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Le michoui (Operation Imam Party, acte II) - Imam - 05-25-2005 HRP: J'invite les protagonistes du michoui a poster dans cette chronique leur point de vue. (l'Imam, après une suite d'événements rocambolesques, est finalement sain et sauf dans le parc du centre ville. Au début de la scène il est en présence du journaliste qui lui a servi de chauffeur ainsi que d'une femme, ces derniers viennent juste de s'éloigner, le journaliste restant assez proche afin de participer pleinement à la manifestation). J'annonce le début du Michoui. Mon frère cuisinier a d'ores et déja commencé à préparer les moutons depuis quelques heures. Le matériel dont je dispose est bien maigre pour une telle manifestation: une estrade, un ampli de guitare et un micro que j'ai récupéré d'un jouet pour enfant. Mon ami quant à lui a tranquillement installé quelques tables et vidé le contenu de sa roulotte derrière: grill, réfrigérateur, canettes, ... Il semble parfaitement à son affaire, c'est déja ça. Deux hommes attirent particulièrement mon attention. L'un est équipé d'un casque aux oreilles et grimace à chacun des larsens de mon ampli. L'autre observe au départ la scène avec amusement. Une fois un nombre suffisant de personnes présentes, je commence par remercier le maire et les autorités, puis je raconte les événements de la veille, ne manquant pas au passage contre de tels incidents et appelant à la tolérance. Les 2 hommes semblent ne pas être indifférents à la chose. Ils me posent d'abord des questions auxquelles j'ai déja répondu au journaliste, puis l'un d'eux commence à remettre en cause ma thèse. Rapidement il vient au scénario d'un coup monté organisé à des fins médiatiques par Nathanaël (le journaliste). Ce dernier réagit bien entendu de manière très vive, mais ne trouve guère de réparties convaincantes. A la place il me fait à nouveau du gringue. Même si je le crois encore, je ne peux m'empêcher de commencer à douter... Entre temps notre homme au casque s'insurgit contre un larsen supplémentaire et propose des services en tant qu'ingénieur son. J'accepte volontiers. Il semble connaitre les 2 autres, et va même jusqu'à chuchoter avec la 2ème personne. Nathanael les regarde d'un sale oeil. Malgré les brochettes et les canettes offertes, l'ambience de la fête n'est pas au beau fixe. Le ton monte entre les interlocuteurs qui s'accusent mutuellement. Je décide de prendre un peu de recul. Ils finissent par conclure que la police qui a arrêté mes aggresseurs auraient le dernier mot. Le journaliste est vert de rage. Les 2 autres semblent en revanche très détendus. Visiblement il y a un duel entre ces personnages et je fais un intermédiaire dont je me serais bien passé. J'essaie de calmer à nouveau le jeu en proposant d'autres victuailles. Ca ne fonctionne pas. Peu de temps après l'ingénieur du son s'en va, me laissant avec le Journaliste et son opposant. Je ne suis guère à mon aise. L'heure venant je décidai de prier. Allah saura m'aider. Et ce fut le cas. Je réfléchis un bon moment, tout en appelant ouvertement Allah de m'aider, et tout m'apparut clair. C'était trop gros. Ces maux de crânes répétés, ces personnages si bizarres, cette disparition spectaculaire. Tout cela n'était destiné qu'à altérer mon esprit. L'autre avait raison. J'ai dû être drogué à mon insu, mais quand ? D'un autre côté il semble connaitre beaucoup trop de choses, et ils se connaissent visiblement entre eux. La raison arrive elle aussi d'elle-même: c'est un concurrent qui essaie de retourner la combine à son avantage. Je ne suis qu'un pion. Je leur annonce que j'ai tout compris, mais décide de s'expliquer à la fin avec les gendarmes. Bien sûr leur réaction ne se fait pas attendre. J'essaie de changer de sujet en présentant des photos de mosquées que j'ai collectées dans un classeur afin de les présenter au maire. Rapidement la discussion s'oriente autour de la taille du batiment puis sur le bruit occasionné. Le journaliste répond avec aggressivité à chacune des remarques de son concurrent, ce qui commence à me taper sur les nerfs. Je suis contraint de le ramener à l'ordre plusieurs fois. Puis le sujet tant redouté revient sur le tapis. Notamment le principal opposant du journaliste se défend. Nathanael écume de rage, ce qui paradoxalement semble inspirer une certaine compassion de l'autre. Je ne comprends pas. J'essaie d'en apprendre plus sur lui. Il affirme vouloir le bonheur de tous, et de fil en aiguille nous commençons à discuter du rôles des journalistes et du rôle de l'information. Le journaliste recule et