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Les Chroniques de Malback - Printable Version

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J'encule la correspondance des temps dans la narration bwaha - Malback - 03-18-2008

La jeep bondissait entre les trous et les bosses de la vieille piste de terre défoncée.

Dans un boucan infernal, le moteur rugissant a chaque envolée du véhicule, la tole frottant a chaque fois qu'il retombait au sol, dans un nuage de graviers et de poussiere, la jeep dévorait la route.

Par quel miracle ne s'était-elle pas encore retournée dans ce parcours du combattant réalisé a une vitesse excessive ? Dieu aime les handicapés mentaux, j'vois que ca. Le Livre Saint ne dit-il pas : "Heureux les simples d'esprit, le royaume des Cieux leur appartient" ?

Du sang et de la sueur dans les yeux, la bave au levres, Fougeolle s'accroche au volant comme a une bouée dans la tempete. Pas sur qu'il maitrise quoi que ce soit mais tant que ca avance, et vite, ca le fait.

A l'arriere de la jeep, Malback se cramponne au harnais qui le retient derriere la lourde gatling montée sur le véhicule.

Encore fumante, la rangée de 12 canons rouillés semble bloquée...


"PLUS VITE PUTAIN, PLUS VITE !"

Est-ce de la peur que nous lisons dans les yeux de notre héros ? Non, de la determination plutot (et non pas "plus tot", avant j'avais écrit ça ha ha ha mais j'ai corrigé pour pas que la faute perturbe la lecture des âmes sensibles. Fin de la parenthèse). Quelque chose les poursuit.

Mais, quand soudain, devant !

Fougeolle embraye un grand coup pour passer une pente particulierement rude et la jeep est propulsée dans un arc de cercle élégant, semble s'arreter un instant en l'air avant de retomber lourdement, d'hésiter, et finalement de basculer sur le haut de la pente d'un ravin que nos deux aventuriers du futur n'ont pas vu venir.

La jeep commence a dévaler la pente et nous voyons enfin ce qui suscite la fuite des deux sauveurs du monde libre : ils sont pris en chasse par un petit groupe de cafards géants mutants. Ces insectes de la taille d'un élephant adulte pullulent dans cette région du Mexique.

Au prix d'un effort surhumain, Malback arrive a désenrayer sa machine de mort. Avec un cri de victoire, il pointe le mini-canon vers le cafard le plus proche, un vieux male dont l'une des défenses est pétée et le corps couvert de cicatrice. Toujours en hurlant, il déclenche un ouragan de feu et de métal sur la bete, qui stoppée nette dans son élan, fini par s'écrouler derriere la jeep lorsque son ganglion cérebral décide de quitter le navire.

La jeep glisse sur la pente plus qu'elle ne roule ; les cafards sont rapides mais pas assez ; quelques rafales de gatling les tiennent a distance, et apres un moment ils ralentissent, ne poursuivant leur deux proies que de leurs cris stridents
(KRIIIIIIIIIIK – KRIIIIIIIIIIIIIIIII !!) de cafards nucléaires défoncés a l'acide.

Une fois hors de danger, la jeep ralentit, et le terrain plus régulier permet au deux hommes de souffler. Quelques kilometres plus loin, la jeep s'arrete a l'ombre d'une station service désaffectée.


"Et bien, mon vieux Fougeolle, on l'a échappé belle !"


Malback saute a terre, d'un geste athlétique et élégant a la fois.

Il est vétu d'un uniforme récupéré sur le cadavre d'un Nergalit Imperial Guard de niveau 7 : bottines de cuir, pantalon moulant noir et tricot jaune au design futuriste.
Une petite ceinture vient finir d'agrémenté le sobre mais fonctionnel uniforme de combat, dont notre héros aura bien besoin dans quelques minutes.

Fougeolle lui a récupéré un habit d'Imperial Gardener de niveau 0, parce que le vert grenouille lui va bien.


"Mon vieux camarade, nous voici dans de beaux draps. Pas d'eau, presque plus de munitions, et perdus en plein milieu du désert du Mexique.

La base imperiale que nous avons attaqué plus tot dans nos aventures et qu'il serait trop long d'expliquer ici qu'est-ce qu'on a fait pour arriver si vite au Mexique ne nous a pas permit d'en apprendre plus mais mon instinct me dit que nous touchons au but. Ah ! Mourrons-nous dans les affres de la soif si pres de la victoire ? Srajitas est ici, je le sens."

Pour toute réponse, l'Homme de Dreux se prostre en position foetale et suce son pouce, plongeant a corps perdu dans des reves troubles et agités de visions dantesques a caractere sexuel.

Malback, lui, en profite pour aller chercher de l'eau, mais il ne trouve qu'un homme-serpent mutant armé d'un morceau de bois avec lequel un époustouflant combat s'engage :


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Une fois hors de danger, il retourne voir Fougeolle toujours en train de rever.

Celui-ci ouvre soudain les yeux, et parle avec une voix qui n'est pas la sienne :


"L'homme-cactus ! L'homme-cactus !"

