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C'est vraiment le... - Boxon - 03-08-2007

[HRP]: RP Secret


- Il est plus que temps Seigneur, les nations humaines sont prêtes à la guerre, le moment est venu, je le sens. Laissez-moi allumer la mèche et déclenchons la plus terrible des batailles

Baal venait de prendre la parole, il esquissa un large sourire en croisant les yeux de Malphas...

- C'est hors de question, repris le Prince de la discorde, voilà un demi-siècle que nous pourrissons insidieusement les relations des puissances, que nous noyautons tous les espoirs de paix que l'Europe pourrait connaitre. Et toi tu débarques avec tes légions à la première broutille. Non, l'heure n'est pas venue, nous avons encore du travail avant que la haine soit vraiment enracinée dans les âmes des humains. Une guerre maintenant ne ferait que crever l'abscès que nous nourissons chaque jour.

Le coeur de satan était partagé, autant l'idée d'une guerre iminente avait de quoi le séduire, ses serviteurs s'étaient dépassés ces dernières décennies et lui avaient concocté de bien chouettes nouveautés qu'il aurait aimé passer au banc d'essai: bombes à gaz, mines anti-personelles, lance-flammes, mitrailleuses en batteries... autant de nouveaux gadgets qu'on avait soigneusement mis dans des mains humaines et qui ne demandaient qu'à êtres essayés.

De l'autre coté, Malphas avait raison, déclencher une guerre maintenant risquerait au final de réduire l'ampleur du conflit que le Prince s'était amusé à dessiner depuis une cinquantaine d'années. Il valait mieux attendre, attendre que le sentiment de haine atteigne son paroxysme, qu'une fois lancés dans l'affrontement, l'idée d'un retour à la paix soit impossible aux humains.

Satan trancha et Malphas quitta le conseil satisfait... La guerre attendrait encore un peu.



C'est vraiment le... - Boxon - 04-01-2007

Boxon se tenait devant la petite porte de bois qui lui avait été indiquée. Comme prévu il trouva la petite inscription faite au couteau sur l'encadrement de la porte:Млада Босна (Jeune Bosnie), suffisemment fine pour qu'elle ne soit visible que par ceux qui la cherche.

Avant d'aller plus loin, BoXoN se remémora les instructions de son contact:passer la frontière devenir un membre actif du jeune groupement terroriste et surtout être volontaire pour l'opération qui allait se décider ce jour là.
Boxon n'avait eu aucune information quant-aux détails de cette opération, il devait juste être volontaire et tout mettre en oeuvre pour la faire aboutir.

-Ici Princip,Princip Gavrilo, je viens pour le "manteau d'Hermine"
-C'est bon, lui répondis une voie de l'autre coté de la porte, et le battant s'ouvra

Une minute plus tard Boxon, était au milieu d'une douzaine d'autres jeunes anarchistes, il fut mis au courant de l'opération, un nouvel attentat semblait-il, mais ciblé cette fois-çi.
Boxon allait devoir se rapprocher un maximum de sa cible, il devait s'assurer que celle-çi ne risquait pas de se relever...
Le mouvement voulait cela et Satan voulait cela, Boxon n'avait aucune idée des implications que pourraient entrainer un tel acte. Mais il avait l'ordre d'aller jusqu'au bout et il le ferait sans se poser de questions...



C'était le 28 Juin, les alentours du palais étaient surveillés par les membres de Jeune Bosnie depuis une semaine, sept activistes se relayaient dans les environs en attente d'une opportunité. Cette matinée-là, la chance se décida enfin à sourire au groupe révolutionnaire, on apperçut un cortège de six voitures sortir du palais, et s'engoufrer en direction de l'hôtel de ville...

Lorsque le convoi arriva à la hauteur de Mehmedbašić, le premier membre de l'opération, rien ne se passa, ce dernier aurait du tenter de mettre en joue l'archiduc, mais Boxon appris plus tard que le tireur n'avait pas osé faire feu à cause de son angle de tir, trop risqué apprit-il par la suite.

Ce premier dérapage, sema une légère confusion dans l'organisation de l'équipe, c'est pourquoi Nedeljko Čabrinović, un gamin de quinze ans, commença à paniquer. Au lieu de se replier, il fonça das la foule en direction des voitures. Et lança ses deux bâtons de dynamite sur la voiture de François-Ferdinand d'Autriche.
Encore une fois, le coup rata: l'archiduc se saisi des explosifs et les relança à l'aveuglette loin de sa voiture. La voiture de derrière fut prise par l'explosion, ce qui fit paniquer la foule qui encombrait la rue.

Après cela, Boxon parvint juste à voir Čabrinović, tenter de prendre ses jambes à son coup en direction de la rivière, il fut rattraper par la foule et lynché sur place avant d'être arrêté.

Le temps que le convoi se réorganise, Boxon avait réussi à rejoindre l'un de ses camarades de l'autre coté de l'avenue
-on abandonne, ça devient beaucoup trop risqué, on se retrouve dans trois jours au point de rendez-vous
-ok, faites gaffe à vous... Boxon s'éloigna en direction du pont Latin, laissant derrière lui des dizaines de personnes sous le choc, quelques policiers aux aguets mais complètement dépassés et un cortège princier qui repris la route tant bien que mal.

En arrivant au niveau du pont Latin, Boxon fut pris d'une soudaine fringale. Il s'arrêta donc dans un des cafés de la rue pour commander un sandwich et un galopin.
Il était assis en terrasse depuis pas plus de cinq minute, qu'il appercut de nouveau le convoi de l'archiduc. C'était inespéré.

Il remonta la rue à la rencontre des voitures, tout en vérifiant d'une main que sont pistolet de la FN Herstal était en état de marche.
Quand la voiture de l'archiduc arriva à son niveau, il dégaina et logea deux balles dans l'habitacle. La première heurta l'épouse du prince, Sophie, dans l'abdomen. La seconde fit mouche et blessa François-Ferdinand d'Autriche dans le cou.

La blessure était mortelle, il serait impossible de les guérire. Boxon prit donc la pilule de cyanure qu'on lui avait remis avant l'opération et l'avala...
Voyant les badauds se rapprocher de lui, Boxon appuya son arme sur sa tempe, mais n'eut pas le temps de tirer, un atroupement était déjà sur lui, il fut maitrisé par les passants qui lui arrachèrent son pistolet avant de le remettre aux mains de la police.