trifouille quelque chose avec son portable. Il devient distant. L'autre l'interroge, il répond vaguement et palit. Il n'a pas l'air de se sentir bien. La colère est mauvaise conseillère et visiblement cela ne lui réussit pas. Si ca continue il va nous devenir fou en plein dans le michoui. Je devrais peut etre en parler aux autorités avant que cela ne dérape... Je me remets à prier. Une autre personne arrive. Un bref résumé lui est fait. Le nouveau débat parle sur l'intégration des minorités, mais ça ne semble pas les passionner, on passe rapidement à la notion de bien et de mal dans les religions. Visiblement ils semblent vouloir critiquer les mauvais aspects de l'Islam mais aussi du Catholiscisme. Le concurrent affirme cependant ne viser aucune religion en particulier. Le journaliste est en revanche très incisif envers les catholiques. On parle des catholiques, des protestants, de l'Islam de la foi et de ses raisons, on prend des références historiques. Les raisons du choix de la religion dès l'enfance, avec l'explication du contexte familial ou de l'endoctrinement sont aussi soulevés. J'ai peur qu'ils sous entendent encore un certain fanatisme de la part des musulmans. Je suis un peu déçu. Le nouvel arrivant se déclare Athée et m'explique ses motivations. J'avoue que j'ai un peu de mal à comprendre comment on peut croire à un dieu sans religion, mais à priori c'est possible... Entre temps j'ai commencé à préparer du thé. Par Allah, pourvu que j'arrive à préserver ce michoui !!! Donne moi la volonté ! Je ne comprends décidément pas ces européens... Le journaliste se moque de l'Athée. Les 2 autres commencent à le regarder d'un sale oeil, et moi aussi. Il va réussir à gâcher ma fête. Et pourtant je ne lui en veux pas... plus tard je m'interrogeai souvent sur la raison de mon laxisme, et j'avoue que même encore aujourd'hui la thèse de la drogue est la seule explication qui vient à mes yeux... ou alors il est très doué. A plusieurs reprises Nathanael semble critiquer ouvertement l'autre, faisant référence de manière explicite à l'église. Je ne sais pas où il veut en venir, et les autres non plus. Ils le prennent certainement pour un fou. C'est peut être vrai... L'Athée me demande en toute innocence ce qui se passe entre les 2 protagonistes. Je lui explique le coup monté de Nathanael. Visiblement il est étonné. Le journaliste monte au créneau. En effet il vient, ainsi que deux autres personnes, et tente à nouveau de me faire des avances. C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. J'appelle les autorités afin de les faire évacuer au plus vite. Ils s'en vont sans demander leur reste, mais rapidement je regrette ce geste. Je dois rappeler Nathanael. Là aussi plus tard je me demandai souvent pourquoi. Mon mal de crâne a légérement repris. Je demande une aspirine. L'Athée me donne un cachet. Le concurrent le regarde de manière soupconneuse. Le journaliste semble reconnaitre le nouveau et le prend à part pour discuter. L'opposant en profite pour faire de même avec moi. Il m'explique qu'un individu en possession de cachets d'aspirine comme ça, c'est louche. Je repense à la concidence. L'Athée complice ? Ca ne tient pas debout, il regardait de manère aussi étonnée que le concurrent les différents états d'âme de Nathanael. Cependant je ne peux m'empecher de tester la chose. Je tente la provocation ouverte, et dans la foulée leur signifie le fait que je ne connais toujours pas leurs noms. L'Athée est choqué, et montre son tube de comprimés, assurant du mieux qu'il peut sa bonne foi. Nathanael me rit au nez, me traitant de paranoiaque. L'opposant s'appelle S.Bocquet, l'Athée A.Broers. Nathanael était à présent dans un état d'excitation lamentable. M Broers semble le connaitre, il le prend à part. La conversation est très agitée. Le journaliste est rempli de rage, Broers le remet à sa place avec une gifle. Le journaliste se met à pleurer. La dernière preuve qui manquait. Comment un journaliste avec un tel sang froid devant des assassins pouvait s'enerver d'une telle manière et ensuite pleurer comme un bébé. M Bocquet avait raison depuis le début, et il me semble décidément de plus en plus sympatique à mesure que Nathanael s'égare de colère. Ce dernier s'éloigne et fume une cigarette, nous laissant en paix. Ensuite M Broers me pose des questions auxquelles j'avais déja répondu avant son arrivée, mais son intérêt pour le sujet me rend de fort bonne humeur, surtout après le départ de l'opportun. M Bocquet a un malaise suite à la dispute et va s'adosser à un arbre. Nous continuons la discussion là bas. Pendant ce temps je