Malback tente de calmer son ami

"Quoi ? Quel homme cactus ?? Mais de quoi parles-tu je ne comprend pas un traitre mot de ton incompréhensible charabia !"

Trop tard, le petit etre chétif et frele est retombé dans un sommeil de plomb.

Sacrifiant de precieuses heures de sommeil, Malback reprend la route, Fougeolle roulé en boule contre son épaule chaste. Il ne peut retenir un sourire de compassion, et passe sa main de tataneur professionnel dans les cheveux gras et hirsutes de son compagnon.

Le jour se leve, et ce n'est qu'apres quelques heures de piste mexicaine que Fougeolle ouvre les yeux, se redresse et pointe un truc sur le coté de la route.


"Bon sang !" pense Malback. "J'aurais pu passer 15 fois a coté sans me douter de ce que c'était".

D'une meme voix, les occupants de la voiture s'exclament :

"'L'Homme-Cactus !"

[Image: Mexique.jpg]



Mais qui est cet homme cactus ? La Providence guidera-t-elle nos amis a bon port ? Srajitas est-il vivant ? Nyrielle est un fille ou un garcon ? Vous aurez la réponse a ces secrets, et bien plus encore, en suivant les prochaines aventures de…

les Chroniques de Malback



Les Chroniques de Malback - Vanfalen - 03-25-2008

Capital de Nergalia, Institut Cadrach, dernier niveau, Octobre 2018

L'obscurité.

Une lumière : un écran d'ordinateur.

Sur cet écran : des lignes de codes.

Une main, un interrupteur, plus de lumière.

Un homme, en uniforme militaire. Malingre, mal coiffé, la braguette ouverte, chemise qui en dépasse. Rimelda.

Placement devant l'écran. Regard. Air satisfait.


Tu as bien travaillé, tu as le droit à tes 10 secondes de repos quotidien.

Au dessus de l'écran, un bocal.

Dans le bocal, un cerveau. Enorme, hypertrophié, vert. Des électrodes dessus.

Une petite plaque de métal sur la base du bocal. Un nom. VanFalen.

Une goutte de condensation qui coule. Une larme.

Rimelda qui s'en va.

Lumière qui s'éteind.

L'obscurité.



Les Chroniques de Malback - Jeeves - 04-20-2008

Une grosse cylindrée allemande se gare sur une place réservée aux hauts fonctionnaires Nergaliens. L'absence de plaques d'immatriculations la désigne comme un de ces quelques véhicules dont les propriétaires sont suffisamment puissants pour avoir le droit de rouler à 250 km/h en ville et d'écraser des enfants à la sortie des écoles, les réparations dues aux dégâts ainsi causés étant bien entendues facturées aux parents des marmots. Mais pour le moment le chauffeur ne se permet pas d'excentricités de ce genre et c'est en douceur que la voiture s'arrête. Il sort prestement et vient ouvrir la portière arrière gauche afin de permettre à son patron de s'en extraire.

L'homme semble insignifiant, et pourtant...

Il pénètre dans le bâtiment qui lui fait face, monstrueux hommage à la mégalomanie du Tyran Suprême et Eternel Nergal Ier. Le sol en marbre noir veiné de vert est tellement net qu'il reflète parfaitement les employés qui l'arpentent (et permet même de jeter quelques coups d'oeil réjouis sur les sous vêtements affriolants des fonctionnaires de sexe féminin vêtues de l'uniforme spécialement choisi pour elles par le Seigneur Universel du Monde : minijupe, petit haut moulant aux couleurs de Nergalia et talons hauts). Quand il rentre dans l'ascenseur principal toutes les autres personnes sortent sans un mot de protestation, le laissant seul pour profiter du confortable appareil élévateur. Il pianote un code long et complexe sur le clavier de commande et s'assoit tranquillement dans le fauteuil moelleux qui vient de sortir du mur du fond.

Quand le "ting" aigu annonce que l'ascenseur est arrivé à destination il se lève et avance dans un couloir aux murs tapissés des plus grands tableaux de maître pillés par les forces Nergalienne au fil des ans. A cet étage sont exposées les oeuvres de Poussin, Léonard, Matisse, Van Gogh et Herr Magnus. Comme chaque jour il ne peut manquer de marquer une courte pause devant le chef d'oeuvre de ce dernier : le fameux "Andromalius". Ce rituel respecté il continue son chemin dans le dédale de couloirs feutrés et bruissants du travail efficace des centaines de grands fonctionnaires qui font marcher la terrible machine d'oppression du système Nergalien. Avisant une porte ouverte, presque à l'extrémité du parcours, il vient taper un coup discret avant de rentrer dans la pièce. Le fauteuil massif qui trône derrière le lourd bureau en pur acajou est tourné dos à lui.

"Rim ?"

*snnnnnnnnnnnnnorrrrrt*
*kof kof*
*snif*

"Ouais ? "

Rimelda fait pivoter son fauteuil pour faire face à son interlocuteur, une traînée blanche et poudreuse sous chaque narine. Comble de la délicatesse, il lui reste un peu de coke sur le bout de son long nez crochu.

