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[Jaïna Amaya, Jacen Likes] 10-11 Juin 1775... - Jacen - 03-26-2006
Reims, le 10 juin 1775 au matin...
Un homme d'environ 25 printemps était assis sur un banc de Notre Dame de Reims, face à la rosace principale... Ce jour là un soleil radieux brillait dans le ciel de la capitale des Sacres et les vitraux faisaient ressembler la chemise blanche bouffante de Jacen à un océan de couleurs. La cathédrale était sublime, à Son image... Ca et là s'afféraient encore quelques "Volontaires" du bas peuple qui décoraient du mieux qu'il était possible le lieu de Culte. Le lendemain devait se dérouler le Sacre du nouveau Roy de France, le jeune Louis XVI et tout devait être parfait, absolument parfait...
oO( Pourquoi m'ont-ils envoyé ici, à surveiller les préparatifs du sacre du nouveau Roy des français ? Qu'est-ce que qu'un exorciste de grade 2 comme moi viens foutre ici ? Pourquoi n'ont-ils pas donné cette affaire aux services de Jean-Luc ? )Oo
Tout en se posant des questions sur son incarnation datant de quelques jours auparavant, Jacen regardait les ouvriers du petit peuple oeuvrer des fois qu'un d'eux ne laisse maladroitement dépasser sa queue fourchue ou ses petites cornes de leur frusques jurant avec le faste des lieux. Puis ses yeux finirent par croiser ceux de la jeune femme assise sur le même banc que lui...
oO( Et surtout pourquoi m'ont-ils encore collé la sœur Amaya ! Elle n'en fait jamais qu'a sa tête, ce n'est pas une ange, c'est un vrai danger public...)Oo
Le regard noir de la jeune femme lui fit détourner les yeux...
oO( Pff ! Dans quel bordel suis-je encore tombé...)Oo
[Jaïna Amaya, Jacen Likes] 10-11 Juin 1775... - Jaïna - 03-27-2006
.oO( Bon une mission importante, d'accord...
Que cela neccessite la présence d'un gradé, d'accord...
Deux gradés, admettons...
mais pourquoi fallait t il que l'on me mettre avec l'autre abruti)Oo.
Jaïna se tourna vers la personne à coté de lui et lui lançea un regard noir. L'homme à coté d'elle détourna aussitot le regard.
.oO(A chaque fois c'est pareil... Il doivent vouloir me faire payer quelque chose)Oo.
Jaïna posa sa main sur une croix argenté attaché à une petite chaine autour de son cou, se leva et s'étira légèrement.
Bon je vais faire un tour, essaye de ne pas te faire tuer pour une fois, ça m'évitera de faire le boulot toute seule.
La jeune femme de 23 ans se retourna vers la cathédrale, observant les ouvriers, cherchant la présence de personne moins humaines qu'elles y paraissent
[Jaïna Amaya, Jacen Likes] 10-11 Juin 1775... - Jacen - 07-16-2007
Ce manque d'action était lassant, pas un cornu n'avait été signalé sur les lieux, rien, nada. Cela faisait une semaine qu'ils surveillaient les lieux, et la monotonie commencer à lui peser. Dans les ruelles pavés de Reims, les gens s'afferraient, le nouveau Roy allait venir, et chacun voulait montrer son échoppe ou son balcon sous son plus beau jour.
Le nouveau Roy de France, "Son représentant sur Terre" allait être sacré, comme le disait le briefing,. Il fallait donc absolument que l'endroit soit sécurisé. C'était dingue comme la com' prévue pour les humains marchait au paradis...
Toujours accoudé à une ballustrade de la cathédrale, l'idée que le jeune Louis XVI soit un de SES représentants le faisait sourire, encore un gros coup de com' de L'archange Didier ça. Fallait dire qu'il ne devait pas y'avoir le moindre couac, le jeune Louis avait reçut une éducation toute religieuse, et semblait intelligent.
Pour une fois qu'on ne mettait pas un crétin sur le trône ! Il fallait croire que les services de Dominique avaient dû se charger de son éducation tant ce jeune homme était emplis de ferveur religieuse et de morale. D'un autre côté quand on voyait le bide qu'ils sétaient tapés avec le grand pére de Louis XVI, il ne fallait pas s'étonner qu'ils mettent le paquet. On ne savait toujours pas si c'était Andréalphus ou un autre Prince Démon qui avait infiltré la cour de Louis XV, mais vu le surplus de débauche y reignant, il était facile de comprendre pourquoi l'administration mettait la dose.
Toutefois cela ne changeait rien à sa situation, il etait collé à la surveillance de la cathédrale, et son humeur massacrante empirait de jour en jour au contact de sa consoeur. Une emmerdeuse proffessionelle, toujours à même de les foutre dans une merde noire avec ses irrepressibles envies de foncer tête baissée vers le danger. Combien de fois avait-il dû modifier ses rapports pour couvrir ce qu'elle appelait la "diplomatie musclée".
La dénoncer ? Il y avait bien sûr pensé. Aprés tout tout aurait été bon pour ne pas avoir à la supporter en mission. Jacen n'avait aucuns scrupules à travailler main dans la main avec les services de Joseph. Cependant qu'en aurait dit la douce Aleema s'il avait fait écarter sa soeur du service actif ? De plus il n'avait pas non plus l'envie de voir ses rapports de missions décortiqués à la lettre par un confrére de Dominique trop zélé, le grade 3 n'était plus si loin pour lui, et il n'avait pas envie d'entacher son ratio de réussite de mission par des méthodes trop peu orthodoxes...