prépare du thé et même des brochettes. De fil en aiguille nous nous mettons à parler de nos métiers et de nos vies. M Broers est un genre d'homme à tout faire, ce qui au premier abord peut paraître bizarre, mais s'explique par son travail d'intérimaire. M Bocquet est un ancien secrétaire qui lui aussi vit de petits boulots. Il a des fortes convictions sur les valeurs de l'entraide envers ses proches, même si en ce moment il ne les voit pas trop. Je leur ai parlé de mon travail actuel avec mon frère le cuistot en attendant que la mosquée soit construite. M Bocquet semblait appréhender ce fait, notamment à cause de manifestations récentes faites par les catholiques orthodoxes. La jalousie gronde... Nous nous quittons finalement en de bon termes. M Bocquet va mieux, je fais tout pour qu'il en soit ainsi. Il m'a ouvert les yeux, je lui devais bien cela. Le michoui (Operation Imam Party, acte II) - Vaneka - 05-25-2005 (Sous l'incarnation d'un jeune homme se faisant passer pour un journaliste, accompagné de Nawak, ils tentent de contrôler l'Imam. Après avoir tenté à plusieurs reprises de le charmer, c'est un cuisant échec. En chemin ils ont été aggressés par des anges, Nawak est tué. Vaneka a persuadé l'imam qu'il s'agissait de fanatiques et ce dernier a appelé la gendarmerie qui les a arrêtés. Elle a ensuite ramené l'Imam au parc.) L'Imam annonça à haute voix le début du michoui et s'installe sur son podium, équipé d'un matériel de son plutôt vétuste, sans parler de réglages excécrables qui explosèrent les oreilles à de nombreuses reprises. Il commença un discours d'usage, avant de parler de l'agression. Il était encore sous le choc, tout bénéfices pour Vaneka qui estimait encore l'avoir "dans sa poche". Mais les autres réagirent. Un des personnages commença à poser des questions à l'Imam, et mit en doute son récit. Aie. Danger. Vaneka sentait l'intervention Youyou à plein nez. C'était serré. Elle décida de séduire l'Imam à nouveau. Ce dernier sembla réagir positivement au début, mais les arguments de l'autre cassèrent son emprise. Vaneka exultait de rage, et les autres visiblement le savaient et le montraient. L'Imam sembla ressentir cette tension et essaya de ramener le monde à la fête. Le cuisinier était serviable, mais cela ne suffit pas. Vaneka essaya tant bien que mal de ridiculiser ses adversaires mais c'est le contraire qui se produisait. Au fur et à mesure qu'elle argumentait elle perdait du terrain et les autres gagnaient en crédibilité. Elle finit par annoncer l'arrestation par les gendarmes, mais cela ne sembla pas les déranger outre mesure. Un des hommes, un casque écouteur aux oreilles, se présenta comme ingénieur son. Après avoir trafiqué la sono, il partit peu après du parc, laissant en quasi tête à tête Vaneka et l'autre. Razael était parti on ne sait où, donc aucun support de ce côté la. La thèse youyou était que Vaneka avait préparé de toutes pièce cette opération, avec moulte comédiens et effets spéciaux. Invraisemblable à première vue, mais pas tant que ça en comparaison de ce qu'avait vu l'Imam. Et c'était ça le problème. Le journaliste le fusilla du regard. L'autre semblait hautement satisfait. L'Imam quand à lui semblait des plus perplexes. Il décida de prier. A la fin de la prière, l'Imam se lève se manière décidée et annonce qu'il a compris leur "jeu". Vaneka craint le pire. L'autre semble perplexe. Aamir détourne le sujet notamment avec une histoire de photos de mosquées. Vaneka s'en fout complètement. Elle réfléchit. "T'es dans la merde, il faut trouver quelque chose rapidement, il te file dans les doigts plus vite que la lumière. Ce youyou est très gênant. Si seulement...". Le journaliste fut interrompu en pleine réflexion, les autres voulaient son avis. Vaneka s'approcha des photos en pure politesse, mais ne répondit pas. L'Imam n'insista pas. Le youyou montra une des photos. Ensuite il entama une réflexion sur la taille du bâtiment. Visiblement il le voulait le plus petit possible, bien entendu pour éviter qu'il aie trop d'influence. Vaneka s'engouffra dans cette brêche et argumenta dans le sens contraire. Il fut aussi parlé du bruit, notamment à cause de l'appel de l'Imam le matin. A chacun des arguments de l'ange le journaliste répondit de manière très incisive, ne manquant pas de faire allusion à chaque fois à l'église, sous entendant qu'il a compris la nature de l'autre. Ce n'est pas le gout de l'Imam, qui s'emporte et menace Vaneka d'appeler les gendarmes. Visiblement il est exaspéré de ces attaques incessantes. Vaneka fut contrainte de se taire. L'autre semblait satisfait. Le