupières en les frottant avec. Après une intense seconde de reflexion il penche la tête en arrière, rumine un coup des mâchoires et crache un nouveau mollard visiblement toxique pour l'environnement. Il est prêt. D'un geste élégant de la main il écarte son poncho crasseux dévoilant un holster... vide. Il le contemple un instant avec stupéfaction puis relève les yeux vers Randall Flagg. La peur se lit dans ses petits yeux noirs habituellement chargés de fourberie. Puis il dégaine son colt. Qu'il porte à gauche. Et tire. Et ce sale batard sourit de toute ses dents. MON PETIT PONEY, TOI QUE J'AIME CARESSER.. Mouais c'est nul. - Randall Flagg - 02-21-2008 L'oeil de l'Aigle La rapidité du Crotale La precision du Scorpion La raison n'agit plus. On ne parle plus du démon de Kronos Randall Flagg. On parle d'un Gunslinger. Un etre qui ne fait plus qu'un avec son arme. Randall a déja tiré et fait mouche avant meme d'avoir bougé. Le coup du holster vide. Original. Mouvement de la main gauche du Mex. Rapide. Le temps n'est rien. Mouvement flou du bras droit de Randall Srajitas abaisse le chien de son flingue, ce qui fait pivoter le barillet d'1/6eme de tour Contact familier de la crosse du colt sécessionniste du Gunslinger Le mexicain presse la détente Le Pistolero a déja dégainé Le chien du revolver de Srajitas s'abat en slow motion Celui du Gunslinger frappe le cul de la balle Le revolver du Mexicain crache le tonnerre Celui de Randall fait un boucan d'enfer BANG ! BANG ! Et la... Et la ! L'incroyable se produit !! Les deux balles se percutent a mi-distance des adversaires, éclatant dans un "wizz!" sonore... et ce sont deux plombs déformés qui retombent dans la poussiere... Mais pas le temps de s'attarder, car déja Randall, au mépris de la douleur qui lui transperce les jambes, a amorcé son prochain mouvement... MON PETIT PONEY, TOI QUE J'AIME CARESSER.. Mouais c'est nul. - Srajitas - 02-21-2008 La stupéfaction fait place à la colère dans les yeux de charbon de Srajitas. Plongeant à couvert dans un vaste mouvement de poncho il continue à faire feu sur la silhouette lointaine de son adversaire. Les balles sifflent autour de Randall Flagg qui ne se prive pas de répliquer, arrachant de gros morceaux de bois au poteau du saloon derrière lequel le Mexicain a pris refuge. La rue, calme l'instant d'auparavant, s'est transformée en un véritable champ de bataille ou le boucan des armes à feu ne couvre pas tout à fait les injures que s'envoient mutuellement les deux protagonistes de ce duel entre gentlemen qui tourne à la guerre totale. MON PETIT PONEY, TOI QUE J'AIME CARESSER.. Mouais c'est nul. - Randall Flagg - 02-22-2008 Planqué derriere un abreuvoir situé de l'autre coté de la rue, Randall arrose copieusement son adversaire. Une balle passe en sifflant a quelques centimetres de son chapeau et part exploser une vitre voisine. Dans la vitre du barbier situé face au saloon, Randall observe les mouvements du mexicain, et tirant par dessus son épaule, coupe sytématiquement toute tentative de couvert de Srajitas. Il se trouve que ce dernier est planqué sous le balcon ou se trémoussent d'ordinaires quelques grosse prostituées édentées. Le balcon surmonte l'entrée de l'établissement, et repose sur deux poteaux de bois dont l'un est déja sérieusement entamé par une balle perdue. En une demi-seconde, l'action a germé dans l'esprit du Pistolero. Il fait tournoyer son revolver autour de son index, pivote sur lui-meme en se relevant dans un nuage de poussiere, et avec une rapidité surhumaine, envoie deux balles vers le saloon. Les deux poteaux explosent au meme moment, projetant des éclats de bois dans tous les sens ; Srajitas, pendant la fatale seconde qu'il prend pour se protéger les yeux, ne réalise pas que la galerie de bois s'effondre dans un craquement sinistre. Elle se rabat a 90° comme une porte de garage. Le mexicain est heurté de plein fouet et est projeté a l'interieur du saloon a travers une des fenetres. Le balcon finit par se décrocher totalement de la facade du batiment et s'écrase au sol dans un bruit terrible. Le Gunslinger reste immobile devant les décombres, sur une musique de western épique. Lorsque la poussiere retombe, il se dirige lentement vers l'entrée du saloon, sombre et silencieux, afin de régler définitivement ce léger différent entre démons. MON PETIT PONEY, TOI QUE J'AIME CARESSER.. Mouais c'est nul. - April Trout - 02-22-2008 Un homme déguisé en culbuto tout bleu travers le champs de tir miraculeusement au moment où le balcon envoit Srajitas dans la fenètre. Il ne semble pas touché. Il court et cherche visiblement à fuir quelque chose ou quelqu'un... On entend une voix puissante et grave. Allo Guy, allo Guy. Je ... Je ... Une musique lancinante montait p'tit à p'tit avec des paroles bien connues. Chalalalalala Chalalalala... Chalalalalala Chalalalala... Allo Guy, on vient d'casser mes lunettes, je n'vous entends pas... Guy? Guy? Une vachette débarque et court derrière ce putain d'truc bleu qui fait chier et qui r'semble à rien... Si c'n'est à une quille bleue à la con Maryse? Dites à Guy que je n'vous entends plus. Maryse??? Chalalalalala Chalalalala... Chalalalalala Chalalalala... ... MON PETIT PONEY, TOI QUE J'AIME CARESSER.. Mouais c'est nul. - Srajitas - 02-24-2008 L'interieur du saloon est sombre et l'air est saturé de poussière soulevée par l'effondrement de la devanture dans la pièce. Les tables et les chaises sont renversées un peu partout dans un désordre anarchique. Sur le sol un homme empêtré dans un énorme et encombrant costume en mousse bleue finit de se vider de son sang, la gorge presque arrachée par un plomb. Comme quoi c'est pas tellement de la vachette qu'il aurait du se méfier. Randall Flagg repousse la porte à double battant du bout de sa botte. Il aurait pu entrer par le trou massif dans le mur mais ca serait contraire à toutes les regles cinématographiques du western. Tendu à craquer, à l'affut de la moindre trace de la présence de son adversaire, il avance avec prudence. La caméra fixe ses chaussures qui se posent sur le sol avec lenteur, un pas après l'autre. La faible lumière extérieur se reflète sur les dents de Srajitas. Il sourit, ce fumier, caché à l'étage. Dans un instant le sort de ce chien de yankee sera réglé, de manière définitive. |