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[ Tentative ] Description Immac sur Sable - Carbonith - 03-04-2006 Je me suis toujours demander si ça avait une réelle utilité de décrire le plus justement possible la Ville d'Immac à vrai dire on n'a qu'à simplement regarder la map mais bon... P'être qu'un background de cette cité en construction peut servir. On ne sait jamais. Et pis c'est tellement plus.... meilleur de jouer avec une vision sympatique des endroits dans lesquels évoluent les cases... Bon allez je me lance . Je m'essaie edit Evidemment c'est un brouillon. [ Tentative ] Description Immac sur Sable - Carbonith - 03-04-2006 BROUILLON La Vieille Ville: La Vieille ville n'était pas encore éveillée. Un voile de brume flottait à hauteur de genoux et recouvrait de manière systématique les rues et les trottoirs de ce quartier réputé pour sa quiétude et son passé chargé d'histoire. Des belles rues pavées aux vieilles pierres composant ce magnifique lieu apportait à cette cité médiévale un cachet plutôt soigné. Les habitants étaient fiers de cette identité historique qui imprégnait encore aujourd’hui cette campagne de France. Une bourgade calme et sans problème. Plusieurs mesures avait été notoirement prises afin de rendre ce quartier le plus prospère possible. tout d'abord, l’apport récent d’une gendarmerie aux abords du centre ville avait sécurisé la ville pour un temps. Toujours dans une démarche sécuritaire, le maire avait décrété, il y a peu, que le nord de cette cité médiévale ne saurait être selon ses termes « Ternie par le flot incessant de véhicules ». Garder quelques rues piétonnes étaient une initiative plutôt bien perçue par les habitants surtout compte tenu de la présence de l’unique école de cette ville. mettant ainsi les enfants à l'abri d'éventuels accidents de la route. Ce quartier en restructuration devait accueillir dans peu de temps une galerie commerciale attrayante comprenant de nombreuses enseignes bien connues et cossues. Mais certains différents opposants les entrepreneurs et les responsables du patrimoine national ont stoppé court à ce projet de grande ampleur. A priori, ne pas détériorer ce site merveilleux est une des priorités municipales. Quelques archivistes avaient mis en exergue le fait que l’église de la Vieille Ville était une merveille de construction et que la rénovation de ce quartier piéton devait absolument intégrer une architecture similaire pour ne pas dégrader ce site. En effet, les sociologues s’accordaient sur un point : La vie s’organisait autrefois autour de ce monument. Autour du cimetière situé un peu plus au nord. Et à ce titre il se devait d'être protégé au détriment parfois de la necessité de cette populasse hétéroclyte. Cette église gothique surplombait la plupart des batiments d'une bonne vingtaine de metres. Elle restait ainsi visible à toutes les personnes désireuses de se repantir ou de s'adonner à leur religion. Sur les murs légèrement noicis par le poids des années on pouvait distinguer des merveilles artistiques d'époque qui, bien souvent, demandait une attention particulièrement assidue. Des détails par millier s'aparpillaient sur cette batisse, témoin du temps qui passe, des siècles qui s'égrainent. Longeant ses hauts murs, on arrivait sur un cimetière dans lequel les allées se perdaient circulant au gré des caveaux. Parfois fleurie bien souvent flétrie par les saisons froides des quelques hivers rudes que ce lieu de culte accusait. L'herbe mélée au granite et au marbre, alchimie muette qui marquait le dernier habitat des gens de cette ville. Chaque lieu, chaque décor possédait un son, une odeur particulière qui faisait naitre les sentiments les plus diverses tantôt une frayeur furtive, tantôt un bonheur incommensurable. A cette heure avancée de la nuit pour certain et matinale pour d’autre, alors que les chats jouaient encore parmi les poubelles de quelques restaurants typiques, vous vous laissez envelopper par cette reposante paix. Vous errez en humant les parfums complexes de la cité. Ce léger feutre nuageux ajoutait une touche mystérieuse à la couleur ambiante. Des ombres fantomatiques se mouvaient discrètement, arrosées par la faible luminosité d'une lune blafarde. Mouvement, allant du simple ballotement des branches d'arbres sur un sol grossies par une quelconque lumière artificielle, à l'innocente vieille femme qui promenait son animal de compagnie semblant flottée au loin. Ces couleurs modifiées par