" - Ah, salut Djivz, t'en veux un peux ?
(il désigne la montagne de stupéfiant qui encombre la petite table derrière son bureau)
- Pas maintenant, je suis pressé. Préviens le boss que je suis rentré du Mexique et que sa petite affaire avance bien. On bouffe ensemble à midi ?
- Peux pas j'ai un car de putes roumaines à niquer entre 11h et 13h. Mais ce soir j'ai rien de prévu.
- Va pour ce soir. A plus mec.
- Ouaip."

Rimelda se retourne et reprend le boulot là ou il l'a laissé tandis que le mystérieux "Djivz" sort de la pièce, un mince sourire au lèvre alors que les bruits d'aspiration nasale reprennent. Quand il se rendra compte que sa dope a été coupée à la cannelle il sera trop tard...

Alors qu'il pénètre dans son bureau à lui (une petite plaque dorée sur la porte indique "Jeeves, premier vice-tyran du régime") il ne peut réprimer un ricanement discret, vite étouffé quand il repense à tout ce qu'il a du endurer pour en arriver là. La partie inférieure bionique de son corps le faire encore souffrir et il n'arrive plus à satisfaire les femmes avec son sexe en métal. Tant pis, le bonheur de quelques centaines d'entre elles passe après l'avenir de l'humanité. Une ombre passe sur le haut front qui habite son puissant cerveau tandis qu'il se remémorre les passages les plus noirs de son existence : la servitude, la fuite précipitée, les chiens de Nyrielle le sortant de sa cachette souterraine, la prison, le supplice de l'ours bosniaque encore et encore... et puis sa rencontre fortuite avec son vieux pote Malback dans les geôles du régime, la saveur des dernières gouttes de tequila et cette force surhumaine qui s'était emparée d'eux... et puis son changement d'identité qui avait trompé même les plus brillants experts nergaliens, sa renaissance sous la forme de Jeeves, le fonctionnaire irremplaçable qui avait gravi les échelons de la hiérarchie à une vitesse ahurissante grâce à sa profonde connaissance du système. Et maintenant, l'heure était venue d'agir.


"Yé souis révénou pour vous, cabron, et il mé reste encore plein dé balles"


AHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA


(à suivre)


Les Chroniques de Malback - April Trout - 10-13-2008

Pendant ce temps de la récente analyse avinée du consanguin notoire...

Foufouge et Malback regardèrent l’homme au sexe piquant qui leur rendit leur regard.
Il semblait emprunt d’une joie de vivre indicible. Comment de nos jours pouvions-nous décemment être encore joyeux de vivre qui plus est de ces contrées mystérieuses. Cet homme, qui était-il vraiment et surtout savait-il que ce monde de beauté et de magnificence, n’était plus ???

Il se dressa sur ces p’tites pattes arrière et en fait il était tout p’tit. Pire, il était nain.

Pourtant il s’approcha de Fougeolle qui tenait son maître à pensée par la main. Accroupi Fougeolle ressemblait plus à un être arriéré comme un singe mutant ou une mangouste plantureuse géante. C’est peut-être ça qui guida l’homme aux big Corones de chlorophylles vers le fougeollesque compagnon..

Malback était sur la défensive enfin du moins il semblait près à lui décrocher un pénalty et l’envoyer voler au loin. Mais quelque chose lui intimait l’ordre de calmer ses ardeurs.
La présence de ce p’tit bout de truc avec deux jambes, deux bras et une grosse bite en cactus, l’apaisait. Comme si toutes les peines du monde s’envolaient. Comme si cette putain d’planètes pourrait un jour se sortir de cette merde sans nom.

Alors il laissa approcher la chose.

Arrivant sur Fougeolle, il plongea ces yeux d’un kaki profond dans ceux globuleux de Fougeolle…

Il ne prononça que ces quelque mots d'une voix presque d'outre tombe:


Aime moi Tendre, aime moi vrai…

Malback allait lui demander de répéter mais Fougeolle comme précédant son interrogation lui tendit une main sale et visqueuse qui sentait franchement la merde…
Il se laissa guider par l’être.

Et ils disparurentt derrière un rocher, laissant là pour un temps, l’élu de l’humanité

Malback était donc seul, attendant que son ami de toujours réapparaisse.

Il prit une pause pour penser à Fougeolle et à sa déchéance.

Mais Bon Dieu d’lui, combien d’fois t’ai-je dit de ne pas siffler en mangeant Foufouge… Merde.

Siffler en travaillant oui. Mais Siffler en mangeant c’est non.

Ah il aimait bien de temps à autre sermonner ce p’tit bout d’chaire à peine pensante

La dernière fois, il avait presque réussi à apprendre à Fougeolle à ne pas pisser contre le vent… Quelle franche partie de rigolade mouillée...

Déjà 2 heures qu’il était parti… Mais putain de nom de Moi, qu’est c’qu’il fout ce con…