Eloigné dans ses pensées l'exorciste se dirigea vers les escaliers, comptant faire le tour du palais de l'archevéque, situé juste à côté de la cathédrale. C'était en ce lieu que le banquet du sacre devait avoir lieu...
[Jaïna Amaya, Jacen Likes] 10-11 Juin 1775... - Jaïna - 08-10-2007
Ennuyée par ce manque d'action Jaïna entrepri d'aller se promener en ville dans les quartier réputé comme "peu fréquentable". Elle se baladait, croisant quelques individus louches mais rien qui ne sortait de l'ordinaire. Fatiguée de marcher ainsi elle décida de revenir vers la cathédrale. Au détour d'une petite impasse où peu de gens passait elle senti quelqun passer dèrriere elle, une personne qui lui posa rapidement une main sur la bouche et un couteau sous la gorge. Il ricana doucement avant de parler.
"Ne bouge pas ma belle sinon je t'égorge sur le champ ! Si tu fais ce que je te dit tout se passera bien."
D'un air blasé elle allait se retourner pour "corriger" le malheureux qui avait oser porter la main sur elle. L'homme la tira alors vers l'impasse et possédait une force trop grande pour un simple humain. Jaina ravala un léger sourire et se laissa trainer vers le fond de l'impasse à l'abris des regards de tous. Il plaqua Jaina contre le mur, se mit en face d'elle un grand sourire sur le visage, passant sa langue sur ses lèvres à l'idée de tout ce qu'il allait faire à cette femme sans défense. L'homme arrêta de sourire lorsqu'il se rendit compte qu'il n'arrivait plus à bouger ni ses bras, ni ses jambes. Jaina se mit à sourire.
"Et bien? tu ne bouge plus? comme c'est étrange.. "
Jaina le saisi à la gorge et l'envoi violement valser contre le mur. Elle se redirigea vers lui, le souleva en l'attrapant par la gorge et le plaqua contre le mur. Jaina releva doucement sa jupe, se qui provoqua un léger sourire chez le démon.
"Et bien ma belle si c’est ce que tu voulais fallait me le dire tout de suite, je ne suis pas contre que tu prennes les devant "
Jaina le foudroya du regard, relève encore un peu sa robe et retire de sa jarretière quatre couteaux en forme de croix. Elle souleva le Bras du démon et planta l’un des couteaux à travers son poignet dans le mur, puis l'autre.
"Croise les pieds j'ai que trois couteaux pour te maintenir"
Jaina se mit à rire et planta un troisième à travers les deux chevilles du démon qui commenca à gémir à cause de la douleur. Le démon se retrouva crucifié contre le mur du sang coulant de ses deux poignets et de ses chevilles. Jaina regarda le démon en souriant et appliqua le dernier couteau contre la gorge du cornu.
"_ Bien… alors ? qu’est ce que tu me racontes de beau ?
_va te faire enc.. aaaaahh.. "
Jaina planta son couteau dans l’épaule et commença a le tourner doucement
_ ta ta ta… ce n’est point la manière de parler à un demoiselle, alors maintenant parle..
Après quelques moments le démon perdit de plus en plus de sang suite à de nombreuses blessures, quelques cotes brisées, les tendons d’Achille tranchés, il finit par se mettre à table.
_ les…. Argh… les pièces.. le Roy…
_ hein ? Ca n'veut rien dire... j’aime pas qu’on se foute de moi
Jaina perdit patience attrapa la croix pendante au bout de sa chaine et l’applique sur le visage du cornu. Au contact du métal la peau du démon se mit à le bruler, laissant la marque de la croix sur son visage., lui brulant un oeil au passage.
_ Je te laisse un petit souvenir, il te suivra partout où tu ira maintenant.. ah et une dernière chose je m’appelle Jaina... Jaina Amaya souviens toi de ça pauvre con…
Jaina planta son couteau dans une partie chère aux Andréalphus et remonta jusqu’à la gorge laissant un léger plop retentir. Jaina rangea ses couteaux se retourna et reparti vers la cathédrale avec le sourire.
[Jaïna Amaya, Jacen Likes] 10-11 Juin 1775... - Jacen - 08-29-2007
La visite du palais de l’archevêque n’avait présenté guère plus d’intérêt que la surveillance de la préparation du plus haut lieu de culte des environs, s’était à désespérer. Enfin il n’aurait pas fallut s’attendre à quelque chose de plus trépident que les préparatifs des victuailles.
Il avait tout inspecté, de la salle de réception aux cuisines, en passant par la cour et le jardin, le moins qu’il pouvait dire c’était que l’endroit recelait autant de démons qu’il existait de compassion chez les serviteurs de Joseph, ou encore de vierge parmi les grades trois de Blandine. Les mains dans les poches il rentra à nouveau dans la cathédrale et en fit le tour intérieur. Ne profitant ni des couleurs somptueuses filtrant à travers les vitraux, ni de la finesse des statues représentant la « sainte vierge », il s’arrêta devant les grandes orgues.
Quel ouvrage magnifique, l’homme qui l’avait créé portait certainement en lui l’étincelle divine, à moins qu’il ne s’agisse tout simplement de l’ouvrage d’un ange. Cet enchevêtrement de soufflerie posée dans un écrin gothique était sublime, tant dans son esthétisme que dans le son qu’il produisait.
Après quelques instants prit à contempler l’instrument, il rentra dans une petite pièce située à gauche de l’escalier menant au clavier. La pièce était une petite antichambre, les murs blancs, ne connaissant aucun mobilier. L'endroit avait quelquechose de sinistre, à moins que ce ne soit simplement l'appréhension qu'il ressentait.
Il toqua.