le passage d'un petit nuage, ces lampadaires à néon qui clignottent et semblent participer à ce jeu de lumineux, tous ce qui fait que lorsque le crépuscule dépose sa fine peau monochrome sur le monde, le temps s'arrète. Le plus saisissant reste sans doute le silence régnant dans cette partie de la ville. Une paix étrange au premier abord mais salvatrice lorsque l'habitude vous gagne. Une impression de bonheur mélé à l'attentisme d'un évènement. Vous êtes seuls avec vos tourments et vos joies. Rien ne vient entraver l'harmonie qui vous lie avec le vent qui caresse votre visage, le silence d'une ville endormie. Tout est calme la nuit ici. La Vieille ville épargnée par la violence. Bien souvent... Mais pas tout le temps. Les rencontres que l'on fait la nuit dans ce quartier sont bien souvent extravagantes. Mais la nuit, c'est un peu votre univers... Par ici, le bruit d’un pas pressé, par là les légers sons d’un prédateur épiant sa proie en fuite. Edit le 05/03 [ Tentative ] Description Immac sur Sable - Carbonith - 08-03-2006 L’église. Cette immense bâtisse avait tracé sa route de ses pierres et de son âme. Elle dominait probablement depuis près d’un millénaire d’année le centre culturel de jadis. Le temps avait laissé sur elle une patine plutôt énigmatique. Elle semblait sortir du paysage comme l’ombre d’un navire s’approchant une journée de brume intense. Cette pellicule brune semblait guidée de sa noirceur, les frêles et les impuissants de cette ville les couvrant d’une sommaire et quelconque protection. Par temps de pluie, on pouvait compter par centaine les pauvres badauds en haillon se réfugier sous ses arches courbées. Les pauvres comme les malades organisaient ce village dans la ville. Une soupe populaire ou une distribution de couverture que partageaient des gens de tous horizons, en ses murs on ne comptait plus les différentes actions populaires destinées à remonter le moral abyssal des plus humbles. Ici on pouvait côtoyer le plus pauvre comme le plus riche qui passablement atteint par la grâce de Dieu donnait leur pardessus pendant la froideur des mois de décembre. La magie de cet hymne au Seigneur rendait meilleur. Le meilleur de toutes les strates pécuniaires de Immac sur sable. Ici, on pouvait voir partager un vieux sans domicile et une mère de famille une gorgée du pire tord boyaux du monde cherchant un éphémère goût de chaleur se déversant dans le corps, réchauffant par la même, l’âme. Massés près les uns des autres tentant de se donner force et courage pour affronter cette ville et ses rues froides et rouges du sang de malchanceux, ils se tenaient généralement près du cœur de l’église sous ces magnifique vitraux, pièces rares pour l’époque de l’architecture romane de part leurs tailles ubuesques. Normalement de natures plus petites, ils rayonnaient ici d’une lueur presque fantomatique sous un temps couvert dans les chapelles rayonnantes. Les images pieuses du plus volumineux montrant Jésus approchant les bras tournés vers le haut en croix, ses pas faisant naître l’abondance de blés et d’avoines. Sur les cotés deux légèrement plus petits, montrant Marie avec dans ses bras d’une blancheur maladive Jésus bébé. Les voûtes en arête surplombaient le chœur garantissant une solidité éprouvée pour de nombreux et nombreux siècles. La grande nef centrale, les larges arches soutenaient un plafond haut d’une quinzaine de mètres. Les voûtes en pierre qui couvrent l’ensemble de l’espace Huit colonnades soutenaient les hauteurs et se perdaient en de magnifiques sculptures dévolues au culte du Seigneur. Elles semblaient montrer, pour l’humble entrant, le chemin vers la partie surélevée centrale de l’église. Le transept s’ouvrait ainsi vers le chœur et les bras latéraux de l’édifice et offrait cette impression d’immensité. Cette partie surélevée était l’endroit d’où on percevait le mieux l’émotion du spectacle qui s’offrait aux curieux. Le Père Thisquen, d’ailleurs, y officiait pour mieux voir et se faire entendre des fidèles venant souvent en masse pour ses prêches magnifiques Le sol brun marbré marquait chacun des pas des visiteurs et pécheurs arpentant la maison de Dieu… A l’extérieur, les sombres surfaces arrondies typique de l’art Roman du début du 11eme siècle avait connu les périodes les plus noires. Guerre Famine, maladies par dizaine. La vie n’a pas eu le respect pour cet édifice, encore que peu d’ouvrage pourrait se targuer d’avoir aussi bien vieilli que lui. A finir |