journaliste était fou de rage, et ça se voyait. La thèse de l'Imam fut remise sur le tapis. L'ange se défendit d'être journaliste, et dit oeuvrer pour le bonheur de tous. C'est bien un argument de youyou, ça ! L'Imam visiblement ne fut pas insensible. Vaneka dégoutée, décida de reculer. La conversation tourne autour de la tolérance, puis du rôle des journalistes et de la manière dont la vérité peut influencer selon sa présentation. Visiblement le youyou sous-entendit encore la thèse de manipulation. De toute façon l'Imam semblait d'accord. En suprême victoire, le youyou demanda l'avis à Vaneka en tant que journaliste. Il répondit vaguement. Vaneka a besoin d'aide. Nawak dans son nouveau corps ne va pas tarder. Razael est resté à distance. Elle lui envoya un message sur son portable. Le journaliste ne peut contenir sa déconfiture, et ça se voit. L'ange semble même avoir de la pitié pour lui. L'humiliation ultime. Vaneka eut envie de vomir. Elle se contint tant bien que mal. L'Imam sembla inquiet à son sujet. Ce dernier se remet à prier. Vaneka en profite pour réfléchir. Saloperies de youyous. Je suis dans la merde jusqu'au cou ! Elle regarda l'Imam, n'osant pas croiser du regard l'autre qui devait certainement jubiler intérieurement à son avis. Il fallait trouver une solution. Vaneka se rapprocha à nouveau de lui et le berça de sa voix tandis que ce dernier priait, visiblement pas conscient de la manipulation. Le youyou regardait de manière consternée, mais n'intervint pas. L'Imam finit sa prière. Entre temps le journaliste s'était éloigné à distance respectable. Un autre vint. Aamir proposa comme nouveau thème l'intégration des minorités dans la ville. Il fut brièvement parlé de la délinquance, des transports en commun, puis le sujet dérapa sur le rôle de la religion. Le youyou s'en prenait au fanatisme. Vaneka sauta sur l'occasion et se mit à défendre de manière quasi aveugle et systématique l'Islam. Dans sa fureur elle utilisa tous les prétextes afin d'attaquer l'église, intonant de manière explicite envers le youyou. Elle s'attaqua aussi le nouveau, qui se déclarait être Athée. Très mauvaise idée. Visiblement les personnes en face ne comprenait pas ou ne semblait pas réagir comme prévu, et Vaneka fut ridiculisée. Le nouveau le prend visiblement pour un fou, et les autres ne doivent pas en penser loin, y compris l'Imam. Serait-ce la fin des haricots ? Est-il possible de rectifier le tir ? L'Imam se mit à nouveau à prier, dans la confusion il oublie même de mettre un tapis. Si seulement elle avait réussi à le charmer avant le michoui... L'Athée parla de l'aggression. Dans la précipitation Vaneka décide de séduire à nouveau l'imam. Trop c'est trop. Ce dernier appelle la gendarmerie. Vaneka tenta alors le tout pour le tout, et arrive enfin au bout du 6e essai à charmer l'Imam. Elle eut juste la force de lui demander de la faire revenir, ce qu'il fit. Vaneka décida cependant de se faire plus discrète en se mêlant à la foule. L'Imam demanda de l'aspirine. L'Athé en avait. Cette attitude. Vaneka reconnu à ses gestes et à ses paroles Nawak, et le prit à part. <<A quoi tu joues ? Tu es avec le youyou ?>> Nawak ne sembla pas comprendre. <<Cesse de t'énerver, cela va nous poser des problèmes. Si on arrive pas à persuader l'Imam, il va falloir le ridiculiser.>> L'Imam entre temps avait parlé avec le Youyou. Il était soupconneux envers le tube d'aspirine. Dans la foulée il leur demanda à tous leurs identités. Enfin le moment de vérité. Le youyou s'appellait Siméons Bocquet, un joli nom à inscrire sur la liste noire de Lamia. Nawak fit son barratin comme il le maitrisait si bien et parvint à convaincre l'Imam de l'innocence de son aspirine. Vaneka ne peut s'empecher de rire. L'Imam était parano, ca lui faisait penser à Garvek. Nawak prit ca moins bien, et prit Vaneka à part à nouveau. Vaneka s'emporta, elle en avait sa claque de ce youyou. Nawak la gifla. Humuliée elle s'écroula à même le sol, et cessa d'interagir avec son enironnement. Plus rien ne lui importait. Elle acquiesca aux ordres de Nawak et s'éloigna du groupe tel un animal meurtri. Le journaliste passa son temps à fumer durant le reste du michoui. Il tenta bien de se rapprocher, mais quand ses pulsions meurtrières envers l'ange lui revinrent, Vaneka en déduit qu'il ne fallait pas plus approcher. C'était fini. L'Imam paraissait heureux. Il discutait de bon coeur avec Nawak et Bocquet, ce dernier ayant simulé un malaise en toute probabilité afin de se mettre Aamir en poche. Nawak était visiblement à son affaire, mais le résultat ne fut pas ce qui était tant attendu... |